lundi 6 juin 2011

Une philosophie humaniste dans une Création enfin dévoilée... Présomptueux, n'est-ce pas?

Dans cet ouvrage j'ai dûment référencé les faits de ma vie et mes pensées.
En voilà la table des matières.

La première partie A/ B/ C.... Q/ consiste en différents courriers ou événements ou réflexions postérieurs à l'élaboration du corps même de mon ouvrage dont la rédaction à pris fin le 28 janvier 1998. J'ai placé ces écrits et ces récits en tout début de mon blog parce qu'ils rapportent des événements importants relatifs à ma vie ''perturbée'' depuis cette date.

La seconde partie: ''Pérégrinations'', 1/ 2/ 3/...127, qui représente un abrégé des réflexions et des péripéties de ma vie depuis la fin de l'année 1993 (j'avais alors 44 ans) est le corps même de mon ouvrage.

Je te propose tout de suite la table des matières (ordonnée alphabétiquement et que tu peux trouver en tout début d'ouvrage) dans laquelle tu pourras piocher ou retrouver facilement les références que tu aurais remarquées.

Avant de te lancer dans la lecture de cet ouvrage je te conseille, pour commencer à en saisir la pertinence et l'atmosphère, de découvrir les rubriques ''Préceptes et Constatations''(dans la table des matières; plusieurs références) qui en représentent l'essence du Tout.

Je te conseille aussi, comme une des nombreuses preuves du sérieux de mon aventure, de te rendre à la rubrique G: ''journal de preuves tangibles de mes affirmations'', plus précisément dans les 13 dernières lignes: G20/a et en G21.

Lis dans sa totalité G ''journal de preuves tangibles de mes affirmations'' avec légèreté et étonnement au début, pour te rendre compte, dans le troisième tiers (G27), du caractère plus sérieux du récit.

Tu pourras aussi juger de l'impact que ces révélations ont eues dès les premières sollicitations sur ma personne en lisant les trois lettres : au docteur F., à ma mère, et à l'abbé C. (déjà en 1995, 1996, 1997), (§ 121, 122, 123)

Puis, visite mon rêve (§ 105, 106, 107).

Mes poèmes (§ 125, 126...131)





TABLE DES MATIERES:

A/A: deux évidences et la préface
A: dernière lettre à X Éditions le 13/05/2011
B: courrier à X Éditions le 15/03/2011
C: courrier à X Éditions le 25/02/2011
D: au lecteur; préliminaires
E: genèse de mon ouvrage
F: première lettre à X Éditions le 20/01/2011
G: journal de preuves tangibles de mes affirmations
H: premières sensations
H/4: mon Alliance
I: révélations sur des circonstances de ma vie
J: lettre au Docteur C.
K: le fil de ma vie
L: courrier à X Éditions le 09/02/2011
M: Genèse
N: que la lumière soit...
O: l'Enfer
O/1: tel Job
O/2: Dieu fait son entrée officielle dans ma vie
O/3: investigations
O/4: l'Esprit en action
O/5: de la sexualité
O/6: le paradoxe de la sophistication
P: mes Amours
Q: courrier à X Éditions le 17/02/2011


R: Corps de l'ouvrage: ''Pérégrinations''

à quand la Femme § 40
à quand L'Eternité § 54
absence (mon) § 52
adultes irresponsables § 38
agitations très intimes § 23
Amour passion § 37
apparition du langage § 89
beauté (la) efficace § 93
combattant (le) § 64
comment peut-on être supérieur § 43
compétences de la Femme § 80
conscience dans la nature (la) § 67
conscience et notre indigence (sa) § 72
conseil (mon) § 83
consistance et résistance § 95
cri (le) § 59
de la sexualité § 3
de l'éducation § 39
de l'intelligence § 58
de l'intelligence 2 § 109
Déclaration (Ma) § 82
devenez Un § 63
Diana Princesse du monde § 2
Dieu débusqué § 26
Dieu est femme § 85
Dieu et la prière § 33
Dieu père autoritaire § 5
difficultés à vivre § 86
du plaisir § 32
du sexe § 49
économie mondiale (l') § 6
en route vers la décontraction § 8
entités (deux) de la Création § 117
Esprit Saint (l') § 114
Eve découvre-toi § 79
expériences (deux) physico-psychiques § 65
expérience scientifique § 47
expérience (une) §100
flux Dieu § 119
flux interconnectés (les) § 118
fort de ma volonté § 91
fulgurance de la pensée § 74
goût de la peine § 111
grand ménage (le) § 68
grand ordinateur (un) § 112
homme conquérant (l') 53
incompréhension (l') § 94
inégalité des races § 36
intuition (l') § 18
intuition religieuse § 110
Jésus, son libre arbitre § 11
lapalissade § 48
le beau le laid § 44
lettre à l'Abbé C. § 123
lettre à ma mère § 122
lettre au Docteur F. § 121
libre arbitre (le) § 88
Ma Déclaration § 15
marche en avant inexorable (une) § 56
mots clés: énergie évolution § 42
naissance spirituelle § 1
narcissisme ambiant § 41
nous sommes matière § 16
orgasme (là sera l') § 70
où nous situons-nous § 90
paradoxe de la sophistication § 4
paradoxe de Kierkegaard (le) § 55
particularités à préciser § 120
pensée (la) et le verbe § 62
pensées § 78
petite mort (la) § 24
plaisir cherche bonheur § 19
poèmes § 125, 126...131
poésie § 126
politique du rebelle § 101
préceptes et constatations
10, 14, 57, 60, 61, 66, 69
71, 81, 97, 103, 113, 116
précisions et révélations § 25
providence accidents § 124
quel futur § 30
quelle réalité § 17
quelques préceptes § 51
qui est Eve § 75
qui est le plus malin § 20
quia nominor Léo § 84
raisons (les) de la sexualité § 13
réalité (la) § 15
réalité (la) la vérité § 98
résister à la souffrance § 21
respect § 35
responsabilité de l'éducation § 46
rêve (le) § 106
rêve (mon) de ce jour § 105
rêve suite éveillé § 107
révélation § 27
rocher (le) dans la rivière § 96
savoir ultime § 99
sensations sur le temps (mes) § 12
sortir de l'adolescence § 22
souffrance et plaisir § 104
subterfuge (un) § 34
système, sous-système, volonté § 73
temps qui nous échappe (ce) § 45
toi § 50
transformation (ma) § 102
trois principes § 29
valeurs (les) que je privilégie § 7
vent de philo. Roger Caratini § 76
vérité (la) dans la réalité § 9
vibrations vers le futur § 87
volonté (la) de Dieu § 92


A/ANous sommes individuellement ce que nous avons subi et ce que nous comprenons de la nature qui nous a engendré et façonné (pur conditionnement). Ceci est vrai aussi sur le plan de la vie sur terre ayant subi les caprices de la nature et dont nous n'en comprenons pas la finalité (pur conditionnement aussi). Nous n'appartenons pas à la terre seulement, mais à l'univers avant tout dans sa mécanique tout d'abord physique puis spirituelle. Comprenons cette formidable évidence.

La mort...est l'événement universel le plus inéluctable. Mais, dans une vie, il n'est assurément pas le plus important. Même si à nous, humains, il nous apparaît comme définitif et, donc, à ce titre, nous le redoutons et le déplorons.
Je prends le pari que la VIE est bien plus importante que la mort; bien plus définitive.
Il n'y a qu'à considérer justement notre attachement à la VIE.
Dans un Univers VIVANT chaque geste de la vie est inscrit à tout jamais dans ses arcanes. Chaque décision en modifie la structure, la trajectoire (partant du fait que nous sommes partie prenante de cet univers). Chaque moment est un moment unique et irréversible. Chacun détermine, comme le battement d'aile du papillon, l'état d' événements à venir.... plus loin.
En cela aussi la vie vainc la mort.

A lire avec modération et constance.

Je vous dirais bien: ''lisez et croyez'', mais vous allez fuir. Pourtant je ne peux m'empêcher de vous dire: ''LISEZ ET CROYEZ''.

Les organismes vivants ont existé sur terre sans jamais savoir pourquoi, depuis plus de trois milliards d'années, avant que la vérité ne saute finalement à l'esprit de l'un d'eux.
Richard Dawkins

La vie biologique, portée par la terre, issue des étoiles (pour ne parler que de ce que nous en savons actuellement), n'était, dans les premiers temps, pas dotée de conscience.
L'évolution de la vie a permis l'apparition d'un cerveau primitif. Cerveau qui s'est développé chez des êtres de plus en plus sophistiqués. A un certain stade encore bien primitif ce cerveau n'avait que la conscience diffuse de son environnement.
L'évolution aidant, le cerveau évoluant avec l'apprentissage de cet environnement, la conscience de soi s'y révéla (lorsque l'humain s'arracha à la nature en tant que conscience, en tant que ''Soi''). Cette conscience de soi néanmoins étroitement rattachée à son environnement, la terre.
Malgré tout, les rites, les religions et la philosophie aidant, il a fallu des millions d'années pour que cette conscience se réveille à l'univers.
Mais, conditionné ''nature terrestre'', l'homme moderne doté d'une conscience ''scientiste'', rationnelle, rechigne à s'arracher à sa condition naturante; quand il n'est pas religieux (qui, lui, le religieux, souffre du détachement de sa nature terrestre à l'essentiel) ,
Il fallait intégrer cette conscience terrestre au fonctionnement de l'univers; expliquer l'osmose de la Pensée avec la Nature (l'Univers)...

...Ce qui est enfin réalisé:
L'Univers, conscience englobante et intelligente est une conscience irradiante aux différentes facettes (des milliards de billiards; autant que d'êtres vivants sur terre, de groupes, de colonies ou de systèmes), nourrissant chaque facette de sa conscience propre.
Par ce texte, le cerveau humain explique, entre-autre, le fonctionnement de cette conscience enfin éveillée.


L'homme a toujours cherché trop loin ce qui lui crève les yeux. Mais pour enfin trouver il fallait qu'il ait saisi tous les paramètres de la Création.

PREFACE le05 / 06 / 2011

Avant d'entamer cette lecture rendez vous à la fin de la référence G20 et surtout G21 et considérez l'exploit (c'est une facette visible de mon aventure).
La deuxième partie très significative de l'importance du journal des dernières péripéties de ma vie sont aussi à partir de G27.

Internaute, quelle que soit ta religion ou ta philosophie je te propose dans cet ouvrage de faire table rase de ton savoir, de ta sensibilité et de faire le vide dans ton esprit pour y accueillir l'aboutissement de tous les enseignements engrangés depuis la nuit des temps dans le cerveau humain et, mettant l'individu au sommet de la Création (la femme en tête), prônant la ''solidarité'' et le ''respect'' entre les hommes, revalorisant la devise de moins en moins respectée: ''Liberté, Égalité, Fraternité'', je te propose donc, dans une prose inhabituelle, mais néanmoins pertinente et drainant des concepts novateurs, de revisiter les idées communément admises s'ingéniant à séparer la matière minérale et cosmique et la vie biologique de la dimension spirituelle universelle comme deux facettes de la Création, dont nous ne comprenons pas jusque là la symbiose (laquelle prime d'après toi?); mais aussi plaçant ce Dieu insaisissable, depuis toujours hors de portée de notre entendement, à portée justement de ce nouveau savoir que je te propose, enfin éclairé. L'individu plus important que Dieu, est-ce possible? Oui dans une société où il ne sert à rien d'encenser Dieu si cette pratique nous empêche de considérer l'individu comme la-perle-de-la-Création, comme un-autre-nous-même et, quel qu'il soit, digne du plus grand respect qui est le tout début de l'Amour. Nous y voilà!.. L'Amour n'est pas un vain mot; il n'est pas seulement ce sentiment qui lie deux êtres aimants pour l'éternité (en principe); là encore le véritable Amour passe par la solidarité et le respect avant toute chose; solidarité et respect qui impliquent, dans l'humilité, de laisser toute la place à l'autre, quel qu'il soit, quelle que soit sa condition ou son apparence; savoir se retirer dans l'humilité pour porter l'autre dans la gloire, dans la lumière! Au dessus de soi, quoique cela coûte; quel pied!! C'est là que l'on comprend que la solidarité vaut bien mieux que la générosité. La générosité n'efface pas, entre les classes la notion de condescendance. La solidarité implique, elle, la volonté de tendre progressivement vers le niveau du plus petit et, par là même, de gommer à terme les différences.
l'amour n'est pas un vain mot.
Il est avant tout ce sentiment de plénitude propagé dans l'Univers par les ondes magnétiques en interaction avec les atomes d'hydrogène; Amour pur dans un Univers vivant et conscient.
Bien sûr, tout au long de mon manuscrit je parle de Dieu ou du Grand Univers; mon propos m'y oblige, mais je tiens à préciser que ce Dieu là n'a rien à voir avec le Dieu que nous présente l'Église, ne se privant pas elle même, soit dit en passant, au plus haut niveau, de fastes inconvenants et déplacés. Le Christ était humble, prônait l'Amour, le respect et la fraternité.
Le Dieu que je présente aujourd'hui est l'Univers en tant qu' organisme vivant, pensant, doué d'intelligence, agissant, ayant toujours recherché pour sa survie la meilleure situation dans le meilleur équilibre toujours sur le fil (jusqu'à ce que l'homme se soit mis à vouloir le superflu). [Je le redis plus avant dans mes propos, mais il est important pour moi de le placer déjà à ce niveau].
Voilà qui, je pense, est une bonne entrée en matière pour la suite de mes ''élucubrations''.
Souvent je reste aussi, du point de vue du style, et, littérairement parlant, à un niveau plus que moyen (bien que la lecture en reste agréable), surtout quand je relate les événements de ma vie. Ceci ne doit pas te rebuter. Chaque fait rapporté, chaque idée développée a sa place dans ce récit.
Ce récit se veut comme la présentation d'un Tout dont chaque détail est à sa place et a son importance. Puisse-tu te rendre compte au fur et à mesure de ta lecture de la réalité de ces faits.
Tout y est véridique et, le comprenant et l'acceptant, cela devrait assurément réveiller ton intérêt et te permettre ainsi, peut-être, d'en venir à bout.
Place-moi où tu voudras mais, je t'en prie, ayant pris la mesure de la portée de mes propos après lecture objective du texte, ne me considère pas comme un malade. C'est ainsi que me jugent mes médecins qui, par déformation professionnelle, me prenant pour un illuminé, n'ont même pas pris la peine de lire mes écrits (sauf le docteur C.. qui lui m'a lu, et m'a dit: « ce qu'il y a avec vous Mr. B...., c'est que vous êtes intelligent ». Pourtant tout y est véridique. Je ne peux inventer autant de détails. Mes idées non plus, relevant d'un esprit équilibré, ne démontrent pas de dérèglement psychique. Mon comportement dans la vie de tous les jours auprès de mon épouse A.... est, depuis longtemps, malgré les réticences des uns et des autres à propos de mes idées, tout à fait normal. Je n'en suis pas contrarié car fort de mon expérience. J'avance, stoïque , léger dans mon coeur et droit dans mon esprit.
D'ailleurs, ma vie, ayant été des plus dures physiquement et professionnellement parlant, m'apporte maintenant un équilibre psychique des plus rassurants, en même temps qu'une assurance dans mon comportement confronté à autrui; équilibre que je n'ai jamais connu, moi qui ai toujours été emprunté, étant gravement handicapé toute ma vie par un complexe d'infériorité.
Au bout de cette aventure je me réveille à la vie et, quoiqu'il m'arrive maintenant, fort de toutes ces expériences, me voilà ''nourri'' pour vingt ans. Je ne
m' effondrerai pas.

A toi de me découvrir...

Je te préviens, mon discours va dans tous les sens. Mes réflexions et les événements que j'ai vécus se sont étalés sur dix huit ans. Dix huit ans d'allers-retours dans l'organisation de mon texte, mais en définitive très peu de corrections; les idées guidaient mes doigts sur le clavier. Je n'avais qu'à suivre le fil.

A ce stade, et pour te faire une idée des sentiments qui m'ont toujours animé je te propose de te reporter aux références 121, 122 et 123 qui sont des courriers datant de 1995, 96, 97, envoyés à mon médecin traitant de l'époque, à ma mère et à Mr. le curé de S..... et qui traduisent bien mon état d'esprit, confronté à cette aventure qui, comme vous pourrez le constater, me nourrit spirituellement.

Visite mon rêve aussi, surprenant! Références 105, 106, 107.
Ainsi que mes deux poèmes en 125, 126.





A/ Dernière lettre envoyée à X. Editions

S............ le 13 / 05 / 2011

X. Editions

Mon Manuscrit
Pérégrinations

Mon Pseudo
Jean Dalbères



Je base ma vie sur ce postulat que l'Univers est un organisme vivant pourvu de pensée, doué d'intelligence et maîtrisant son évolution... toujours en équilibre sur le fil (jusqu'à ce que l'homme se soit mis à vouloir le superflu); et sur ce constat que, dans notre modernité, la femme de coeur est bien supérieure à l'homme conquérant (d'ailleurs il n'y a plus rien à conquérir si ce n'est justement le coeur de la femme)...

... L'AMOUR ENFIN !!

A1
REVELATION
Le jour où j'ai découvert que Dieu ne pouvait être que physique mon esprit était déchiré entre deux tendances. Je devais me départir de mon savoir acquis des hommes qui en appellent à mon coeur en ce qui concerne la place de Dieu dans l'Univers, en même temps que s'imposait à mon esprit cette désormais évidence, que la métaphysique n'est que pure aspiration de l' Homme et que le système de pensée de l'Univers est bel et bien physique.
L'émoi était tel que j'ai crû en perdre la raison. Tout cela se bousculant dans ma
tête, j'étais victime d'une sérieuse céphalée. Puis j'ai définitivement opté pour cette dernière hypothèse. Dieu n'est pas métaphysique, et l'Univers, dans les délices de ses vagues magnétiques, a une éthique. « l'Amour ».
Donc Dieu relève bel et bien de la physique.
A2
La pensée est physique
DIEU DEBUSQUE (ma théorie sur la réalité de Dieu)
Le corps humain est constitué de 75% d'eau. L'eau se compose de deux tiers d'hydrogène et d'un tiers d'oxygène. Les ondes magnétiques captées par le corps humain, générant les courants électriques, rencontrent dans l'intime intrication du cerveau, en un maelström électrochimique, les atomes d'hydrogène; ce qui crée la conscience humaine.
Le même système se reproduit dans l'Univers entre les formidables éjections magnétiques générées par les étoiles et les planètes et les colossales quantités d'hydrogène contenues dans ces mêmes étoiles et dans les nuages cosmiques. A ce niveau la rencontre d'ondes magnétiques avec les atomes d'hydrogène constituent la Conscience divine. Dieu est désormais physique, présent au coeur même de sa Création. Jusqu'à ce jour l'Homme le considérait comme métaphysique.

L'Univers vivant, pensant et agissant est ce Dieu que l'on cherche depuis des millénaires.
A3
Les contraintes physiques, les tracasseries intellectuelles et les affres psychiques parasitent dans le système magnétique qui constitue notre être interne la décontraction naturelle que sont les sentiments primitifs d'un univers zen. En situation de bien-être et d'euphorie, ne sommes-nous pas en accord parfait avec ces sensations bienfaisantes universelles? Les ondes magnétiques qui constituent nos êtres éthérés, à vocation de bien-être, confrontées aux contraintes terrestres, souffrent de ces contraintes et sont alors gravement altérées. Loin de ce bien-être que l'on nomme ''Amour'' nos entités spirituelles sont alors déstabilisées, entraînant des comportements aberrants et destructeurs, confrontées à une réalité seule reconnue à ce jour (la réalité matérielle telle que nous la concevons et la programmons), génératrice de traumatismes.


Je me présente à vous, en tant qu'humaniste et visionnaire, comme témoignage de ces idées nouvelles, dans mon manuscrit, dont chaque étape, chaque détail en est la preuve. Sinon pourquoi toutes ces péripéties ?

Je présente là mon programme pour un futur juste dans un monde apaisé.


A vous de voir...


P.S. Le cas échéant je vous représenterai mon manuscrit revu et corrigé dont je tiens un exemplaire à votre disposition.






B/ Rajout le 16 mars après l'envoi du courrier qui suit.
Au lecteur: si je reçois un avis favorable à ma demande d'édition je décide de faire figurer ce courrier en tête d'ouvrage comme entrée en matière catégorique et décisive; pour donner le ton dès le début.


Dernier courrier envoyé à X. Éditions S...... le 15 / 03 / 2011

X. Editions

mon manuscrit:
pérégrinations

mon pseudo:
Jean Dalbères



Madame, Monsieur,

Une fois de plus je vous mets à contribution et je vais vous imposer de me lire, longuement cette fois-ci; les circonstances m'y poussant.
Je m'étonne de ne toujours pas avoir de nouvelles quant à votre décision concernant l'envoi de mon manuscrit.
Soit vous avez jeté à la poubelle ce précieux document sans même juger utile de m'informer de votre choix et, dans ce cas, il est cruel de me laisser aussi longtemps dans l'ignorance, soit son contenu vous laisse perplexe et donc vous n'arrivez pas à prendre une décision quant à une éventuelle publication. Peut-être vous laissez-vous le temps de mener une enquête appropriée afin de bien en saisir la portée et l'éventuelle crédibilité?
Je reconnais volontiers que sa teneur à de quoi surprendre. Que vous dirais-je pour vous apporter la lumière susceptible d'éclairer votre jugement? Je vais être direct:
Depuis l'âge de quarante cinq ans plus une semaine (très précisément) j'ai ressenti l'appel de Dieu (j'explique: c'étaient des sensations très ambiguës: dans mon esprit, et à 99% du temps j'étais convaincu de la réalité de ce fait mais confronté à un quotidien qui, bien sûr ne pouvait ni le comprendre, ni l'accepter. Donc, pendant 18 ans, convaincu de cette certitude qui m'armait d'une grande patience je me montrai stoïque et muet auprès de mon entourage (mon épouse, mes relations). Je suis néanmoins définitivement installé dans mon rôle depuis le quatorze février 2011, jour de la Saint Valentin (premier jour de l'ère Messianique), sûr de mon fait, en phase avec votre réalité, sans plus aucune résistance. Oui je me présente à vous comme ''Le Messie'' (ne fuyez pas, je vous en prie; prenez la peine de considérer plutôt la pertinence de mes arguments). C'est à cet âge là (quarante cinq ans) que les premières manifestations divines insistantes sont survenues ne me laissant aucun doute quant à leur provenance autant qu' à leur destination ou leur signification. Il fallait que ces sensations commencent par un seul homme.
B1 Je pense que ce phénomène est le même que celui que connaissent les religieux qui, soudain, à un moment de leur vie, se sentent attirés vers Dieu. Au début, ces manifestations, tout en m'édifiant, s'adressaient à mon entendement. Puis, le temps passant, j'ai fini par ressentir dans les entrailles et dans la poitrine des sensations liquoreuses qui ne me permettaient pas le moindre doute quant à leur provenance; je pense que ces mêmes sensations sont ressenties par les religieux lors de l'appel de Dieu ou lors de méditations ou de prières ferventes et sincères. J'ai toujours opposé une résistance devant un tel phénomène, surtout dans les premiers temps. Mais l'opiniâtreté du phénomène me remettait vite sur les rails et je me laissais porter dans des sensations complètement folles qui, petit à petit se sont installées dans ma raison. Justement, ce qui a provoqué un dérapage (un seul) c'est de laisser mon esprit extrapoler et supputer des options d'avenir qui ne pouvaient avoir de réalité que dans mon esprit (la mort de mon épouse ou la survenue de l'Ere Messianique lors du passage vers le vingt et unième siècle); quand il s'est avéré que cet avenir immédiat supputé n'était pas la réalité, alors j'ai sombré dans une dépression qui dura trois ans. Ce fut le seul dérapage de mon esprit que j'ai senti malade, mais seulement le temps de quelques heures, pas plus (déjà dans la chambre même de l'hôpital où j'avais été conduit et où mon esprit a repris possession de cette nouvelle réalité); car la réalité qu'était cette aventure mystique m'a très vite rattrapé et rassuré, et j'étais une fois de plus édifié. Jamais, cependant, je ne fus exalté; je me suis toujours montré patient et pragmatique. J'évoluais au rythme imprimé par ces manifestations et mon esprit forcé acceptait de s'en nourrir et s'y complaisait. Cette résistance toute naturelle que j'opposais alors à mon aventure mystique ne durait que quelques heures, car une force en moi, comme une évidence me remettait malgré moi dans ce droit chemin qui me menait directement à Dieu.
B2 Je souffre beaucoup physiquement dans mes muscles et, même si les médecins n'arrivent pas à se prononcer sur les causes de ma ''maladie'', moi je sais et je suis tout à fait conscient de son origine: ce sont les stigmates de la mise en croix (ne vous déplaise). Mais aussi, aux moments cruciaux de ma prise de conscience et de l'évolution de mon aventure, j'ai enduré des désagréments gastriques, accompagnés dans les tout derniers épisodes d'une grande fatigue qui, pour moi, étaient la manifestation physique obligée de ces prises de conscience; ces désagréments ont duré une semaine lors de ma première prise de conscience à quarante cinq ans, seul dans ma maison (j'avais envoyé A... prendre des vacances), et deux mois, de mi-décembre au quatorze février 2011, date à partir de laquelle je me sens totalement installé dans mon rôle sans plus aucun doute ni aucune résistance de mon entendement. ''Je sais que je sais'' (contrairement à ce que chantait Jean Gabin: ''je sais qu'on ne sait jamais'').
B3 Et, justement, depuis mi-février, moi qui ai toujours subi un complexe d'infériorité confronté à l'Autre, je me sens bien dans ma peau, je ressens une assurance dans mes idées, mes pensées, ce qui se répercute positivement, dorénavant, sur mon comportement dans mon quotidien. Je prends désormais ma vie à bras-le-corps, et je suis enfin capable de prendre des décisions par moi même, moi qui ai toujours été frileux en ce domaine tout au long de ma vie; sauf pour ce qui concernait mes responsabilités professionnelles (j'ai toujours exercé mon métier avec sérieux et lucidité malgré de dures contraintes (souffrances musculaires) et les difficiles conditions de son exercice); je me suis aussi montré responsable pour les grandes décisions de ma vie. En fait, je ne m'impliquais pas du tout dans les choses réelles, courantes, je n'en éprouvais pas le besoin, j'étais absent du monde; tout pour moi relevait de la futilité, rien n'était plus important que de tenir la barre dans mon entreprise (voyez, même à ce moment là j'étais loin de penser à Dieu et ce n'est donc pas cet espoir là qui me tenait). Dieu s'est manifesté au bout de ma souffrance, au moment où l'âge ne me permettait plus de supporter autant de contraintes.
B4 Un tel comportement ne peut émaner d'un esprit malade. Il ne peut donc ressortir, après un examen approfondi de mon cas dans toutes ses composantes (qui sont autant de preuves), que cette évidence: Dieu m'a bel et bien suscité (ressuscité) et m'a remis à la vie terrestre pour finir de délivrer son message d'Amour et de décontraction.
Voyez, je me livre là sans pudeur, en toute honnêteté, et fort de la plus belle santé mentale. Sur ce, à mon avis, ceux qui sont devenus malades, schizophrènes pour tout dire, ce sont les hommes qui se sont laissés berner par cette nature si riche, et évidente, pleine de promesses matérielles et qui, à tous les niveaux, ne savent plus que se chamailler pour savoir qui en possédera le plus et en tirera le plus de plaisir et de satisfaction personnelle (voilà le hic!).
B5
Voilà donc un élément supplémentaire que je soumets à votre jugement.
Je vous assure une fois de plus que je suis conscient de cette place unique qui est la mienne parmi les Hommes, que je n'en fais aucune gloire et n'espère plus qu'en un coup de pouce pour émerger enfin de ce silence de deux mille ans. J'espère avoir accumulé enfin suffisamment de preuves pour être en mesure de me projeter dans ce rôle en ce monde où tout part à vaux l'eau, lequel n'attend plus qu'un miracle pour sortir enfin de ce marasme éminemment destructeur et dommageable pour les plus faibles et les plus démunis, et pour l'humanité entière à terme.

Vous laissant le soin de juger, après cette avalanche d'arguments, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations respectueuses.


PS: Quoiqu'il en soit, veuillez bien ne pas me laisser dans cette cruelle et totale ignorance plus longtemps (je ne sais même pas si vous recevez mes courriers; c'est invivable).




C/ Ce courrier un des derniers envoyés à X. Editions. Je le fais figurer en avant propos de mon manuscrit car il constitue assurément à lui seul le pivot dans mon aventure; courrier qui apporte un puissant éclairage sur l'essence de mon oeuvre et se trouve donc être un nouveau départ dans cette aventure dont ce manuscrit en est le tout début. (1er jour de l'Ere, 14 février 2011).


S........ le 25/ 02 / 2011

X. Editions

Mon manuscrit:
Pérégrinations

Mon pseudo:
Jean Dalbères


Madame, Monsieur,

Étant toujours sans réponse à l'envoi de mon manuscrit et de mes différents courriers
je reste dans un flou angoissant.
En effet ma prose ou mon discours ne sont-ils peut-être pas à la hauteur des discours tenus par nos intellectuels et nos penseurs modernes qui eux s'en tiennent aux idées débattues dans nos sociétés; discours qui se réfèrent aux faits terrestres et matérialistes de nos dites sociétés; je dis ''matérialistes'' car même les idées les plus fines, débattues, ou les théories philosophiques les plus élaborées ne tiennent compte que de la réalité terrestre et uniquement celle-là. Je pense que dans cette dimension-là nous avons tout remué et dorénavant nous ne pouvons plus que tourner en boucle dans tous nos débats; chaque bord s'obstinant dans ses convictions toujours toutes terrestres et matérielles. Ceux-là ont développé une intelligence reconnue et comprise par leurs pairs (intellectuels de toutes tendances) et ne débattent plus qu'entre-eux.
Dans cette éternelle cacophonie où sont les voix des plus humbles: les opprimés, les démunis, les intellectuellement déficients qui, eux, ne peuvent débattre tous les jours qu'avec leur maigre porte-monnaie et leurs traumatismes?
C'est pour ceux-ci que je propose d'élever le débat en franchissant cette barrière que, depuis le tout début de l'éveil de la Conscience humaine, les plus grands penseurs n'ont osé franchir.
Bien sûr, les religieux seuls ont franchi le pas et, pour quelle raison, en vertu de quels principes (l'intérêt de quelques-uns, là aussi? puis par conditionnement) se sont-ils autorisé, à leur façon, d'asservir les consciences, de contraindre les masses en agitant bien haut la crainte du Très Haut?
C1 Mon discours viendrait-il de trop bas? Peut-être justement du coeur de cette masse jugée inculte, ignare et donc inapte à gérer son devenir?
Donc j'ai bien peur de comprendre que la distance est telle entre ces deux vérités, que la mienne est inaudible, inacceptable par la raison terre-à-terre, matérialiste, seule admise par nos penseurs et nos décideurs.
C'est pourquoi, je pense, vous ne pouvez prendre le risque de vous ridiculiser en franchissant ce pas et en publiant ''Pérégrinations''. Les intellectuels ne vous le pardonneraient pas, ne pouvant comprendre une telle prise de position cautionnant des idées aussi peu probables et aussi farfelues.
Donc, ''Pérégrinations'' ne s'adresse pas aux penseurs et aux intellectuels, mais émanant de la base, ce manuscrit s'adresse à cette même base et ne demande qu'à franchir la barrière de la pensée formatée seule admise.

Auriez-vous l'obligeance, pour me rassurer, de m'envoyer un courrier m'informant que vous avez bien reçu mon manuscrit, même si vous devez le rejeter.
Acceptez Madame, Monsieur,mes sincères salutations.



D/ AU LECTEUR Le 24 / 02 / 2011
Pour une bonne compréhension de cet ouvrage hors normes je suis obligé de te proposer en préliminaire quelques documents préparatoires rassemblant différents courriers à mon Editeur et notes explicatives concernant différentes phases cruciales de ma vie ou un remaniement de la chute de la Genèse par exemple M5, M6 (qui pourrait paraître comme un épisode moins sérieux mais qui, à mes yeux revêt une grande importance), qui donnera une première direction à mon propos, ou bien qui apportera cet éclairage qui aura le mérite de situer de manière on ne peut plus précise, et d'emblée, ma position dans cette aventure qui est la mienne...

PRELIMINAIRES

Le 19 / 03 / 1998 [considérez les dates pour comprendre que mon aventure s'étale sur dix huit années et que, depuis le tout début, je me sentais bien déjà dans mon rôle].

Je ne te propose pas en préliminaires de justifier d'emblée ni le fond de ma démarche ni les envolées que tu pourras constater dans le style comme dans le traitement de certains sujets. Cela je ne le peux. Comme je ne peux non plus te présenter au préalable des excuses pour exposer ici, aussi crûment, une cause que je revendique dans son tout et que j'assume entièrement quant aux formes, aussi fou tout cela puisse paraître.
Plus d'une fois, lecteur, tu bondiras en constatant dans mes propos mon outrecuidance déraisonnante.
Sache toutefois que, depuis trois ans maintenant, je me bats seconde après seconde contre cette apparente déraison, confronté dans ma raison, justement, à ''Dieu'' avec l'aide de mon psychiatre, de mon médecin généraliste et de ma maman. Quant à mon outrecuidance il y a longtemps que je m'en suis accommodé car je fus le premier à m'en défendre et à la regretter sincèrement sans que pour autant en soit altérée ma volonté d'avancer et de bien faire.
Tout cela pour te dire que ce que tu vas lire est donc passé par une conscience suffisamment éveillée et équilibrée apte à évaluer le degré de pertinence et la portée de tels propos; il faut seulement que je te donne des précisions sur le fonctionnement du phénomène dans certaines de ses applications:
D1
Dans l'ensemble ce fut un travail de l'esprit plutôt laborieux et douloureux qui, par moments, a nécessité une aide extérieure (médicale à différents niveaux, aux effets régulateurs très appréciés), en même temps qu'un nécessaire appui qui tenait lieu à la fois d'encouragement permanent et d'accompagnateur, par sa fonction de contrôle, me permettant de libérer mes capacités d'entendement des scrupules encombrants et nocifs qui autrement les auraient gravement parasitées.
D2
Cependant il faut considérer ceci comme la naissance d'une conscience, ou, si tu préfères, comme la mise en forme d'un esprit; tout simplement un apprentissage comme pour un véritable apprenti, à l'esprit neuf et vide de tout préalable, et donc, qui pourra paraître naïf selon les sujets traités et qui pourrait manquer de précision dans ses interrogations comme sans ses développements.
Pour ce qui est de la philosophie (que j'ai dû revisiter à ma façon) je dois préciser que j'ai tout ingurgité par moi-même à partir de quelques lectures de base. En effet, il y a cinq ans (1993), je ne connaissais même pas la signification du mot ''philosopher''; j'ai donc commencé par consulter le dictionnaire; tout cela pour bien te faire comprendre la démarche permanente qui fut celle-ci: intérêt, interrogation, information, maturation, édification; tout cela efficacement accompagné par un choix plus que ciblé, judicieux et rigoureusement ordonné de mes nombreuses lectures, qu'accompagnait très heureusement une intuition particulièrement active et aiguisée.
D3 Donc, les rares passages laborieux ou incertains dans leur développement comme dans leur conclusion, ne doivent pas te décourager ou te rebuter pour la poursuite de ta lecture. Essaie plutôt de suivre, dans le sens général, ce fil rouge qui ne manquera pas de t'apparaître et saisis, dans les passages où je crie l'Amour, la force de ma conviction et la puissance de ma résolution, le sens de mon message; sache ressentir la ferveur de la prière que je t'adresse.
Je ne suis pas un exalté: avant de m'abandonner totalement à ce nouveau principe, cette nouvelle vie que Dieu me propose, j'ai lutté dans la douleur, engageant toutes mes forces intellectuelles et physiques avec une lucidité innocente, disponible et nanti d'une patience à toute épreuve. J'ai été tiraillé et hésitant tout au long de cette expérience mais paradoxalement, dans un même temps, assuré et même péremptoire dans mes affirmations parce qu' imparablement édifié par la nature de son mécanisme, surprenante dans sa précision et son côté inéluctable et tout de douce fermeté ou de pénibles souffrances épisodiques. Une ligne tracée d'avance et dont je ne risquais pas de m'écarter, quoiqu'il m'en coûte, car à l'aune d'une telle expérience, soudain, tout devient relatif (de là ma patience).
D4
Dans ce témoignage de mon aventure je me veux à tout moment sincère, franc et honnête, spontané et sans la moindre vantardise. Je me livre là, en toute innocence et sans tabous, désirant ne tenir aucun compte des réactions ou des jugements qui ne manqueront pas de fuser dans certains milieux et à tous propos. Cela s'appelle la Liberté, bien sûr, mais surtout, au delà de la trop manifeste auto-glorification il faut y voir, plutôt, le soucis de la plus grande précision et fidélité dans la transmission des faits; je ne peux rien cacher qui doive être mis dans la balance. Je peux donner l'exemple des allusions à mes capacités intellectuelles: il fallait assurément une certaine disposition d'esprit pour traverser une telle expérience; pourtant je considère seulement posséder une aptitude à la compréhension globale des faits, des systèmes et des concepts accompagnée par une ferme confiance. Parallèlement, je me sens totalement emprunté et déconnecté dès qu'il s'agit d'évoluer dans le décor journalier de l'humain et facilement déstabilisé par une approche trop serrée ( sans plus, même) de ma personne ou de ma personnalité. Je ne vois pas là matière à une super intelligence, d'autant plus que ma culture générale est très nettement limitée car mes faibles capacités à mémoriser ne me permettent pas de la nourrir et de la maintenir à un niveau juste correct. En disant cela je ne prétends pas me mettre à l'abri de toute attaque; je me donne en toute franchise et en toute simplicité. Mon voeu le plus cher est d'être moi-même. Je t'assure, lecteur, que je ne fais que cela tout au long de cet ouvrage comme je l'ai toujours fait, jusqu'à aujourd'hui, dans ce qui fut ma vie.
Dans l'avertissement présent je veux surtout insister sur la nécessité de dépasser résolument le stade du jugement trop hâtif, quelque ''ânerie'' que tu puisses y déceler, pour te laisser imprégner par l'idée directrice qui ne manquera pas de surgir et de s'imposer en différentes parties de l'ouvrage.
Merci pour ta constance future.

____________________


E/ QUELQUES EXPLICATIONS SUR L'ELABORATION AU FONCTIONNEMENT EXTRAORDINAIRE DE MON OUVRAGE:

Trois ans après notre installation à S........ (1993), ma vie à pris une vitesse de croisière des plus bénéfiques dans un environnement favorisant une ambiance toute de douceur et de décontraction. Par une heureuse et chaude journée de printemps je m'installai dans notre véranda, devant une page blanche, et me posai la question: « Qu'est-ce que le temps? ».
Interrogeant alors mes sensations, soupesant mes impressions et, faisant appel à mes maigres connaissances, j'entamai ce qui devait devenir « Mon Manuscrit ».
Quelques temps auparavant j'avais jeté innocemment un regard très peu motivé sur un traité de psychologie sociale. Très rapidement, la matière me faisant défaut, je m'intéressais à la philosophie, parcourant quelques ouvrages, dont certains très incomplètement. Vous remarquerez cependant que mon discours ne s'appuie en rien sur les idées, quelles qu'elles soient, depuis toujours débattues. Mon discours se veut novateur en tout point.
E1 A partir de ce moment se mit en place un jeu ''étrange'' de coïncidences, de correspondances et d'interactions de faits faisant alterner ou s'entremêler mes pensées avec mes lectures, mes actions ou décisions avec les événements de ma vie courante. Mes lectures (des romans, des essais, des ouvrages religieux officiels ou non), m'étaient proposées selon un ordre pressenti et, le plus souvent, correspondant strictement, au jour ou à la minute près, à mes préoccupations les plus imminentes, les plus ferventes. Ce qui revient à dire que ma vie courante, dans le même temps qu'elle s'inspirait des événements qu'elle traversait, en était pétrie ou illustrée comme par des images qui prolongeraient un texte tout en s'y entremêlant, ce qui lui conférait alors un éclat, une puissance, propres à ravir, à émouvoir; ma vie donc, s'en trouvait transformée, transcendée. La croisière devenait alors un voyage sidéral (semi-métaphore) me projetant de principes en concepts, de planètes en particules, de doux sentiments en froids raisonnements ou d'envolées euphoriques en cruelles incertitudes, me faisant chuter brutalement, à un moment précis de ma vie, jusqu'à la dépression que j'endurai trois longues années.
E2
Ma pauvre A..... a très difficilement supporté tous les coups et les contre-coups de cette difficile expérience et, encore aujourd'hui, ne sait plus trop sur quel pied danser. Mais en définitive elle en sort gagnante car elle a enfin hérité d'un mari qui sait enfin comment et pourquoi il aime et comment et pourquoi il l'aime.

Ami lecteur te voilà maintenant averti du meilleur (ou du pire); j'ai beaucoup donné pour la réalisation de cet ouvrage; je te souhaite de tout coeur de le recevoir de façon à nourrir chacune des fibres de ton être afin qu'y passe le courant qui devrait permettre une diffusion rapide et efficace du message qu'il contient.






F/ Premier contact avec la Maison d'Edition.

S........ le 20 / 01 / 2011

X. Editions


Pseudonyme: Jean Dalbères

Madame, Monsieur,

J'ai hâte de lire ''Indignez-vous'' que l'on ne trouve plus dans les librairies bien que j'en devine dès à présent la teneur.
J'ai suivi avec intérêt l'émission ''Thé ou café'' dont l'invité était Monsieur Stéphane Hessel au cours de laquelle Catherine Ceilac lui a fait remarquer que nulle part dans son ouvrage n'était mentionné le rôle de la Femme (dans le bouleversement qui se prépare [ mon interprétation et mon intuition ]). Sa réponse, dont je ne me rappelle plus les termes exacts était en substance ceci:
'' chaque chose en son temps ''.
J'ai trouvé Monsieur Hessel très digne, très juste et très modeste (de la modestie des plus grandes âmes et des plus nobles). C'est un homme érudit et, en la matière, je suis très loin de son niveau.
Pourtant j'ai développé, au cours des dix sept dernières années, un savoir qui me permet, de projeter une société future libre, constituée d'individus libres, lucides et éveillés, et de placer la Femme au sommet de cette société.
F1 Je suis issu d'un milieu modeste (parents artisans (ma maman fut institutrice) artisan moi même); peu cultivé et étant resté imperméable à toutes les influences (religieuses, politiques, culturelles) j'ai pu garder mon esprit pur et donc libre d'élaborer, au fil de mes lectures et de mes supputations, ma propre vision du monde et ainsi de projeter pour l'avenir un modèle de société inédit.
Vous avez publié ''Indignez-vous''; c'est pourquoi je me permets de vous soumettre''Pérégrinations'' qui ne saurait déroger au mouvement que ne manquera pas de susciter le court ouvrage de Monsieur Hessel. Vous remarquerez rapidement que j'y parle souvent de Dieu. Je tiens à préciser tout de suite que ce Dieu là bouscule les dogmes de l'Église et met à mal les religions monothéistes et leur enseignement encroûté depuis des millénaires (retenez bien cette position).
F2 Mon discours novateur encense l'individu (à commencer par la Femme) et s'ingénie à proposer un rapprochement dans la liberté et dans l'Amour de ces deux entités ''Mâle et Femelle''.
Depuis dix sept ans je vis une aventure intérieure très riche qui m'a inspiré ce manuscrit.
Avant sa lecture je vous propose de prendre connaissance des événements (tout du moins les plus récents, tout comme d'autres faits plus anciens) qui ont accompagné cette aventure et qui ne sont pas anodins; ils tendent à éclairer mon discours.

Je vous souhaite bonne réception et une bonne compréhension de cet ouvrage et vous prie d'accepter, Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.

Dans l'attente de votre réponse...

P.S.: Je sais qu'il faut demander l'autorisation de reproduire des extraits de textes d'auteurs.



G/ JOURNAL DE PREUVES TANGIBLES DE MES AFFIRMATIONS

Soyez-y très attentif malgré le caractère anodin des péripéties qu'il relate. La fin est des plus surprenantes. Soyez patient.

G1 Le samedi 21 août 2010
Je parle dans mes écrits de jeux de coïncidences dont je suis l'objet depuis plusieurs années et dont je dis qu'elles me semblent émaner directement de Dieu ou du « Grand Univers » ce qui pour moi est la même chose.
Ces coïncidences qui, depuis plus de quinze ans se sont imposées à moi des dizaines et des dizaines de fois, se poursuivent encore régulièrement et je décide d'en tenir un journal...
Je n'invente rien, ça ne me correspond pas et ça n'apporterait rien à personne.

Je dois aussi apporter quelques précisions à propos de phénomènes qui se sont produits au cours de toutes ces années et qui, forcément, de par leur répétition, ne sont pas dûs au hasard:
Par exemple, mes recherches sur le dictionnaire: curieux de tout, je me réfère souvent au dictionnaire. Il m'est fréquemment arrivé de tomber pile-poil sur la page correspondant au mot recherché. Je dois tout de même signaler que j'ai inscrit des repaires sur la tranche de mon dictionnaire ce qui me facilite grandement les recherches et me permet de temps en temps une telle précision.
Il m'est aussi arrivé moult fois (cherchant dans mon dictionnaire) de tomber très exactement et de façons successives, c'est à dire en rafale, sur des mots se rapportant à la religion et même, plus précisément et de façon très ciblée, sur les mots ''Jésus'' et ''Christ'' alors que je cherchais tout autre chose.

G2 Première semaine d'août 2010
Chez le kiné: je pédalais sur le vélo d'appartement, écoutant la radio d'ambiance, quand je pensais pour une raison que j'ignore au mot ''ballon''. Et, pris d'un doute soudain je me demandais
si celui-ci comportait un ou deux ''l''. Aussitôt je me dis, riant intérieurement et me référant à ces jeux de coïncidences habituels qu'il serait bien que la solution me vienne instamment et directement de la radio, sachant très bien qu'une telle précision n'était pas possible.
Pourtant, seulement quelques secondes après cette pensée ( quatre à cinq ), la personne qui parlait prononça deux fois le mot ''ballon'', parlant du ballon ovale du rugby. Deux fois comme deux ''l''. La coïncidence est frappante.
G3 Le 17 août 2010
Je lisais Le Nouvel Observateur quand, mon esprit s'évadant, je pensais aux paroles du père de mes petits enfants qui a prétendu que ceux-ci étaient en danger au contact de leur mère. Dans la phrase suivante le mot ''danger'' m'a sauté à la figure ( exactement la phrase suivante; il en est toujours ainsi ).
G4 Le 21 août 2010
J'étais plongé dans la lecture de ''Seul le Silence'' de RJ Ellory, quand mon esprit s'évada et je pensais... Bon ! J'ai complètement zappé cet épisode. La pensée très forte et la phrase correspondante qui n'a pas manqué de suivre m'échappent totalement. Mais le fait vient de se reproduire. Si je n'enregistre pas aussitôt les faits il m'arrive d'oublier.
G5 Le 21 août 2010
Aujourd'hui je vais raconter dans quelles dispositions peut me mettre le Grand Univers et quelles en sont les correspondances étranges dans ma vie de tous les jours:
Ceci s'est produit il y a quelques mois...
Ma libido est en berne depuis plusieurs années.
Pourtant il fut un moment où celle-ci m'a fortement titillé et je me retrouvais alors dans un état permanent de douce excitation sexuelle; celle-ci se traduisant par une sensation liquoreuse dans le coeur et dans l'estomac et par un sentiment d'amour démesuré pour la Femme.
C'est précisément pendant cette période que les circonstances de ma vie ont offert à mon regard les moments les plus délicieux de mon existence d'homme:
A des moments très précis, comme choisis, et intervenant furtivement je me régalais, sur une période de plusieurs semaines, de l'image de jolies femmes rencontrées dans les rues; et, je vais être cru,... plus précisément de leur postérieur; je vais être salace: quoi de plus réjouissant qu'un postérieur de femme moulé dans un pantalon serré ? Donc je me régalais pendant plusieurs semaines de tels spectacles, toujours à des moments opportuns et bien choisis, c'est à dire dans les meilleures conditions qui soient, et chaque fois, bien sûr, mon coeur bondissait dans ma poitrine, et mon esprit en remerciait l'Univers tout entier. Ce fut une période délicieuse. Qui se termina en apothéose:
Pour faire rapide: j'ai eu l'occasion à trois reprises de me rendre dans une pharmacie de P.......... pour différents achats ou pour renouveler mon traitement. J'ai l'habitude de m'asseoir au guichet réservé aux personnes handicapées. La première fois c'est là que j'ai pris place. La plus jolie des vendeuses est arrivée, se baissant devant les rayons qui me faisaient face, derrière les caisses, et, dans une pose très équivoque elle me présenta son joli postérieur délicieusement moulé dans un pantalon serré. Les deux personnes qui auraient pu surprendre mon regard, au guichet d'à côté, se sont déplacées plus loin dans l'officine, me permettant ainsi de jouir à loisir du spectacle.
La deuxième fois, une ou deux semaines après, la place assise réservée était occupée et on me proposa de m'asseoir, m'avançant une chaise, au guichet d'à côté; la même vendeuse, toujours vêtue d'un pantalon moulant, pendant plusieurs longues secondes est revenue très précisément sous mes yeux renouveler son manège, toujours dans la même position, fouillant dans les rayons derrière les caisses. Je le pris une nouvelle fois pour moi et me régalai du spectacle.
La troisième fois ce fut plus bref et plus furtif mais la même situation s'est produite avec la même personne qui, cette fois là s'est baissée devant moi pour déposer au sol une caisse de médicaments.
Le spectacle était aussi réjouissant et l'opportunité aussi surprenante. Coïncidences, coïncidences !!
Ce fut l'apothéose car, les jours suivants, la pression retomba et je me retrouvais dans des dispositions plus terre-à-terre. La récréation était finie.
G6 22 août 2010
Lendemain du jour où j'ai écrit ce chapitre des fesses serrées dans des pantalons moulants, je lisais dans le livre en cours: « Les Marocains aiment les filles grandes, au maquillage clair, avec de grosses fesses dans des jeans si étroits qu'on ne peut même pas porter de slip » !!!
G7 24 août 2010
Je lisais, quand mon esprit se détacha du livre et je pensais à mon oreille droite bouchée momentanément par du cérumen. Je me félicitais d'utiliser habituellement mon oreille gauche au téléphone ainsi je ne serais pas gêné lors d'appels. Aussitôt la phrase qui suivait était: « je l'ai eu sept fois au téléphone »; alors qu'il n'était pas du tout question de téléphone avant cette phrase.
Je rappelle que je ne peux pas inventer de telles choses.
G8 26 août 2010
Je ne peux pas noter sur mon ordinateur chaque phénomène qui se produit au moment où cela se passe car A.... est dans les parages et elle n'aime pas me voir écrire.
C'est pour cela que je n'arrive pas à retenir les deux coïncidences qui se sont produites aujourd'hui, l'une en lisant, et l'autre en écoutant la télévision. Et la réaction est toujours imminente, une affaire de secondes.
Ce matin du 26 août
Par contre ce matin j'ai noté sur un courrier adressé au Docteur C........ ceci:
« Le jour où j'ai découvert que Dieu ne pouvait être que physique mon esprit était déchiré entre deux tendances. Je devais me départir de mon savoir acquis des hommes qui en appellent à mon coeur en ce qui concerne la place de Dieu dans l'univers, en même temps que s'imposait à mon esprit cette désormais évidence que la métaphysique n'est que pure invention de l' Homme et que le système de pensée de l'Univers est bel et bien physique. L'émoi était tel que j'ai crû en perdre la raison. Tout cela se bousculant dans ma tête, j'étais victime d'une sérieuse céphalée. Puis j'ai définitivement opté pour cette dernière hypothèse. Dieu n'est pas métaphysique, mais l'Univers, où tous les phénomènes sont physiques (même la pensée) a une éthique: «  l'Amour ».
Après cela, je reprends ma lecture et exactement à la fin de la page de reprise je lis:
« L'instruction du coeur est aussi importante que celle de la tête ».
G9 27 août 2010
J'écoutais les informations à la télévision quand je me suis mis à penser à la mésentente qui règne au sein du couple de nos amis G....... et J.... et je me suis rappelé la menace qu'a proférée G....... de tout vendre et de divorcer. A peine arrivé au bout de ma réflexion le mot ''divorce'' était aussitôt prononcé à la télévision.
G10 29 août 2010
Une nouvelle forme de communication est née aujourd'hui que j'appellerai ''correspondance instantanée''. En effet, les mots qui me traversent l'esprit, au moment où ceux-ci sont pensés, sont proférés en même temps à la télévision. Exemple: Pendant le journal télévisé nous parlions de la cuisson des croque- monsieur. Il fut un temps où je les brûlais facilement. Ce jour là A.... me fit remarquer qu'ils étaient cuits à point. « A la longue je commence à comprendre comment il faut les cuire », pensais-je. En même temps que le mot ''comprendre'' se formait dans mon esprit il était prononcé à la télévision. De même pour deux autres mots que j'ai oubliés au sujet de l'ouragan qui a ravagé la Louisiane il y a cinq ans. Et ceci en moins de deux minutes.
G11 30 août 2010
Toutes ces coïncidences se produisent toujours sur des sujets anodins qui ne m'apportent rien de bien concret spirituellement, mais elles s'enchaînent jour après jour inexorablement; à tel point quelles en sont devenues comme une nouvelle respiration.
Celle du jour: Je contemplais les poutres de mon salon et , comme je le fais souvent (c'est une manie qui dénote mon impatience dans cette vie terrestre), je cligne un oeil après l'autre successivement en regardant le décor autour de moi ou différents objets. Ceci m'a permis de comparer la vision de mes deux yeux et ainsi de me rendre compte que je ne perçois pas les couleurs de la même façon à droite et à gauche: je perçois plus sombre et plus vert à gauche et plus clair et plus rouge à droite. J'ai donc remarqué que je voyais les poutres de mon salon noires avec l'oeil gauche et marron avec le droit; pour la première fois aujourd'hui. Noir ou marron?
G12 Ce même après-midi mon petit fils Mathis, regardant à son tour les poutres me demande: « Papi, elles sont noires ou marron les poutres?! ».
Ce même jour
Nous avons quatre chats qui sortent de la maison pendant la journée et que nous aimons bien voir rentrer le soir. Il était cinq heures et demi et j'avais la petite Iona sur les genoux; celle qui est la plus difficile à récupérer, donc, qu'il ne fallait pas laisser ressortir. Je me disais que si Dandy son petit copain se présentait devant la baie vitrée je serais obligé de la tenir à bras le temps de le faire rentrer. Pas plus de vingt secondes après cette réflexion Dandy apparaissait devant la baie vitrée et demandait à rentrer.
Autre
G13 Je venais de passer dans le couloir, devant un pack de bouteilles d'eau et j'admirais la façon dont était conçue l'anse en plastique collée qui permet de le porter. Je m'attardais sur cette réflexion, pensant à la façon dont les machines pouvaient bien s'acquitter de cette tâche et admirant l'efficacité de la colle qui arrive à supporter cette charge. Un quart d'heure après j'étais amené à déplacer le pack d'eau pour le ranger à la buanderie et au moment où j'allais le poser à terre l'anse céda des deux côtés en même temps et le pack tomba. C'est bien la première fois que cela m'arrive,... et à ce moment là!
Toujours ce même jour:
G14 Pendant mon apprentissage ma mère m'a payé des cours de dactylo. Nous regardions avec A.... ''Tant qu'il y aura des hommes'' à la télévision quand mon esprit s'évada et je pensais que, avec le temps et depuis peu, mes performances dans ce domaine (la dactylo), grâce à l'utilisation fréquente de l'ordinateur, se sont nettement améliorées et je commence même à taper de plus en plus efficacement à l'aveugle en regardant l'écran. Revenant au film, la phrase qui a aussitôt suivi ma réflexion était celle-ci à la télévision: ''porte donc ce document au bureau, il n'y en aura pas pour longtemps à le recopier''.

À suivre probablement...


G15 04 09 2010

Il est une heure trente et, la gorge sèche, les muqueuses irritées, ma respiration est gênée, il m'est donc impossible de dormir. La journée d'hier fut propice en événements:
Il est maintenant de plus en plus probable pour moi que Dieu me réserve une fabuleuse aventure en même temps qu'une formidable responsabilité. Au moment où je me sens de plus en plus installé dans mon rôle les événements se précipitent et se précisent de manière forte.
G16 Ce soir nous étions en voiture et nous écoutions la radio quand je pensais au plaisir infini que me suscitera une telle promotion quand elle éclatera au grand jour. Aussitôt j'ai calmé le jeu en me disant que je devrai cantonner ce plaisir à ma petite personne. Aussitôt (trois secondes) à la radio, et par deux fois j'entendis le mot ''infini''.Remarquez, à partir du moment où ce plaisir sera partagé il deviendra par là même infini.
Puis, tout de suite après, une de ces chansons modernes et sans grande envergure fit les louanges d'un certain professeur qui dispense des cours intéressants et se montre proche de ses élèves; bref, comme il a été dit dans la chanson: un prof qui change la vie.
G17 Toujours dans ces pensées ''dangereuses'' je me voyais comme Jésus, Dieu sur terre, mais à un âge plus avancé, paré d'une barbe blanche, comme on aime à représenter Dieu. La boucle est bouclée car j'avais à moment donné de mes écrits banni cette image de Dieu, essayant de prouver aux hommes que Dieu est l'Univers lui-même et qu'il se présente donc sous une forme ovoïde comme celle d'un cerveau. C'est un formidable retour de manivelle: Dieu sur terre porte bien une barbe blanche (comme moi. Ceci dit je ne me mets pas à la place de Dieu. Je ne me ressens pas universel). Le soir même, à la télévision Jean d'Ormesson parlant de son nouveau livre, évoqua l'image de ''Dieu à la barbe blanche''.
G18 Le lendemain 5 septembre 2010. Ce matin nous nous sommes levés très tôt pour le vide grenier de S........ J'ai aidé au transport du matériel et de la marchandise, puis je suis rentré à la maison. J'ai entamé une grille de mots croisés. J'en suis venu à bout sauf pour le tout dernier mot tout en bas à droite dont la définition était: saucisson de Lyon; j'avais les lettres ''ésus''; mais je n'arrivais pas à trouver le dernier mot J'ai regardé la solution qui était ''Jésus''. Le mot m'a sauté à la figure!
G19 09 09 2010
Je termine la lecture du dernier roman de Didier Van Cauwelaert ''Les témoins de la mariée''.
Et je continue à compulser le livre, tout au bout, jusque dans la liste des ouvrages de l'auteur. Poussant plus loin encore je tombe sur un essai de Thomas Drimm ''CLONER LE CHRIST''.
Après cela j'ai connu trois jours d'intense mélancolie...
G20 14 11 2010
Il y a deux mois que je me tais, mais mon aventure a continué de coïncidences en coïncidences pendant ces deux mois.
Un fâcheux désaccord est intervenu entre A.... et moi ce qui m'a obligé à me retirer dans une des chambres du haut; ce qui en un sens est un bien car cela m' a permis de vivre la petite aventure que je vais vous conter:
Contrarié et désoeuvré je me suis précipité dans une librairie pour y acheter le dernier ouvrage de Jean D'Ormesson: ''C'est une chose étrange à la fin que le monde''. Je ne l'ai pas trouvé dans cette librairie qui devait fermer ses portes le lendemain et qui proposait ses ventes avec un rabais de 30 %. J'allais sortir quand la jeune fille m'invita à chercher dans les rayons quelque ouvrage qui m'intéresserait, poussant ainsi à la vente. J'ai fait demi tour sur place, je me suis dirigé vers l'étagère du fond et, sans avoir à chercher j'ai mis la main instantanément sur deux livres: ''Jésus, le Dieu qui riait'' et ''Le secret du treizième apôtre''. C'est précisément le genre de livre qu'A.... n'aime pas me voir lire. Mais justement nous étions fâchés et j'étais seul isolé dans ma chambre. Donc j'étais libre et j'ai pu les lire. Sur ce, je me suis rendu dans une autre librairie où j'ai trouvé le livre de D'Ormesson, ''C'est une chose étrange à la fin que le monde'' (dont il ne restait plus qu'un seul exemplaire), dont les propos étaient dans la droite ligne de mes aspirations.
G20/a Puis, dès qu'il est sorti, je me suis rendu à Perpignan pour y trouver ''Même le silence a une fin'' d'Ingrid Bettancour; « Le silence a une fin »; pour moi cela voulait dire, en fonction de ce que je vis depuis des années, que Dieu est sur le point de s'exprimer enfin, après un silence de deux millénaires; et toujours en fonction de ce que je vis de s'exprimer enfin par mon intermédiaire...(tiens! vous avez remarqué, l'étrange correspondance: de s'exprimer enfin, pour une information pour le moins cruciale?). J'essaye encore une fois? de s'exprimer enfin. (Il faut reconnaître qu'en terme de probabilité c'est inespéré#). Ma vie est faite de ce genre de petites choses, complètement folles pour autrui mais tellement parlantes pour moi, depuis de nombreuses années. #[Sur le papier ces quatre ''de s'exprimer enfin'' coïncidaient exactement en colonne sur quatre lignes, lettre après lettre; alignement parfait et tout naturellement, sans chercher l'exploit].

G21



Je n'ai aucune idée de la façon dont Il va s'y prendre (peut-être serai-je publié?), mais une chose est sûre: Il me talonne.
G22 13 11 2010
En ce moment je lis ''Les derniers jours de Charles Baudelaire'' de Bernard Henri Lévy.
Je viens de me faire retirer une tumeur à l'oreille et j'arbore un beau pansement. Tout en lisant cet ouvrage je pensais à mon oreille malade et me dis que je trouverais amusant de rencontrer plus loin, dans ma lecture le mot ''oreille'', avec peu de conviction vu le genre de littérature à laquelle j'étais confronté. Je n'ai pas eu à attendre longtemps pour être exaucé, et de quelle manière: Le dernier mot du chapitre, en bas de page et trônant à l'exact milieu de la largeur de celle-ci était le mot ''oreille''.J'étais comblé.
Sur la lancée, étant descendu et, regardant la télévision, je me dis qu'en agissant de cette façon (choisir un mot au hasard et attendre de le rencontrer dans le cours de mes lectures), je prenais des risques, juste au moment où le mot ''risque'' était prononcé par la présentatrice du journal.
G23 Ce soir même
Je regardais sur Arte une émission sur la préhistoire. Il y était présenté un fragment d'os sur lequel un petit malin de l'époque (il y a trente cinq mille ans) avait gravé la courbe de la course de la lune dans le ciel sur une année, ce qui représentait, après un colossal travail de patience et pas mal d'intuition, un dessin particulier. Une chercheuse de notre époque reprit le mode d'observation et de recherche de cet astronome ''en herbe'' et réussit à reproduire avec une infime marge d'erreur le même dessin. Le lendemain dimanche, toujours impressionné par la performance de cet ancêtre chercheur je me suis mis à penser à ce petit bout d'os quand j'allume la télé sur la Deux et je tombe sur ''Vivement Dimanche'' qui ne m'a pas intéressé; je zappe alors sur Arte et je tombe aussitôt sur l'émission d'hier, exactement sur le passage traitant précisément du petit morceau d'os gravé par notre astronome ''en herbe''. Ce bout d'émission m'attendait à ce moment-là. Ce genre d'intervention télévisuelle ou radiophonique se produit toujours instantanément; et j'en ai vécu un certain nombre depuis le début de mon aventure mystique.
G24 16 11 2010
La première semaine de mon isolement dans la chambre du haut et, étant dans l'attente d'une réponse des Editions Grasset où j'avais envoyé un manuscrit (ce qui était à l'origine de mon désaccord avec A....), j'imaginais, après que celui-ci eut été accepté et édité, être à la tête d'une petite fortune (je suis humain avant tout) et je me voyais déjà au volant d'une Fiesta toute neuve. J'étais justement en train de lire ''Mémoire infidèle'' d'Elizabeth George qui est un policier. A la page 33 (l'âge de la mort du Christ(coïncidence assez troublante)) j'ai lu à propos de la crucifixion de Jésus: « Mais ils ne disaient jamais qu'il s'agissait d'un assassinat, n'est-ce pas? C'est un sacrifice pour une cause plus vaste. C'est un don de soi, de sa vie pour quelque chose de plus important que la vie. » Ça a mis fin instantanément à mon rêve de Fiesta et contribué à me renforcer dans mon combat mystique. Depuis je remercie Dieu tous les jours pour tous les bienfaits qu'il m'apporte (il m'a toujours mis à l'abri du besoin). Même pour mes vieux jours tout est organisé pour que je ne manque de rien. Il y a tant et tant d'individus qui souffrent mille morts tous les jours; je m'en veux encore et toujours d'avoir eu à moment donné de telles idées de richesse. La suite est celle-ci: (parlant de la Vierge) « Alors elle s'était abandonnée à une foi aveugle en l'existence d'un bien supérieur...Ce bien ne s'était pas encore manifesté. Deux mille lourdes années plus tard, l'humanité attendait toujours qu'Il se manifeste... »
G25 17 11 2010
Dieu peut aussi se montrer léger: Une aventure qui s'est déroulée il y a environ une quinzaine de jours. Je regardais à la télévision un épisode tiré des ''Contes et Nouvelles'' de Guy de Maupassant et qui racontait les péripéties d'un potier industriel qui s'apprêtait à décrocher un marché avec l'armée française pour la fourniture de pots de chambre. Le petit garçon de ce potier était affublé d'une sévère constipation. Tout l'épisode s'est déroulé sur les désagréments de ce pauvre enfant et sur les remèdes à y apporter. Il y était question, bien sûr de purges et de lavements. En plein milieu de l'histoire je fus pris de violentes coliques qui m'ont fait me plier sur mon fauteuil. A la fin de l'épisode je me suis précipité aux toilettes pour y évacuer en urgence une pressante diarrhée. Je n'ai jamais été sujet à ce genre de problèmes intestinaux. Celui-ci tombait bien à propos. La coïncidence était on ne peut plus frappante et des plus légères (la nouvelle de Maupassant était traitée sur un ton badin).
G26 20 11 2010
En ce moment je lis ''Thérèse Etienne'' de John Knittel. Dans le cours de ma lecture mon esprit s'est évadé et je me suis mis à penser à Ingrid Bettancour et au cri qu'elle a poussé au moment où, dans l'hélicoptère qui l'enlevait vers la liberté, elle a appris qu'elle venait d'être libérée. Reprenant le cours de ma lecture, je lisais, deux lignes plus loin: « n'était-elle pas libre? »

G27 Dorénavant je ne vais plus noter ce genre de coïncidences à la portée infime.
Je ne vais plus relater que les faits les plus significatifs.
(Au moment où j'ai écrit ces deux phrases je ne pouvais pas savoir quels développements allaient survenir).
21 11 2010
Justement, comme faits significatifs:
Dans ''Thérèse Etienne'' j'ai lu hier: « Au cours d'une de ses promenades, Gottfried s'avisa de discuter avec Thérèse du cas de l'individu vivant seul en ce monde, détaché de la communauté, exceptionnel et grand. La forme d'existence la plus élevée, disait-il, est l'indépendance: indépendance aussi bien de la pensée que de l'action; être différent de tous ses semblables, plus libre qu'eux et ne se laisser influencer que par son propre tempérament. »
Ceci correspond à mon état d'esprit et à ma situation du moment. Je m'isole du monde, enfermé dans ma tour d'ivoire au premier étage de ma maison. Uniquement influencé par mon tempérament: ''Dieu''.

G28 Hier, A.... se plaignait de ma froideur et de mon manque d'amour et de tendresse envers elle (habituellement nous ne parlons jamais de nos relations dans le cadre de notre vie quotidienne. Nos conversations se bornent au train train du jour le jour). En fait, je n'ai jamais ressenti le moindre élan d'amour pour quiconque (sauf pour A.... dans ma jeunesse et une franche admiration aujourd'hui pour elle à tout point de vue) ni n'ai jamais été demandeur en la matière.
Quelques heures après je lisais dans ''Thérèse Etienne'': « Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je suis venu apporter non pas la paix mais le glaive. Car je suis venu séparer le fils du père, et la fille de la mère, et la belle fille de la belle mère. Et ils seront des ennemis dans leur propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ». Nous faisons chambre à part depuis maintenant un mois et demi. Mais notre entente reste parfaite; des plus cordiales et des plus détendues.
G29 22 11 2010
Je lis toujours dans ''Thérèse Etienne'' D'après Frédéric Nietzsche: « Aussi longtemps que la théorie du surhomme ne sera pas exactement comprise, on ne pourra espérer l'avènement d'un monde meilleur; nous continuerons d'être entourés d'hommes qui offensent la Nature par leur faiblesse, leurs sottises, leurs Églises et leurs défaites . »
G30 Ce même jour:
En préparant la tambouille des chats je pensais que quand, pendant les périodes où Dieu ne se manifestait pas, je connaissais une légère déprime, je comparais cela à un manque d'oxygène. Comme un défaut dans cette respiration spirituelle qu'il m'accorde.
Je pensais à Jésus qui bénéficiait comme moi de cette respiration. Par cette voie il s'est laissé guider jusque sur la croix; jusqu'au dernier moment il respirait en Dieu. Au moment où la croix s'est dressée, Dieu s'est tu définitivement, le laissant de plus dans sa douloureuse position de crucifié. La mission était accomplie. Dans le silence Jésus connut alors cette même déprime qu'il exprima par ces paroles: « Père! Père! Pourquoi m'as-tu abandonné? »
En ayant fini avec la tambouille, je reprends la lecture de ''Thérèse Etienne'' et je lis en début de chapitre: « J'appartiens à l'ordre de Saint Augustin, ce Saint qui a dit: ''Mon âme est troublée tant qu'elle n'a pas trouvé son repos en Dieu.'' »
Effectivement, quand Dieu se fait moins présent, ce défaut de respiration, trouble mon âme. Et ce n'est pas la prière qui me rapproche de Dieu, je ne prie pas.
G31 Cinq minutes plus tard
Toujours dans ''Thérèse Etienne'' dès la reprise de la lecture et en début de chapitre:
« Un sentiment d'extase emplissait son âme. C'était l'extase de la victoire gagnée, au dedans de lui même, sur les puissances ténébreuses. Il était enfin libre! Terriblement libre! Il lui semblait qu'il se réveillait d'un sommeil hypnotique. Une corde pieuse vibrait en lui. ''Papa!'' se disait-il, ''on va enfin te rendre justice. La loi des hommes va réparer le tort qui t'a été fait. Le crime sera expié et bien expié. »
Rien à ajouter!

G32 Sinon ceci:

Dieu a créé l'âme à son image
Le corps humain est parcouru de courants électriques générant des ondes magnétiques ( Je pense plutôt que les ondes magnétiques génèrent les courants électriques). Le corps humain est constitué à 65% d'eau. La composition de l'eau est H2 O, c'est à dire deux tiers d'hydrogène. Dans le cerveau, ces ondes magnétiques dont les vecteurs sont les photons entrent en interaction avec les atomes d'hydrogène, ce qui crée la pensée.
Dans l'Univers les ondes magnétiques qui inondent l'univers, entrant en interaction avec les atomes d'hydrogène (celui-ci y étant en quantités phénoménales) génèrent la Pensée Universelle: ''Dieu''.
Ces deux phénomènes, étant de même nature sont interactifs et connaissables l'un par l'autre dans certaines conditions..

Mais ça ne s'arrête pas...

G33 28 11 2010
Aujourd'hui je lis dans ''Le secret du Temple'' de Paul Sussman:
«  G à sa soeur Esclarmonde, salutations »... Leila, sd est l'abréviation de salutem dixit, « il dit salut ». Le temps me manque et le récit de la façon dont j'ai découvert cette grande chose devra attendre que je sois revenu de l'autre côté de la mer...Ici l'ignorance et la bêtise sont telles qu'elle serait détruite, ce qui constituerait une perte grave car c'est une chose fort ancienne, d'une force et d'une beauté insignes. J e quitterai Jérusalem avant la fin de l'année »...
« ...Esclarmonde est un prénom médiéval français utilisé dans la région du Languedoc, à ma connaissance ».
G34 06 12 2010
Aujourd'hui je lis dans ''le premier jour'' de Marc Lévy: « Il suffit parfois de regarder au plus près pour voir ce qui au loin nous échappe ». Pour répondre à mon explication de la pensée humaine et de la Pensée Universelle. Dieu en quelque sorte!
Plus loin dans le même livre:
« Cette écriture nous apprend qu'il y a de cela longtemps le monde aurait été dissocié en plusieurs morceaux et qu'il serait du devoir de chacun d'en retrouver les pièces afin de les rassembler. Ce n'est que lorsque l'homme aura accompli cette mission que le monde dans lequel il vit sera parfait ».

Mes lectures me sont proposées de façon bien ordonnées. N'est-ce pas?
Et ça continue!!
G35 11/12/2010
Ce soir, je lis dans le Nouvel Observateur: « Il dresse un tableau au vitriol de la société Colombienne et de son oligarchie. La Colombie souffre-t-elle toujours d'un mal sans remède? »
Je pensais en moi même: Le remède c'est Dieu quand il aura repris le contrôle de la situation. Plus loin je lisais:  « Ce n'est pas que la Colombie soit un mal sans remède, c'est plutôt la vie. J'ai pris le titre à Sainte Thérèse d'Avila qui dit que notre mal est sans remède. Elle , elle choisit son remède en Dieu ».
G36 Ce même soir
Je me réveille à minuit moins dix et, à mon habitude je descends manger un morceau de fromage, ce qui m'aide à trouver le sommeil. J'allume la télévision et aussitôt apparaît à l'écran Sean Connery en commandant d'une compagnie de colons Anglais capturé par une tribu indienne et qui est sur le point de se faire massacrer par ces autochtones qui, voulant le transpercer d'une lance, lui arrachent la chemise et, découvrant sur son torse un pendentif représentant les emblèmes de leur divinité, tombent aussitôt à genoux devant lui et, se prosternant, s'écrient:  « Le fils est revenu!! ». Quelques images plus loin, Sean Connery rendait la justice dans cette communauté. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien, mais comme d'habitude ceci s'est produit exactement au moment où j'ai allumé la télévision, et de plus à une heure indue comme cela s'est déjà produit plusieurs fois.

Et je suis sûr que j'en verrai d'autres...
G37
Autres particularités:
Dans le cours de ma vie je me suis fait quelques réflexions assez significatives:
pendant mon adolescence: « Je ne serai jamais un Saint. » et, « Je ne serai jamais un prophète. » Plus tard dans ma vie d'adulte, étant au travail et regardant l'agitation dans la rue, je me suis dit: « Je n'ai rien fait pour le monde. » Recevant tous les matins dans ma boutique une jeune femme, sommité du village, dont le visage me ravissait, j'ai pensé un jour en sa présence: « Pour un sourire de toi je me ferais ascète. » (Et, plus tard, à ma façon, je le suis devenu). J'étais déjà engagé sur la bonne voie.
Aussi: au tout début de ma vie d'adulte j'ai consulté un psychologue pour je ne sais plus quels problèmes et je lui ai sorti tout de go: ''je comprends les systèmes''. En effet, mon esprit logique et rationnel me conduit fréquemment à comprendre d'emblée le fonctionnement de certains phénomènes de la vie courante dans leurs rouages.



H/ PREMIERES SENSATIONS
Je vais vous conter l'histoire extraordinaire de ma première rencontre avec «''l'Essence du Grand Univers'' (ne vous moquez pas et tentez de comprendre).
...Depuis que les Curés m'ont parlé de Dieu, j'ai vécu en étant convaincu de la réalité d'une vie après la vie terrestre. Ceci n'impliquait pour moi aucune contrainte; sinon de ne pas faire le mal; ce qui était facile vu mon éducation. En fait j'ai vécu en balance entre vie métaphysique et vie terrestre, sans m'accrocher ni à l'une ni à l'autre. Je l'explique à moment donné dans mes écrits: ''j'ai vécu en zombie''. Mon espoir n'avait d'attache nulle part. En fait je ne nourrissais aucun espoir d'aucune sorte. Une seule contrainte m'était imposée: ma force de travail. Et il faut reconnaître que là, j'avais du mérite: grandes souffrances physiques vu mon état de santé; tracas quotidiens avec le matériel vétuste et défaillant avec lequel je travaillais; tensions permanentes avec le personnel (beaucoup de jalousie). Mais le pire est que je n'ai jamais aimé mon métier; on peut même dire que je l'abhorrais. Je me levais tous les matins à des heures plus que matinales (voire nocturnes, quelques fois avant minuit) en pestant; mais je m'en acquittais avec le plus grand professionnalisme. Il me fallait bien du cran car mon travail fut toujours à flux tendu; j'étais sans cesse à la limite de la rupture en ce qui concernait la fabrication; c'était la course à tout va. La souffrance, donc, était immense et permanente mais j'avais pourtant une grande foi en ma force de travail; fréquents étaient les jours où j'alignais quatorze, seize ou dix huit heures. Cette force de travail qui m'a permis de bien vivre; donc, je ne devais rien à personne; tout ce qui faisait ma vie m'appartenait bel et bien. Je vivais alors sur cette ligne ténue que constituait mon pauvre être malmené. Je n'avais de rancoeur pour quiconque. Même mes parents que je considère comme étant à l'origine du ratage de ma vie (uniquement par manque de preuves d'amour) qui eût pu être tout autre (professionnellement s'entend). Tout était clair dans ma tête: j'étais doué de vie et j'y fonçais tout droit sans jamais m'être posé la moindre question. Mon psychiatre a appelé ça ma force intérieure.
H1
Puis, un jour, aprés presque trente ans de cette vie tourmentée, ayant traîné ma peau jusqu'à S------- dans une maison cossue et agréable à vivre, je me suis pour ainsi dire posé. Et la première question importante pour moi, celle qui s'est imposée à mon esprit, fut: ''qu'est-ce que le temps'' ?
Je me mis donc à écrire, élaborant, au fur et à mesure des pages, un principe selon lequel le temps présent est seul réel, ''palpable ''. Fi du passé et du futur qui ne deviennent plus pour l'un que l'expérience et pour l'autre projection de la pensée. Nous vivons dans un présent éternel. Je précise toutefois que Dieu pour le moment n'avait rien à voir là dedans. Et, petit à petit et, tout naturellement, mon récit glissait vers la philosophie. Philosophie dont je n'avais jusqu'alors aucune notion et dont je ne connaissais même pas la signification du terme. Cette période s'étala sur un laps de temps de deux ans. De quarante trois ans à quarante cinq ans. Et c'est à partir de là que se manifesta l'Essence du Grand Univers:
H2
Nous étions un noyau de quatre amis au sein du syndicat des artisans ---------- des P.O. qui exercions de Port-Vendres jusqu'à Elne en passant par Collioure et Argelès. Nous avions sensiblement le même âge et nous nous connaissions tous plus ou moins depuis plusieurs années, sinon depuis l'adolescence. Bref, nous étions très soudés et connûmes en compagnie de nos épouses des moments que je qualifierai d'agréables à franchement hilarants. Nous étions soudés au point de nous entre-aider dans la difficulté(maladies). Le temps passa jusqu'à ce que l'un d'entre nous, Henri pour le nommer, décède à quarante trois ans. Dès lors, finies les sorties et les vacances annuelles entre amis. Chacun se replia sur soi et nous n'eûmes plus que quelques repas ensemble.
H3
Jusqu'au jour où, à l'approche de mes quarante cinq ans et, finissant la saison, je suggérai à A... de proposer d'organiser cette fois ci des vacances entre femmes; car nous ne pouvions imposer à Andrée, la veuve d'Henri, un voyage à l'étranger en couples. Donc, ceci se mit en place et ces dames projetèrent de partir pour les Baléares le dix octobre 1994, le jour de mes quarante cinq ans. A l'occasion de mon anniversaire, ce dimanche(ou samedi) dix octobre, Annie et sa cousine Françoise m'offrirent chacune un livre traitant pour l'un de l'existence des anges gardiens et pour l'autre, titré ''Les thanatonautes'', de certaines pratiques d'étudiants en médecine leur permettant de
vivre des expériences extra-corporelles et d'approcher ainsi les limbes. C'était un roman, bien sûr! Mais le ton était donné pour cette semaine qui allait s'avérer des plus mystiques.
Un autre signe plus important encore: quelques années auparavant j'avais coincé mon alliance à la poignée d'une porte et, tirant très fort, je l'avais tordue. M'étant blessé au doigt, et, vu l'état de celle-ci, je la retirai et la mis de côté. A..... n'appréciait que moyennement de me voir sans alliance. Et donc, ce fameux dimanche dix octobre (ou samedi ?) jour de mes quarante cinq ans, quelques longues années après l'épisode de l'alliance, elle m'en offrit une nouvelle.

H4 Une chose curieuse à signaler: elle avait demandé au bijoutier d'y graver à l'intérieur la date de notre mariage: le quatre octobre 1969. Étourdi, ou ayant mal compris, celui-ci a gravé ''4.10.1949 '' , ce qui est six jours avant ma naissance...Comme si Dieu, ayant attribué mon âme à mon corps ce jour là, scellait ainsi notre union éternelle et me le faisait savoir; comme il n'a pas manqué de m'habiter toute cette semaine durant laquelle je me suis retrouvé seul, à la maison, confronté à la fin du premier volume de mes écrits ''philosophie au ras des pâquerettes''. Une semaine pour le terminer pendant laquelle j'étais dans un état inhabituel: manquant d'appétit je n'absorbais que de l'eau pétillante qui calmait cette sensation nauséeuse qui m'a taraudé tout au long de toutes ces journées. Toutes les actions que j'entreprenais alors étaient comme préparées à l'avance, ou étaient accompagnées de faits directement liées à elles et qui en constituaient un prolongement. Aussi bien pour la rédaction de ce premier tome dans lequel, vers la fin, ayant fait un tour rapide vers la philosophie, ''l'Essence du Grand Univers'' (Dieu) a commencé à pointer son nez. Cette dernière journée mon âme entière était tournée vers le Très Haut. Mes écrits en sont le reflet dans les dernières pages de ''Philosophie au ras des pâquerettes''. Écrits qui virent leur fin en ce dimanche (ou samedi) 17 octobre 94 (exactement au moment d'aller récupérer ces dames à l'aéroport); écrits dont les envolées finales m'ont amené à l'extase (sensations d'une forte jouissance sans aucune manifestation physique, une espèce d'osmose avec l'Univers). Après cela j'étais forcément dans une très grande excitation et le fait que Dieu (nommons le) ait daigné s'adresser à moi m'a promu et je me suis alors senti investi d'une mission.
H5
De janvier 95 à janvier 1998, période pendant laquelle je rédigeai et mis au point le troisième volume de mes écrits '' et l'Amour!? '', le plus édifiant à mon sens, je continuais à vivre de telles manifestations consistant en un accompagnement de mes actes jusqu'à une confirmation immédiate de mes pensées les plus simples comme les plus abouties par une correspondance exprès avec des faits ou des paroles émanants de la télévision ou de la radio. Un exemple:
Je consultais chez le Docteur L........, psychiatre à Perpignan à qui j'exposais régulièrement mes émois, auquel je donnais à lire mes écrits et chez lequel je me sentais imparable dans mes dires et dans mes affirmations. Le problème, c'est qu'en sortant de chez lui, je reprenais pied avec la réalité et je redevenais conscient de mon pauvre état d'humain tourmenté. Aprés une de ces visites je rentrai donc à la maison au volant de ma voiture, dans cet état d'esprit, tout en écoutant Léo Ferré à la radio. A moment donné je repris pied dans mes sensations et, fort de mon expérience, je tapai sur le volant en affirmant très fort dans mon esprit mes relations privilégiées avec Dieu. Aussitôt Léo Ferré chanta: ''cette parole de prophète je la revendique''. Voilà comment ce système a fonctionné pendant six ans; et plus tard encore jusqu'à aujourd'hui; et ça devrait se perpétuer. Pâques et Noël sont plus propices à ces manifestations. Mais là, ce sont plutôt des tracas ou des souffrances accrues. Tout comme le jour où je décidai d'aller confesser les pêchés de toute une vie chez le prêtre de S........; je pris ma voiture et, sur le chemin de l'église allumant ma radio, j'entendis aussitôt ces paroles: ''quelques curés'', qui m'ont sauté à la figure. Je n'ai pas pris garde au reste de l'émission, j'étais édifié. Je connus ce genre de signes plusieurs fois par semaine et parfois par jour avec une plus ou moins grande intensité. Ceci a duré six ans. Dieu était là tout près qui m'accompagnait; il y avait de quoi se faire des idées et de quoi me prendre pour plus que je n'étais. Et encore pas plus tard qu'en cette période de pâques 2009.
H6
Voilà en deux pages le résumé de plus de quinze ans de ma vie. Je ne suis plus le Christ (?) (ma première prise de conscience au tout début de mes sensations m'ont fait m'écrier devant mon épouse: « je suis le Christ! »; déclaration que j'ai réitéré à plusieurs reprises devant mes médecins depuis seize ans) mais je reste édifié quant à la provenance de tous ces faits. Et je peux vous assurer que, quelle qu'elle soit, ma mort sera douce. Ma vie n'est que souffrance et j'en fais don à A.
16 / 02 / 2011 Ce jour A.... a pris plaisir à me passer au doigt l'alliance de notre mariage. Dorénavant j'arbore deux alliances à l'annulaire avec l'accord d'A... sans qu'elle en mesure la portée.


I/ REVELATIONS SUR DES CIRCONSTANCES DE MA VIE;
Toujours constant dans mon humeur, n'étant plus jamais en surégime ( je suis constant dans ma connaissance de ces ''choses'' mystiques, toujours imprégné par elles et donc mon humeur ne connaît ni hauts ni bas ); je n'en continue pas moins à vivre de temps en temps des coïncidences et des moments que je qualifierai de ''faveurs'' qui touchent mon coeur ( liquéfaction immédiate) toujours dans ce même état d'esprit que je qualifierai maintenant de neutre. Je ne prends pas la peine d'expliquer ces phénomènes, ils resteront à jamais incompris et rejetés par quiconque.
Je ressens tout de même le besoin de préciser certains faits troublants qui, toutefois, jusque là, n'ont pas ému mon psychiatre:
Je suis né 40 ans, jour pour jour après mon père. ( 40 ans est la période des générations des prophètes dans la Bible )...
...Le 10 10 1949. ( 101 étant le symbole de Dieu encadrant L'Eternité ). Un symbole bien sûr!
Je suis né dans la seule maison dans mon village où était scellé, sur son pignon, un chérubin en prière. Pour cause de vétusté, descellé, et donc risquant de tomber ce chérubin a été déposé par les services de la mairie.
A la vente de l'immeuble, qui appartenait à ma tante, et après des travaux de rénovation, le chérubin n'a pas été remis en place. Sans que j'intervienne en quoi que ce soit, mon épouse s'est fait un devoir de le récupérer, et donc cette statue est maintenant chez moi, à S........., remisée dans la chambre de ma fille ou elle continue son oeuvre de protection ( coïncidence ou lien ? ). Elle avait été mise en place lors de la construction au début du siècle dernier par l'entrepreneur qui avait fait une chute d'une hauteur d'un troisième étage; chute miraculeusement sans gravité.
I/1
Ajoutez à cela l'épisode de mon alliance que vous connaissez...
Les signes ou les coïncidences s'enchaînent sur une période très courte ( quelques minutes ou une heure ou deux; parfois plusieurs jours de suite ); ce qui ne peut me tromper et que je ressens directement au creux de la poitrine. Les dernières, pour la forme, il y a deux jours: Je lisais sur mon canapé. J'interromps la lecture et décide d'allumer la télé, fortuitement car je sais qu'à cette heure de l'après-midi il n'y a rien d'intéressant. La télé se met en route précisément sur ces mots: '' Jésus dit à Lazare''. Constatant qu' effectivement rien ne m'intéressait j'ai éteint la télé. Peu de temps après, je ne sais plus à quelle occasion, je décide de rechercher sur le dictionnaire ce qui est dit sur Flavius Josèphe. J'ouvre le dictionnaire, au jugé et je tombe sur la première page des j. Je continue mon investigation en ouvrant encore au jugé et je tombe pile sur la page de Josèphe sur la rubrique duquel il est dit: report à Flavius. Je tente de me reporter dans les f et là encore en deux ouvertures je tombe pile sur la bonne page. Ce phénomène n'est pas nouveau pour moi, il s'est déjà produit à plusieurs reprises. Et très souvent de façon ciblée, souvent à la recherche d'un fait religieux; et même si je recherchais autre chose qu' un fait religieux un de ceux-ci s'imposait à moi. Ça s'est reproduit plusieurs fois au cours de ma vie... Un peu plus tard, ce même jour, je commence la lecture d' un nouveau livre où, au bout de la deuxième page, il est dit textuellement:
Le langtan [(?)] ce n'est pas seulement la langueur où nous plonge le souvenir d'un bien perdu, l'attente du bonheur qui tarde. Ce n'est pas seulement la nostalgie d'un coeur qui meurt de ne pouvoir nommer ce qu'il adore. C'est encore, et surtout, le désir qui nous porte à sortir de nous- même...Le langtan est partout en Suède: dans l'aspiration perpétuelle au mysticisme, dans la muette patience de l'amour, dans la gravité d'un Gustave-Adolphe,... etc. C'est exactement ce qui caractérise mon état d 'esprit dans cette ''aventure''. Je le vis avec endurance et confiance.
I/2
Voyez le fonctionnement de ce qui me tient depuis maintenant quinze ans et qui me talonne sans cesse. Je passe des périodes stériles pendant lesquelles j'ai appris à être patient; puis intervient une période plus ou moins longue de messages ou de coïncidences. Toujours dans le même état d'esprit, toujours délicieusement ''surpris'' par l'événement qui me prend au dépourvu.
Je ne sais pas où tout cela me mènera mais je suis dans la certitude de vivre une aventure exaltante et extraordinaire tout en restant moi-même ordinaire mais très éveillé.
Tout ceci m'est-il destiné très personnellement, ou l'aventure se poursuivra-t-elle hors de ma vie ? Sinon, pourquoi tant d'insistance ? Le plus souvent avec des faits anodins. J'évalue à plus de trois cents depuis quinze ans le nombre de ces interventions. Comme si je vivais en permanence au sommet de ma bipolarité sans maintenant plus aucune exaltation. Une quiétude extrême. L'ataraxie !



J/ Bânnisons de nos vies les rêves inaccessibles et destructurants dans ce monde sans avenir positif et faisons de chaque petit plaisir quotidien, enfin, une vie de rêve.

Au Docteur C......
Le 04 / 06 / 2010
Je l'affirme,... ma vie est digne d'intérêt. J'y ai déniché ce que beaucoup appellent Dieu mais que je me bornerai à nommer '' La Force Du Grand Univers ''. En effet Le seul nom de '' Dieu '' qui effarouche les non croyants est indissociable des religions monothéistes lesquelles, par leur rigueur et leur attitude statique dans leurs doctrines, vont à l'encontre de la recherche du bonheur sur
Terre et d'un bon usage de la sexualité. Car en fait, le sens de la vie n'est-il pas, avant tout, la décontraction des individus dans ce qui se doit d'être la recherche du bonheur? Notre passage sur Terre ne peut avoir d'autre but. Fi! de la rédemption, fi! du Paradis promis à tous les croyants. Détournons nous de ce Dieu qui nous écrase et portons aux Nues l'Individu. Considérons-le comme un autre nous-même, digne de respect et efforçons-nous par là de participer à son bonheur terrestre.
J1
Je suis tout à fait conscient du caractère utopique de ma philosophie vu l'incommensurable gâchis que génèrent les comportements des hommes sur notre Terre. Incompris, et dans l'incapacité de me faire entendre, je me replie donc sur moi-même et, dorénavant, je refuse la communication avec tout être humain.

Dans sa dimension terrestre ma vie ne peut intéresser quiconque qui ne soit averti. Pourtant, déjà là elle est hors norme. Je vais faire des révélations la concernant en essayant d'y intégrer un fil rouge qui a été ma force dans toutes les épreuves que j'y ai traversées...

Sachez tout d'abord qu'une certitude est ancrée en moi, comme l'encre qui imprime le papier et qui est en quelque sorte en osmose avec lui pour délivrer son message; une force intérieure, une Foi en moi, malgré tout ont imprimé dans ma vie une aventure dont l'espoir qu'elles suscitaient m'a pourvu d'une grande capacité à encaisser qui m'a soutenu dans les moments les plus difficiles aussi bien du point de vue physique que du point de vue mental ou psychique. Et, comme l'encre qui imprime le papier, cette certitude, cette force, cette Foi ont fini par écrire mon histoire... spirituelle celle-là; mais elle viendra beaucoup plus tard.
J2
Tout a commencé le jour de ma naissance; comme pour tout un chacun tout commence là bien sûr.. J'atterris dans notre monde en troisième place d'une fratrie de six enfants. Sans y être houleuse le moins du monde, l'ambiance n'y était pas des plus réjouissantes, très plate pour ainsi dire. Et beaucoup vous diront que la troisième place dans ce domaine n'est pas forcément la meilleure. D'autant plus que, affectivement, je me suis senti privé de toutes les attentions qu'un petit être est en droit d 'attendre de ses proches; autant de ses parents que de ses frères et soeurs. Pourtant je me suis forgé une carapace qui m'a permis de ne pas souffrir outre mesure de cette situation: depuis mon plus jeune âge, ayant compris que je n'avais rien à attendre de la société proche de moi, je me renfermais dans un cocon protecteur, replié sur moi même. Bien sûr ce manque de communication avec autrui a laissé des séquelles: je suis un indécrottable introverti.
J3 Ne sachant pas user de l'arme de la parole, je me contente d'écouter et de regarder la vie se dérouler autour de moi. Je n'ai pas non plus la faculté de sonder les âmes ni d'analyser les faits, et donc je suis passé, pour beaucoup de ceux qui m'ont côtoyé, pour un parfait imbécile, un demeuré, au moins dans certaines situations. En société je suis effectivement effacé, emprunté, muet, inexistant pour tout dire; avec d'autant plus, affiché sur mon visage, le sourire béat de l'idiot du village. A de rares exceptions près ça ne m'affectait pas pour autant. C'était mon sort, je devais l'accepter; et je l'acceptais. Ainsi je traversai ma vie comme un zombie du moins en ce qui concernait mon affect; insensible à mon environnement, fermé à toute communication humaine.
J4 L'opinion qu'avaient de moi ma famille, mes amis et plus tard mes collègues Présidents de syndicats à la chambre des métiers quand j'assurais la présidence du syndicat des patrons ---------- des P.O., n'avait sur moi nulle emprise, ne m'occasionnait nulle gêne. Je dois tout de même dire qu'à ce poste je fis de mon mieux et ai permis au moins une avancée significative (par une simple décision) dans la marche en avant de cet organisme durant les neuf années de mon mandat. Mais même cela n'a pas allumé en moi la flamme d'un quelconque réveil. Ainsi, j'avançais dans la vie, handicapé de l'esprit, ne progressant nullement en aucun domaine si ce n'est dans l'exercice de mon métier.
Mon sort était scellé dès mon enfance.
J5
Au temps de mon adolescence, isolé dans mon cocon douloureux, dépourvu d' affect ( je ne ressentais nul besoin d'affection et je n'étais attaché à personne ) et gravement défavorisé par cette impossibilité de communiquer avec autrui, en l'occurrence avec les filles, je ressentais forcément un manque. Cette situation dura cinq ans; de l'âge de onze ans, lors de l'éveil de ma sexualité, jusqu'à l'âge de seize ans où j'ai pris conscience de mon amour naissant pour une jeune fille. Cette jeune fille est devenue ma femme qui ne m'a jamais délivré un message ni esquissé un geste d'amour ( même à ça j'ai survécu ) jusqu'à ne jamais me dire qu'elle m'aimait. Je ne lui en ai jamais tenu rigueur et nous formons toujours un couple soudé car, nous étant adaptés l'un à l'autre, nous regardons tous deux dans la même direction. L'Amour peut tout.

J'écris ces lignes en toute lucidité hors de toute phase maniaque. Mon histoire, depuis plus de quinze ans maintenant m'a appris la sagesse et la plus heureuse pondération.
J6
En découvrant le fonctionnement de l'Univers, du moins en ce qui concerne la pensée et la portée de l'éthique de vie j'ai atteint mon Nirvana; j'ai réalisé ma métanoya.
1° « Dieu » a copié l'Âme à son image car les deux ne sont que ondes magnétiques confrontées à des atomes d'hydrogène; là est la pensée.
2° L'éthique de vie nous impose de vivre sur terre comme nous nous comportons pendant l'amour. La qualité des préliminaires détermine l'intensité de l'orgasme; les plaisirs que nous donnons ou que nous accordons à notre coeur durant notre vie, déterminent l'intensité et la qualité de notre vie après mort. La petite mort qu'est l'orgasme porte donc bien son nom comparée à la mort définitive. Ce nom de '' petite mort'' n'est pas anodin.

Une vie de souffrance autant psychique que physique (j'ai abhorré mon travail; et mon réveil quotidien à quatre heures, quand ce n'était pas minuit ou dix heures du soir, étaient un poids supplémentaire), ainsi qu' une réflexion de plus de six ans m'ont inéluctablement mené à ces conclusions qui n'ont pas été faciles à admettre; elles ont été imposées malgré moi à mon esprit. Je les considère maintenant comme la seule réalité et je m'y complais tous les jours. D'autant plus que je suis venu à bout de cette libido qui fût la mienne durant cinquante ans et qui a été tous les jours une torture ( j'étais obsédé sexuellement; ce fut dur à vivre ).

Voyez! Une souffrance extrême à différents niveaux ne peut être stérile. Elle a constitué pour moi la voie vers la vérité.
J7
Ma constante dans la vie a été de serrer les dents quoiqu'il m'arrive (et j'en ai connu des vertes et des pas mûres tout au long de ma vie professionnelle: grande mésentente avec tous mes employés ( due à beaucoup de jalousie ) et continuels conflits avec eux; tout au long de ma vie professionnelle) ainsi qu'une croyance sans faille en ma force de travail ( il me fallait bien ça pour persister dans l'adversité ). Sont-ce là les prémices d'un futur schizophrène ou d'un bipolaire?
J8
Je ne suis pas schizophrène?! Nous sommes d'accord!
Vous me dites bipolaire, mais après une longue période exaltée et une longue période dépressive que j 'ai surmontée grâce à ma Foi inébranlable induisant une force de caractère hors du commun, je suis actuellement dans une phase de repos active: en effet je connais des phases de communication avec ce que je préfère appeler maintenant les forces de l'Univers qui sont ce que j'ai toujours connu depuis maintenant quinze ans: des pensées très fortes sur des sujets apparemment banals lors de mes lectures et qui étaient confirmées par la lecture des phrases ou paragraphes suivants traitant exclusivement de ces pensées très fortes; et jamais dans le sens lecture-pensées. Ainsi que d'autres phénomènes plus physiques ceux-là, très physiques même et qui se manifestent lors de mes phases réceptives comme pour en accentuer l'effet. Ces phénomènes surviennent encore maintenant, à des fréquences beaucoup moins soutenues qu' auparavant; mais lors de ces rémissions plus ou moins longues je ne connais pas de phases dépressives; Même pendant les courtes rémissions de ces communications qui me viennent de '' l'Au-Delà'' ma Foi reste intacte et ma détermination à survivre et à continuer à vivre dans le sens impulsé par ces communications ne faiblit pas.
Quand j'y pense, hors phase maniaque ( il y a longtemps que mon unique phase maniaque est terminée ) , mon coeur en jouit immanquablement.

J'écris ces lignes en toute lucidité hors de toute phase maniaque. Mon histoire, depuis plus de quinze ans maintenant m'a appris la sagesse et la plus heureuse pondération.

Je n'ai plus grand chose à dire maintenant.
Vous êtes mon seul confident qui semblez manifester un certain intérêt à l'histoire de ma vie. Ce que je vis est réel et ne peut être le seul fruit de ma pensée que vous supposez malade.

Ni bipolaire, ni schizophrène.
Je pense que j'aurais été plus à ma place parmi les ascètes hindous
ou les moines tibétains. Ma vie a constitué mon cheminement vers la
Vérité.

Merci de votre écoute et de votre compréhension.

J9
le 08 / 03 / 2011

Je profite de cette place dans mes écrits pour préciser certains faits:

J'ai toujours affiché une constante dans ma tête qui était une grande confiance en la vie.
Pourtant dans cette vie justement, je n'ai pas toujours été confiant; en effet, à quatre reprises j'ai été franchement déstabilisé et, connaissant là mes périodes les plus douloureuses, j'ai connu des moments de folle panique (moi que rien n'atteignait):

Au lycée, première panique complètement déstabilisatrice, lors de ma première leçon de physique.
Deuxième panique, tout aussi violente, lors de ma première leçon de philosophie.
Troisième panique, lors d'une réunion professionnelle (devant faire la preuve de ma compétence) en chambre de métiers, à laquelle j'ai dû me soustraire (tremblements, sueur intense, respiration difficile, etc.).
Quatrième panique, lors d'un congrès National de la P... féminine, organisé par ces dames des PO et où j'entrais en scène en tant que Président départemental. Je devais accompagner, lors de la réunion d'accueil de ces dames, le Président national; je ne me suis pas senti prêt pour cette confrontation, et je m'éclipsai lâchement; ce qui m'a forcément été reproché lors du banquet du soir par l'une des participantes qui, ayant reconnu en moi le Président du Syndicat de Perpignan, m'a asséné tout de go: « vous m'avez déçue ».
Il ressort de tout cela, après les derniers éclairages de ma vie actuelle, que je n'étais pas prêt à affronter ces différents thèmes qui ne devaient surtout pas polluer mon esprit, et ces différentes responsabilités qui, un jour, m'incomberont.
Pardonnez ces bribes de textes hachées et désordonnées qui peuvent rendre la compréhension laborieuse et ardue. Mon Editeur décidera en dernier ressort de la meilleure option à adopter.


K/ Décembre 2008

Le fil de ma vie

L'Esprit sur terre est à la recherche de l'osmose avec le système universel et cherche à tout prix à s'en rassurer.


Je vins au monde grâce à Dieu; ou bien à cause de Lui; ou bien encore par le plus pur des hasards. Quel est le sentiment qui prédomine dans le monde? A mon avis la grande majorité des hommes croient en un Dieu qui, pour la plupart, leur est propre et avec qui ils ont d'intimes relations. Certains le louent, d'autres, encore sceptiques attendent d'en savoir davantage. Ceux qui n'y croient pas vivent sur Terre dans la matière et pour la matière qui leur est si chère et, effarouchés, taxent de prosélytes les ''illuminés'' qui osent aborder le sujet; ''DIEU'' dérange ces terriens-là si attachés à la Terre tellement rassurante sous leurs pieds.
K1
En ce qui me concerne, mon enfance ''bercée'' de catéchisme m'a plongé dans l'indifférence quant à l'existence de Dieu. Vous me direz qu'à cet age là beaucoup de gosses sont dans mon cas. Dieu leur passe au dessus de la tête, ils ont bien autre chose à penser. Je dirais cependant, en ce qui me concerne, une indifférence totale; en tout cas, nulle crainte. Cependant, je concevais l'idée d'un Dieu bon, mais je ne pouvais me résoudre à croire en Jésus. Curieusement il n'existait pas, bien que la Chrétienté tourne autour de sa personne et que l'Église ait été fondée à sa gloire. Je ressentais comme une confiance inconsciente pendant les premiers temps de ma vie d'adulte; rien de tel pendant mon enfance et mon adolescence).
Je n'ai donc pas changé d'optique lors de l'adolescence; pas plus que dans la première partie de ma vie d'adulte. Un fait cependant est à remarquer : mes souffrances morales (dues au rejet que j'avais de mon métier) et physiques sont apparues lors de mon entrée dans le monde de l'artisanat (première manifestation curieuse, cependant, lors de ma scolarité à Narbonne, au collège Beauséjour, vers l'âge de quatorze ans: nous nous rendions, en rang par deux, longeant la route, au stade situé à un kilomètre et demi du collège (j'étais en queue de file) quand soudain j'ai ressenti une vive douleur, en même temps, comme un coup de poignard, à chaque pied (au niveau du cou de pied), douleur qui m'a obligé à interrompre ma marche plus d'une minute. A mon avis, ceci était la première manifestation; je ne l'ai compris que beaucoup plus tard, bien sûr.
K2
J'ai quitté l'école car tout cet enseignement devenait trop lourd pour moi, trop dur à assimiler: la philosophie, la physique...c'était trop abstrait pour mon petit cerveau peu enclin aux études. Je quittai donc le lycée pour me réfugier dans un monde qui allait devenir ma torture : Le monde de l'artisanat. Je l'ai abhorré dès le premier jour et ceci jusqu'à ma mise à la retraite. Je l'ai pourtant exercé avec le plus grand sérieux et avec des tonnes et des tonnes d'abnégation. Bien sûr ceci a retenti sur mon humeur et j'étais très soupe-au-lait, très atrabilaire. À la moindre contrariété je piquais des colères que ne pouvait pas comprendre mon entourage ( mon épouse, mes employés ). J'ai passé quatre vingt pour cent de ma vie professionnelle à me mettre en colère. Mon épouse en a longtemps fait les frais pour son grand malheur.
K3
J'étais un naïf et un niais. Je le suis resté toute ma vie. Mais j'ai toujours crû en un Dieu tout puissant, éternel, Créateur de toute chose; un Dieu qui me semblait n'appartenir qu'à moi en même temps qu'il régissait l'Univers; un principe salvateur. Oh ! Je n'ai jamais attendu de lui qu'il me sorte de ce ''pétrin'' dans lequel je m'étais mis, mais dans un coin de mon inconscient était une lumière. C'est Lui qui devait être tapi là et qui m'insufflait une certaine force de vie. Je sentais que derrière toute cette souffrance quelque chose de bon surviendrait un jour. Pas forcément dans ma vie terrestre car je n'étais pas dans l'attente forcenée d'un événement qui viendrait bouleverser mon existence, mais mes liens étroits avec cette Entité qui avait envahi ma personne semblant me promettre un destin moins terre à terre, du moins dans une vie future où éclaterait la vérité. Quelle vérité ? La révélation de ma véritable personnalité. Un personnage doux et bon et méritant, tout à l'opposé de ce qui était révélé aux autres (mon entourage immédiat) sur cette terre, dans le cours de cette vie si difficile, au déroulement chaotique et douloureux pour moi comme pour mon entourage.
K4
Puis, après vingt ans de souffrances morales ( rappelez-vous, mon métier me faisait horreur ) et physiques ( ma maladie neuro-musculaire (strumpel-lorrain peut-être) la vie exerçait ses ''ravages'' en m'infligeant des douleurs en même temps qu'une fatigue permanente dans tous les muscles de mon corps concernés par la station debout : pieds, chevilles, jambes et dos (douleurs musculaires)). A quarante trois ans j'ai donc ressenti le besoin de m'interroger sur le comment de la Création et non sur le pourquoi. Je me suis posé la question du temps et rapidement j'en suis arrivé à la conclusion que l'instant présent et éternel perpétuait à lui seul, avec le support de la conscience, la sensation de temps qui s'écoule. J'ai très fortement subodoré la présence d'une Conscience Universelle évoluant dans l'instant présent et régissant toutes les facettes de la Création. Bref ! Dieu était bel et bien là, à la portée de nos consciences endormies. Je venais tout simplement de m'éveiller à la Conscience Universelle. Mais toujours pas de Jésus!?
K5
Physiquement, Dieu s'était emparé de ma conscience en une transe fulgurante après m'avoir donné l'alliance qui m'attachait pour l'éternité à la Vérité Suprême ( une semaine avant ce jour d'éveil, mon épouse, à l'occasion de mon quarante cinquième anniversaire, m'a offert une nouvelle alliance remplaçant celle de notre mariage que j'avais abandonnée depuis des années après l'avoir tordue lors d'un petit incident fortuit mais venant bien à propos ( j'ai eu le loisir de comprendre le pourquoi de cette alliance tout au long de la semaine)). Alliance qu'elle a voulu faire graver à la date de notre mariage le 10 10 1969 (101 étant le symbole de Dieu encadrant l'éternité); le bijoutier, distrait probablement ou ayant mal entendu a gravé le 10 10 1949, ce qui est six jours avant ma naissance; elle représente donc une alliance avec Dieu lui même. Et, mon épouse et sa cousine m'ont offert à cette occasion, et sans s'être concertées, deux ouvrages traitant, l'un de l'existence des anges gardiens et l'autre de la vie après la mort ( vous constaterez la coïncidence avec les événements que je vivais à ce moment là ); sur ce, elles sont parties une semaine en vacances. Cette semaine fut pour moi l'occasion d'une longue méditation où Dieu m'a bien fait sentir, par un jeu de coïncidences quasi permanent, qu'il était bien à ma portée et me guidait dans le cheminement de ma pensée et dans le déroulement des faits et gestes de ma vie courante ( une semaine entière ). C'est cette semaine qui s'est terminée par une courte transe très édifiante pour moi. Et depuis, jusqu'à l'age de cinquante neuf ans, pratiquement tous mes jours connurent ce jeu de coïncidences (je les vis toujours à l'heure actuelle où je suis sur le point de faire publier cet ouvrage, le 2 mars 2011).
K6
A peu près à partir de ce moment là, ma vie devint un enfer à cause d' intenses souffrances physiques dues à la station debout qu'exigeait l'exercice de mon métier. Mais je serrais très fort les dents et m'acquittai de ma tâche avec la plus grande conscience professionnelle ( ta prière la plus fervente est de serrer les dents ).
Voilà! après avoir acquis cette nouvelle conscience et après différentes interventions de mon entourage («  calme toi; tu n'as pas besoin de t'emporter et de crier à tout bout de champ »! ) j'ai instantanément totalement reconsidéré ma condition et cessai soudainement d'entrer en colère. Depuis, je suis totalement acquis à la cause de Dieu car pendant plus de quinze ans il s'est manifesté à moi de différentes façons se matérialisant par des coïncidences liées à des pensées suivies imparablement par des manifestations matérielles ou des lectures ayant un rapport très direct avec le contenu de ma pensée ayant précédé ce fait réel (lecture ou événement). Très fort je l'affirme!!! ( plusieurs dizaines de fois... cent, cent cinquante? ).
K7
Une autre curiosité:
Mes écrits ( cent cinquante feuilles dactylographiées ) m'ont amené jusqu'aux confins de la Conscience. Et à moment donné de leur élaboration j'ai été sommé de choisir: Dieu relevait-il de la simple prière ou était-il réel dans la Création ? Cet après midi là, et confronté à ce dilemme je fus pris d'une terrible céphalée qui ne m'a quitté que lorsque j'ai eu tranché le problème en faveur de la seconde hypothèse. Plus tard j'ai découvert la Conscience Universelle dans une interaction entre l'hydrogène présent dans différentes régions de l'Univers et les photons ou les neutrinos qui parcourent l'Univers en tous sens et qui seraient à l'origine de la Conscience; phénomène qui se reproduit dans le cerveau humain constitué d'une grande quantité d'eau constituée elle même d'une grande quantité d'hydrogène, et parcouru par un entrelacs d'ondes magnétiques que sont les photons.
K8
(Vous remarquerez à plusieurs reprises dans le cours de votre lecture la répétition de certains faits. J'en suis passé par là lors de la rédaction tourmentée et très étendue dans le temps des différentes phases de mon manuscrit ou des notes explicatives ainsi que de tous les documents annexes proposés. Veuillez bien m'en excuser car je ne peux corriger cette particularité; peut-être ces répétitions sont-elles là pour valoriser ces faits et en préciser ainsi l'importance).
Mercredi 7 janvier 2009 à 17 H 30
Je viens juste de revivre un nouvel épisode mettant en scène une nouvelle coïncidence:
Je viens d'évoquer dans mes écrits la colère et la souffrance. Je suis justement en train de lire le dernier Guillaume Musso et, vers les pages 100 à 120 ( ''je reviens te chercher'' page 101 exactement ) il évoque la colère et la souffrance qui, lorsqu'elles sont surmontées, débouchent sur la sagesse. J'avais évoqué ce principe avant de lire ces pages de Musso. C'est ainsi que je fonctionne depuis des années. Certaines personnes pourraient me comprendre; ce n'est pourtant pas à la portée de tout le monde malheureusement.
K9
Pourtant dans l'organisation de l'Univers, dans cet instant présent sans cesse renouvelé, certains faits semblent déjà écrits. Je vais tenter de vous faire toucher du doigt ce principe:
Tout d'abord je pense que pour bénéficier d'une telle promotion et en constater les effets il faut avoir foi en un Principe Créateur conscient de cette Création à tous les niveaux. Il faut avoir détaché sa conscience de la réalité de la matière et de sa primauté sur les événements de la vie courante. Il faut accepter l'idée de la réalité d'une ''autre Dimension''. C'est un sentiment qui, relayé par le cerveau, vous inonde la poitrine et gonfle dans votre coeur en de délicieuses ondes édulcorées. Ceci ne peut être instantané et demande des années de pratique ou peut-être, en moins de temps, une Foi sincère et fulgurante. Alors, l'organisation de l'Univers s'accorde à votre diapason et il vous accompagne dans votre vie jusqu'à vous précéder par moments ( dans mon cas, de très grandes souffrances morales comme physiques que j'ai endurées et dépassées enfin m'ont permis de connaître ce scénario inespéré ).
K10
Je ne peux pas vous raconter en détail la fin de ma vie professionnelle, mais je peux vous assurer qu'à ce moment là lors de la liquidation de mon patrimoine, et pendant plusieurs années, ma vie s'est déroulée comme dans un film dont le scénario avait été écrit à l'avance et qui collait parfaitement de la plus intime manière à des événements qui, s'entremêlant, me portaient vers les meilleures solutions. D'ailleurs, pour cette phase délicate qu'est la liquidation d'un patrimoine et pendant deux années qu'elle a duré, je n'ai jamais éprouvé la moindre peur ni la plus infime angoisse. Une douce confiance et une grande certitude m'habitaient. Et, effectivement, tout s'est déroulé avec la plus grande précision dans la succession des faits (les plus importants comme les plus anodins) l'un en entraînant d'autres dans la plus parfaite harmonie et la plus grande efficacité.
K11
Autre chose:
Je ne me suis jamais attaché à une quelconque parcelle de la matière et n'ai jamais eu d'idôle. Ma seule force morale résidait en cette foi en moi, autant qu'en un Dieu très lointain, comme étranger (en tous cas j'ai rarement usé de la prière pour m'approcher de Lui; les quelques fois où je m'y suis adonné ça ne m'a rien apporté) et en une formidable force de travail malgré la très grande contrariété que celui-ci m'occasionnait. L'avenir s'annonçait morose mais je supportais crânement mon présent.
K12
Toute ma vie j'ai vécu en humain responsable. Bien sûr, au regard des valeurs qui sont les nôtres aujourd'hui je ne me suis pas toujours comporté correctement dans un certain domaine. Pour ne pas choquer les consciences je ne peux en dire davantage. Mais ce point ne manquera pas d'être éclairci et sera révélé au moment opportun, j'en suis sûr (quand les valeurs de nos sociétés seront redéfinies). Ceci dit je ne regrette rien de tous les actes de ma vie.
D'autre part, Dieu a toujours veillé sur ma vie sexuelle et, à plusieurs reprises (dans la façon de mener mes flirts ou, lors de circonstances plus sérieuses, dont deux plus graves si elles avaient été menées à terme), à plusieurs reprises donc, je suis sûr qu'Il était présent à mes côtés pour me tenir à distance de la Femme tout au long de mon aventure terrestre. Ceci dit, mon épouse A.... m'a apporté de grandes satisfactions, et notre mariage, houleux par épisodes et brillant par d'autres côtés, nous a permis de vivre une expérience enrichissante.


L/ S........ le 09 / 02 / 2011


mon pseudo: Jean Dalbères
Mon manuscrit: Pérégrinations


X Editions




Madame, Monsieur,


Il y aura bientôt trois semaines je vous ai fait parvenir mon manuscrit.
J'espère effectivement que vous l'avez reçu.
A ce jour je n'ai aucune réponse de votre part et je m'en inquiète, me demandant s'il est bien arrivé à destination. Ou, peut-être ne l'avez-vous pas encore consulté?
Peut-être, vu son caractère inhabituel et incongru, hésitez-vous à vous décider quant à l'opportunité
de l'éditer?
Ce courrier est dû à mon inquiétude. Aussi, je pense pouvoir vous apporter quelques précisions avec un complément d'informations destiné à apporter un éclairage sur ce que fut ma vie, considérant l'impact que tous ces événements ont eu sur elle et sur ce qui est maintenant son aboutissement. Peut-être, après lecture de ces quelques feuillets, comprendrez-vous et accepterez-vous mieux la réalité de mon extraordinaire aventure?

Si ce projet d'édition devait se concrétiser, je désire insérer ces nouvelles informations à mon manuscrit, celles-ci me paraissant indispensables.

Je pense aussi devoir compléter la couverture et la présenter sous sa nouvelle forme dont je vous envoie un exemplaire.

J'ai également modifié ma version de la Genèse; juste la chute en bas de page et un mot sur lequel j'ai hésité quelque temps mais dont j'ai eu la confirmation de son utilité par les voies habituelles (je pensais très fort à l'opportunité dans un tel texte d'un mot aussi cru (connerie), quand ce mot était aussitôt proféré à la télévision dans un débat).

Mais je suppose que si mon projet devait aboutir nous aurions tout loisir de débattre de sa forme définitive lors de nécessaires entrevues, mettant ainsi à ma disposition toute votre expérience d'éditeur.

Étant dans une cruelle incertitude, ne sachant pas si vous êtes en possession de mon manuscrit, je vous serais reconnaissant de me rassurer à ce sujet soit par courrier, soit en me joignant par téléphone au numéro: 06........

Je vous en remercie par avance et vous prie d'accepter Madame, Monsieur, mes respectueuses salutations.




M/ GENESE
Premier récit de la création (dont seule la chute est revisitée)

1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or la terre était vide et vague, les ténèbres couvraient l'abîme, Un vent de Dieu tournoyait sur les eaux.
Dieu dit « que la lumière soit » et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour » et les ténèbres « nuit ». Il y eut un soir et il y eut un matin: premier jour.
Dieu dit: « qu'il y ait un firmament au milieu des eaux et qu'il sépare les eaux d'avec les eaux » et il en fut ainsi.
M1
Dieu fit le firmament, qui sépara les eaux qui sont sous le firmament d'avec les eaux qui sont au-dessus du firmament, et Dieu appela le firmament « ciel ». Il y eut un soir et il y eut un matin: deuxième jour.
M2
Dieu dit: « que les eaux qui sont sous le ciel s'amassent en une seule masse et qu'apparaisse le continent » et il en fut ainsi. Dieu appela le continent « terre » et la masse des eaux « mers », et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit « que la terre verdisse de verdure: des herbes portant semences et des arbres fruitiers donnant sur la terre selon leur espèce des fruits contenant leur semence » et il en fut ainsi. La terre produisit de la verdure: des herbes portant semence selon leur espèce, des arbres donnant selon leur espèce des fruits contenant leur semence, et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: troisième jour.
M3
Dieu dit: « qu'il y ait des luminaires au firmament du ciel pour séparer le jour et la nuit; qu'ils servent de signes, tant pour les fêtes que pour les jours et les années; qu'ils soient des luminaires au firmament du ciel pour éclairer la terre » et il en fut ainsi. Dieu fit les deux luminaires majeurs: le grand luminaire comme puissance du jour et le petit luminaire comme puissance de la nuit, et les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière et les ténèbres, et Dieu vit que cela était bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: quatrième jour.
M4
Dieu dit: « que les eaux grouillent d'un grouillement d'êtres vivants et que des oiseaux volent au dessus de la terre contre le firmament du ciel » et il en fut ainsi. Dieu créa les grands serpents de mer et tous les êtres vivants qui glissent et qui grouillent dans les eaux selon leur espèce, et toute la gent ailée selon son espèce, et Dieu vit que cela était bon. Dieu les bénit et dit « soyez féconds, multipliez, emplissez l'eau des mers, et que les oiseaux multiplient sur la terre. » Il y eut un soir et il y eut un matin: cinquième jour.
M5
Dieu dit: « que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce; bestiaux, bestioles, bêtes sauvages selon leur espèce » et il en fut ainsi. Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce et toutes les bêtes du sol selon leur espèce, et Dieu vit que cela était bon.
Dieu dit: « faisons un fleuron selon notre goût, et qu'il soit en harmonie avec les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui rampent sur la terre. »

Dieu créa la femme selon son goût,
selon son goût Il la créa.
Elle était belle et était au sommet de la Création.


Dieu la bénit et dit « sois féconde » ; et il lui envoya l'Esprit Saint qui fit tant et si bien que naquit l'homme conquérant. Un homme fort et dominant, se comportant en despote. Dieu vit que cela n'était pas bon. Il y eut un soir et il y eut un matin: sixième jour.
M6
Constatant sa méprise, et regrettant cette intervention étrangère à lui, Dieu décida de ne plus rien créer de peur de commettre une autre connerie. Ce fut le septième jour.



N/ Que la lumière soit cinq fois...et la lumière fut cinq fois.
Tout d'abord fut l'ombre; puis la lumière, une fois. Une lumière vive et belle, mais à la manière d'un flash; éblouissante et trop brève. Cette lumière a laissé sa trace pour des milliards d'années; une trace évidente, mais une trace inachevée.
N1
Puis, il y a quelques milliers d'années, un prophète, Abraham, a apporté ponctuellement un deuxième éclairage destiné celui-là à un peuple élu. Qu'elle autre possibilité en ces temps où la population sur Terre était scindée en de nombreux peuples épars.
N2
Moïse avec les dix commandements destinés au peuple Juif apporte un nouvel éclairage, le troisième.
N3
Ensuite, du coeur du peuple élu, une Comète est passée en un coin de la Méditerranée, nous apportant une quatrième lumière que tous ne pouvaient percevoir: Jésus. Cette Comète réchauffait le coeur de ceux qui voulaient savoir, de ceux qui voulaient croire. Cet éclairage, émanant d'un seul Être, en deux mille ans s'est répandu tout autour de la terre sur tous les continents.
N4
Enfin, au bout des siècles, un espoir s'est amorcé. Une lumière pas plus lumineuse que celle d'une bougie s'est allumée dans une région du monde, une nouvelle fois sur le pourtour de la Méditerranée. Un enfant, en cette moitié du vingtième siècle, dans l'anonymat le plus obscur est venu au monde. Personne ne pouvait remarquer que de cet enfant là, plus tard, émanerait la plus chaude des lumières; la plus lumineuse, la plus vivifiante; la lumière définitive, le cinquième éclairage, jusqu'à la nuit des temps.
La Lumière sera... une cinquième fois, Vivifiante, Universelle et Éternelle.
N5
La pénombre pour soixante ans.
L'ENFANCE
Cet enfant qui porte en lui l'espoir grandit au sein d'une famille d'artisans. Il ne brillait certes, guère plus qu'un autre enfant de son âge et, ainsi, tout au long de son enfance il passa inaperçu; tel le bout rougi d'une mèche d'amadou parmi de fières flammes de bougies il ne brillait pas d'une aura particulière. Nul ne le remarqua. Ceux qui le côtoyaient, parents, amis, le tenaient pour quantité négligeable tellement il était effacé et ordinaire.
Sa vie se déroula sans encombres, sans fait marquant, à l'image de sa personnalité. Sa scolarité, qu'il traversa comme on traverse un marécage, faite de mille embûches (chaque pas englué et pesant) lui coûta tellement qu'il dut l'interrompre avant le lycée avec néanmoins son B.E.P.C. en poche.
N6 A cet âge là, et dans son état d'esprit, une seule option se présentait à lui: l'apprentissage. Il suivit donc la voie tracée par son père, artisan ......... de son métier. C'était pour lui la voie de la facilité car il n'était pas capable de s'imaginer autre que reprenant le métier de son père.
Le jour où il entra en apprentissage il ne pouvait savoir qu'il s'engageait sur le chemin le plus ardu, le plus éprouvant qui ait pu se présenter à lui.
Il surmonta crânement cette épreuve et obtint son C.A.P.
Cependant il ne s'était acquitté là que de la partie la plus aisée de son parcours professionnel...
N7
LA LUMIERE DE SA VIE
A seize ans il rencontra la lumière de sa vie sous les traits d'une pure jeune fille blonde. Leur amour mit trois ans à éclore. Trois ans de séparation, trois ans de correspondance salvatrice du moins en ce qui le concernait, lui, car il était d'une timidité maladive et donc piètre hâbleur. Par sa prose il sut s'attirer les grâces de la jeune fille et à vingt ans même pas révolus il l'épousa.


O/ L'ENFER
...Après son service militaire commença la dure épreuve de sa vie:
Il exécrait son métier. Il le portait comme un fardeau de plus en plus lourd chaque matin. Il commençait ses journées à contre courant et à contre coeur, à des heures plus ou moins matinales, ce qui ne faisait que rajouter à sa peine.
Cette aversion se répercutait chaque jour sur son travail. Il était incapable de prendre de l'avance sur sa production et ne savait pas appliquer cette maxime: ''Ne remets pas au lendemain ce que tu peux faire le jour même''. Il travaillait donc à flux tendu, trente ans durant, dans un énervement perpétuel et un agacement de tous les instants; cette course à la mise à jour perpétuelle le minait vraiment. Le matériel vétuste avec lequel il travaillait lui causait des tracas. Et, la pire des choses, le personnel, jaloux de sa situation et envieux de sa charmante épouse, le malmenait, le toisait, ne manquant pas une occasion pour lui faire des crasses. C'était véritablement l'enfer perpétuel.
Cependant il était animé d'une force de travail hors du commun, d'une foi indéfectible en lui même et en une Vérité pourtant diffuse, hors de portée.
Tout au fond de l'enfer effectivement il voyait briller une lumière très faible et lointaine forcément, qui allumait en lui comme un espoir dont il ne voulait même pas deviner la nature.
Mais aussi cette certitude de mener à bien une mission, qu'il ressentait comme étant obligée, en dirigeant cette entreprise confiée par son père (biologique), mission qu'il ressentait comme étant le but même de cette vie chaotique.Ainsi il ressentait assez de force dans son coeur et dans son corps pour mener à bon port cette galère.

O/1/ TEL JOB
Mais il était perclus de douleurs: au début de son âge adulte il souffrit des pieds et, le temps passant, endurant un métier qui le tenait debout et l'obligeait à d'incessants déplacements dans son laboratoire, il ressentit des douleurs musculaires dans le dos, les mollets, le bassin et les cuisses outre celles des pieds. Ces douleurs empiraient à l'approche des fêtes et régulièrement se doublaient d'autres, du genre sciatiques, dérangements gastriques, à la limite de la nausée, ongles incarnés, même une côte fêlée un jour de pâques. Personne pour le remplacer; il assurait crânement son poste et, dans son esprit, faisait corps avec cette Entité dont il ressentait la présence en lui, mais à laquelle il ne se plaignait jamais, n'en attendant aucune aide, et qu'il se surprenait à aimer braver. « Ah, oui! tu m'accables? Eh bien nous allons voir si tu me feras tomber?! » Ceci toutefois très inconsciemment.

O/2/ DIEU FAIT SON ENTREE OFFICIELLE DANS SA VIE
Bon an, mal an il endura cette vie jusqu'à ses quarante quatre ans. Le travail était fructueux et sa vie matérielle était aisée, sans plus. Elle lui avait permis quand même de s'installer dans un pavillon, dans un village en banlieue d'A........, en Roussillon, où il coulait des après-midi tranquilles. Et c'est là que commença son travail intellectuel et spirituel. Car enfin, Dieu guettait et attendait le moment propice pour se manifester et, de manière détournée, d'entrer dans sa vie (ce qui n'empêcha pas les tracasseries et les ennuis de santé jusqu'après sa retraite forcée à cinquante et un ans; puis, plus tard même, et encore à ce jour).Par un doux après midi ensoleillé il s'installa dans sa véranda et se mit à se poser des questions sur le temps...

O/3/ INVESTIGATIONS
...''Le temps n'est que l'instant éternellement présent, fi du passé et de l'avenir qui eux n'ont pas de réalité physique et n'ont de raison d'être que dans notre pensée''.
''L'avenir est tout de même dans la pensée ce qui nous permet d'appréhender notre présent de le subodorer, de le préparer et ainsi de nous donner le choix quelques fois du bien ou du mal, du bon ou du mauvais''.
''Le passé, bien qu'abstrait lui aussi se retrouve dans l'organisation de la matière et de l'esprit quand les agissements du présent sont passés par là''.
Interrogez la matière et l'esprit et il vous raconteront la somme de leurs présents.
Seul le présent est palpable et éternel, mais nous constatons que ces trois notions sont comme réelles, étroitement imbriquées et finalement indissociables les unes des autres, comme fruits de notre pensée et de nos êtres.
A ce moment là que devient le temps physique que nous ne pouvons effacer des théories de nos physiciens et mathématiciens sous peine de ne plus exister?
Y a-t-il d'un côté l'esprit, et de l'autre la matière qui nous donnent deux notions de temps distincts?


O/4/ L'ESPRIT EN ACTION DANS TOUTE SA SUBTILITE
Ça y est, c'est sûr, c'est bien Dieu qui le titille, le stimule et qui, dans le cours de son travail le dérange pour lui suggérer, après s'être posé les bonnes questions, les réponses qu'il juge judicieuses et fondamentales. Ainsi, assailli de questions et de réponses, il se voit contraint, plusieurs fois par jour d'arrêter son travail et de noter sur des papiers toutes ces notions qui lui noient l'esprit, au risque de les oublier avant d'avoir pu les confier à son ordinateur. Pendant des années ce système fonctionna et, soit au travail, soit à la maison les questions s'imposaient d'elles mêmes et les réponses fusaient claires, puissantes, abouties.
Il puisait son savoir aussi dans la lecture. Les livres s'imposaient d'eux mêmes et proposaient un cheminement ciblé et progressif. Outre les maigres enseignements la lecture lui posait des jalons dans son parcours spirituel, plus qu'elle ne lui apportait des réponses.

O/5/ DE LA SEXUALITE
La sexualité. Quelle chose étonnante que la sexualité. Débridée et capable de tous les artifices la sexualité dans la nature se déchaîne. La guerre fait rage. C'est à celui qui sera le plus fort, le plus beau, le plus subtil. Sauf dans l'esprit de beaucoup d'hommes elle semble jouer une symphonie dans cette nature exigeante mais belle à couper le souffle. La symphonie de la beauté et du plaisir. Tant de beauté ne pouvaient émaner que du plaisir, forcément.

Si la Nature a mis tant d'artifices pour parvenir au Coït c'est que l'homme n'a rien compris à la sexualité.

O/6/ LE PARADOXE DE LA SOPHISTICATION
Depuis l' infiniment petit, depuis la particule la plus élémentaire, la Nature a évolué et s'est
développée grâce à sa propension à survivre, grâce à un ordre de survie; ce qui l'a obligée à des performances incessantes dans la recherche de la qualité, la recherche de la meilleure situation, de l'état le mieux adapté à cet ordre de survie.
Puis l' Homme...
L'état de la conscience humaine actuelle qui se prétend le sommet de cette sophistication, va, dans beaucoup de domaines à son encontre et tend à détruire la vie sophistiquée.
La vie sophistiquée destinée apparemment à des besoins de survie mais qui semble,
à ce point extrême de conscience, vouloir aboutir à autre chose. La sophistication de la matière n'aurait-elle d'autre dessein que l'exaltation et l'accomplissement de la connaissance et du savoir ?...
...l'Avènement de l' Esprit !



P1/ 19 Février 2011
MES AMOURS
Toute ma vie j'ai attendu la Femme; depuis l'âge de onze ans lors de l'éveil de ma sexualité.
J'ai été amoureux, une seule fois, de ma femme..., justement.
Mais j'ai été séduit très tôt, depuis ma plus tendre adolescence, par de très douces et jolies jeunes filles que j'avais remarquées, les côtoyant dans différentes classes, déjà en 6ème, puis, plus tard, lors de mon parcours scolaire (deux jeunes filles Françoise et Martine).
Après ma sixième et, jusqu'au temps de mon apprentissage plus aucune jeune fille ne m'a intéressé. Je vivais alors frénétiquement de fantasmes d'adolescents (hè!).
J'ai connu tout de même, au cours de cette période, deux flirts d' une heure et demi chacun, le temps d'un film; je m'y montrais fougueux et... muet, ce qui a effarouché ces demoiselles; alors, nous ne nous sommes plus fréquentés.
Puis, lors de mon apprentissage à seize ans, j'ai rencontré A...., dans une rue d'A........, qui devait devenir mon épouse quatre ans plus tard.
Nous vivions hors vacances à neuf cents kilomètres l'un de l'autre et nous communiquions par courrier; ce qui m'a beaucoup servi car, autant j'étais un maître en écriture, autant je me montrais complètement tétanisé et muet devant les filles. Ceci m'a permis de la séduire et, par cette voie, de l'amener jusqu'au mariage (ce mutisme devant les filles n'était pas de la lâcheté mais un handicap dû, dès ma plus tendre enfance, à un défaut de communication au sein de ma famille).
Entre-temps je connus deux merveilleux intermèdes lors de vacances. J'ai connu Michèle à seize ans, elle en avait dix huit et, sur cette plage, elle était belle et me paraissait inaccessible. Pourtant, après quelques jours de fréquentation, en compagnie de celle qui allait devenir sa belle soeur (elle était sur le point de se marier (ce qui donnait plus de piment à cette aventure)) et de Jean Pierre (qui lui, allait devenir mon beau frère), Michèle et moi, le jour où nous devions nous quitter (fin des vacances), connûmes un flirt passionné (une heure et demi là aussi) plantés tous deux au beau milieu d'un chemin de campagne, vraiment au tout dernier moment de notre rencontre.
P2
Un peu plus tard, après mes dix huit ans, avec mes copains, ce qui m'aidait beaucoup pour lier connaissance, nous avons rencontré trois jeunes filles qui venaient avec leur 2CV de Normandie et que nous avons fréquentées pendant environ deux semaines. Au moment de leur départ nous les avons accompagnées jusqu'à Carcassonne et, dans la voiture, je me suis rapproché de la plus âgée qui, depuis quelque temps, semblait s'intéresser à moi. Pour plusieurs raisons je ne pouvais pas donner suite à ses appels (j'étais très timide et presque fiancé de surcroît).
Au moment de nous quitter nous avons eu l'occasion de nous retirer une petite demi-heure dans la voiture où nous eûmes un flirt passionné (j'étais très ''assoiffé'' et m'y adonnai avec frénésie).
En attente de connaître le grand Amour concret avec ma future épouse je n'avais droit qu'à de brèves et chastes amourettes. Juste de quoi patienter. Le grand Amour, fougueux, jamais déçu, m'était réservé lors de nos entrevues avec A.... quand elle avait la possibilité de venir me rejoindre lors de vacances ou de week-ends dans notre pays du Rousillon.
Elle me recevait aussi pendant mes vacances, en octobre, dans la maison de ses parents et là, nos amours étaient forcément moins fougueuses.
Plus tard, nous nous sommes mariés à l'âge de vingt ans et, lors de mon service militaire que j'effectuais à Vincennes, je dormais tous les soirs chez ses parents. C'est là que j'ai connu Paris et j'en suis tombé presque aussi amoureux que ma femme. J'aimais à la folie me promener dans ses rues ou sur ses boulevards et, plus tard, y effectuer des parcours en automobile; avec ivresse mais modération.
P3
Nous avons passé le reste de notre vie à A...... tenant tous deux une boutique de commerçants.
Plus tard, dans le cadre de mon travail, j'eus l'occasion de faire la connaissance d'une jeune femme, Marie, qui vendait des bibelots en saison sur un stand, qu'elle installait, le soir, devant ma boutique fermée, à la plage tard le soir; nous avons sympathisé et nous nous sommes revus quelques fois en aparté sans que jamais rien ne se concrétise. Ayant connu le grand Amour avec mon épouse, j'étais alors à la recherche de quelque chose de plus fort que je ressentais inconsciemment comme m'étant promis; et ce depuis le lendemain même de mon mariage où, sortant de l'hôtel de ma nuit de noces, j'ai ressenti comme une douche froide sur les épaules prenant soudainement conscience que, désormais, la Femme m'était à tout jamais inaccessible. La seule m'étant destinée étant A....




Q/ S........ le 17 / 02 / 2011

Mon manuscrit: ''Pérégrinations
Mon pseudo: Jean Dalbères

X. Editions


Madame, Monsieur,

Après l'envoi de mon manuscrit et, étant resté sans nouvelles de votre part, je vous ai fait parvenir trois semaines plus tard un courrier pour que vous me rassuriez quant à une bonne réception du dit manuscrit.

Je suis toujours dans l'attente d'une réponse.

«... Sans oublier les ''indigènes'' de nos propres sociétés, ces pionniers, chez nous, qui entendent rompre avec les logiques mercantiles, protectionnistes, standardisées, tout en dégageant de nouveaux pôles d'autorité intellectuelle et de viabilité économique ».
Ou, « ceux qui marchent contre le vent ».
C'est ce que je lis sur la couverture du livre de Monsieur Hessel.
Mon discours, atypique, justement, allant à contre courant des idées communément admises, répond à ces critères et devrait retenir votre attention.
Q1
C'est pourquoi je m'inquiète, à ce jour, de n'obtenir aucune réponse de votre part.

Je reconnais cependant que mon discours, dans sa substance, puisse vous paraître excessif, sinon irréel et donc difficilement publiable. Je comprends vos hésitations et votre réticence à publier un texte qui propose une option aussi extrême. Je tiens cependant à insister sur le fait que je vis cela depuis dix sept ans avec beaucoup de réserves moi-même en même temps qu'avec une grande confiance et une très ferme assurance quant à la folle aventure qui m'était proposée. J'étais forcément tiraillé entre deux tendances tout en gardant un équilibre psychique des plus rassurants car les événements que je vivais allaient tous obstinément dans la même direction avec une grande constance ce qui étayait grandement ma confiance et ma conviction.
Q2
Je persiste et je signe dans mes affirmations quant à la provenance de ces idées nouvelles et novatrices, renouvelant par là ma confiance sans bornes à l'expression d'un Univers arrivé à ce stade d'évolution où il nous révèle une part de sa nature en même temps qu'il nous précise le fonctionnement d'une éthique de vie basée sur l'amour et le respect entre les êtres.
Ce ''virage'' salvateur est la conséquence obligée de l'évolution d'un Univers vivant et conscient, à la recherche des meilleures conditions de son existence.
Q3
Veuillez me faire part de votre position aprés l'examen de mon ouvrage et veuillez me tenir au courant de vos décisions.

J'attends votre réponse avec une grande impatience.

Je vous prie de croire, Madame, Monsieur, à l'assurance de ma considération respectueuse.
Q4
P.S.: En même temps qu'une évolution intellectuelle et spirituelle progressive cette aventure m'impose une épreuve physique douloureuse.
Il s'opère en mon corps une somatisation (depuis mon adolescence) se concentrant perpétuellement sur les muscles intéressés par la station debout, à commencer par les pieds (très douloureux) et, ponctuellement, dans les périodes de réceptivité les plus aiguës par un mal-être se concrétisant par un disfonctionnement de mon système digestif (dérangements gastriques à la limite de la nausée); ainsi que, pendant cette dernière semaine de mon parcours douloureux, par un très grand abattement physique et par une légère dégradation morale due à cette grande fatigue et à la recrudescence de mes douleurs, ceci très récemment, une semaine durant, avant qu'il m'ait été signifié que j'étais sur le point de vivre ''Le premier jour du reste de ma vie'' (film programmé le 13 février en fin de soirée sur la 2ème chaîne) donc, premier jour de ma vie, ce 14 février à la Saint Valentin. (Très grande fatigue et inquiétude tout de même sur ces dégradements de santé passagers, bien que j'en connaissais la cause, et emballement de tous ces symptômes, simultanément, pendant une période d'une semaine).

[Pour information: les derniers courriers envoyés à l'Editeur figurent au tout début de l'ouvrage. Peut-être pour un meilleur suivi de celui-ci serait-il judicieux de s'y reporter à ce stade de la lecture. Note de l'auteur]





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JEAN DALBERES




R

PEREGRINATIONS




L'Univers est un organisme vivant

pourvu de pensée, doué d'intelligence

et maîtrisant son évolution



ESSAI








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A Marguerite et à Côme
mes parents



A mon très cher ami
Sylvain Robert Garoungoto
de Yaoundé.

à te revoir...

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ANNEE 1993

1/ NAISSANCE SPIRITUELLE

A quarante quatre ans, après une vie pleine de désagréments, soudain rasséréné par cette nouvelle disposition d'âme, je m'installai, par une douce journée de printemps, dans notre véranda, pièce des plus accueillantes et des plus agréables à vivre, et, équipé d'un cahier et d'un crayon, je m'interrogeai sur la nature du temps..;
Après moult investigations j'en arrivai à cette conclusion:
...''Le temps n'est que l'instant ''éternellement'' présent, un bouillonnement sans cesse renouvelé de la matière; fi du passé et de l'avenir qui eux n'ont pas de réalité physique et n'ont de raison d'être que dans notre pensée''.
''L'avenir est tout de même dans la pensée ce qui nous permet d'appréhender notre présent de le subodorer, de le préparer et ainsi de nous donner le choix quelques fois du bien ou du mal, du bon ou du mauvais''.
''Le passé, bien qu'abstrait lui aussi se retrouve dans l'organisation de la matière et de l'esprit quand les agissements du présent sont passés par là''. Interrogez la matière et l'esprit et il vous raconteront la somme de leurs présents.
Seul le présent est palpable et éternel, mais nous supposons ces trois notions comme réelles, étroitement imbriquées et finalement indissociables les unes des autres, comme fruits de notre pensée et de nos êtres.
A ce moment là que devient le temps physique que nous ne pouvons effacer des théories et des calculs de nos physiciens sous peine de ne plus exister? Y a-t-il d'un côté l'esprit, et de l'autre la matière qui nous donnent deux notions de temps distincts?

Après cette énigme du temps je fouillai dans la philosophie dont je n'avais alors aucune notion. J'en retirai quelques miettes qui, je dois l'avouer, n'apportèrent pas beaucoup d'éclairage à mon discours. Cette philosophie, élaborée par l'esprit des hommes, est enfermée dans un carcan à mon goût trop terre à terre à l'aune de l'amour céleste. En effet les hommes tournent et retournent inlassablement dans leurs investigations des théories qu'ils voudraient lumineuses, péremptoires et pour certaines définitives mais qui sont loin de s'élever jusqu'à l'amour de Dieu ni même de s'en imprégner un tant soit peu. Là est leur faiblesse. Comme si Dieu n'existait pas! Quant à ceux qui philosophent en tenant compte de l'existence de Dieu, à mon avis ils vont trop loin dans leur jeu, et de ce fait passent au delà de sa réalité, l'ayant frôlée sans le ressentir (ma théorie à ce sujet vous sera révélée plus tard). Mais pour qui donc se prennent les hommes? Leur cerveau, siège de leur pensée est, comme ils se plaisent à le dire, le système dans l'Univers, le plus performant, le plus élaboré. Si c'était réellement le cas l'affaire serait pliée et entendue depuis belle lurette; la pensée dans le cerveau humain au sommet de la Création... La belle affaire! Mais tout alors serait dit... Et ces grandes énigmes que sont l'Univers et la vie, qu'en font ils? Il doit bien leur manquer une clé quelque part! Comment ne peuvent-ils pas le reconnaître? Qu'est-ce qui leur ferme les yeux et l'esprit pourtant si performant?
Quant à moi, penché sur mon cahier, je n'avais de cesse d'écrire, grandement inspiré par mon ange gardien auquel je décidai finalement de donner un nom: « Léo ». Je me posai les questions et aussitôt les réponses fusaient imparables et ciselées comme des diamants parfaits. Je n'avais plus alors qu'à les recopier en même temps que je recopiais quelques passages de livres qui m'étaient proposés et qui étaient là au bon moment pour alimenter mon propos.

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ANNEE 1994

2/ DIANA, PRINCESSE DU MONDE
''Quand il devient culturellement logique que le mâle imbus de sa suffisance, imbibé de sa déchéance, grassement nourri aux espèces sonnantes et trébuchantes, assassine l'image du Paradis que sont ses douces princesses aimantes, alors nous arrêtons le bolide qui s'abîme dans l'absurde et les yeux dans les yeux nous nous interrogeons sur notre si stupide et abjecte stérilité''.

Cette pensée m' est venue pratiquement d'un trait, d'une écriture automatique; et aprés l'avoir lue et relue j'ai bien reconnu là la métaphore de ce que l'ignorance du mâle fait subir sur terre à l'innocence, aux plus faibles.

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3/ DE LA SEXUALITE
La sexualité. Quelle chose étonnante que la sexualité. Débridée et capable de tous les artifices, la sexualité dans la nature se déchaîne. La guerre fait rage. C'est à celui qui sera le plus beau, le plus subtil le plus fort parfois aussi. Sauf dans l'esprit de beaucoup d'hommes elle semble jouer une symphonie dans cette nature exigeante mais belle à couper le souffle. La symphonie de la beauté et du plaisir. Tant de beauté ne pouvait émaner que du plaisir, forcément, et vice-versa.

Si la Nature a mis tant d'artifices pour parvenir au Coït c'est que l'homme n'a rien compris à la sexualité.

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4/ LE PARADOXE DE LA SOPHISTICATION
Depuis l' infiniment petit, depuis la particule la plus élémentaire, la Nature a évolué et s'est
développée grâce à sa propension à survivre, grâce à un ordre de survie; ce qui l' a obligée à des
performances incessantes dans la recherche de la qualité, la recherche de la meilleure situation, de l'état le mieux adapté à cet ordre de survie.
Puis l' Homme...
L'état de la conscience humaine actuelle qui se prétend le sommet de cette sophistication, va, dans beaucoup de domaines, à son encontre et tend à détruire la vie sophistiquée.
La vie sophistiquée destinée apparemment à des besoins de survie mais qui semble,
à ce point extrême de conscience, vouloir aboutir à autre chose. La sophistication de la matière n'aurait-elle d'autre dessein que l'exaltation et l'accomplissement de la connaissance et du savoir ?..
...l'Avènement de l' Esprit !

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5/ Dieu, Père autoritaire?
Qu'est-ce donc que cette représentation de Dieu dans l'esprit des hommes? Dieu de douleur pour les uns, cruel pour les autres (les plus extrémistes bien sûr) mais faisant peser la menace sur le monde. Ou bien, Dieu d'espoir pour beaucoup. Dieu de tant de prières auxquelles d'ailleurs il semble insensible. En l'état il paraît bien exigeant quand il n'apparaît pas cruel au regard de la souffrance du monde ou des horreurs que les hommes ont commises en son nom.
Création nous sommes, dans un Univers où Dieu lui même est intégré dans cette Création (je proposerai plus tard ma théorie à ce sujet). De l'avis de tous l'Univers est une création d'une beauté extrême. Pourquoi, de cette beauté donc, sont issus tant de malheurs sur notre terre dans la communauté des hommes? Je ne parle pas des catastrophes naturelles qui sont inhérentes à la formation de l'Univers et à l'évolution obligée de notre planète, ni aux maladies ou aux mauvais sorts de la vie. Je fais ici référence aux atrocités perpétrées par les humains. Si, plutôt que de nous chamailler, de nous battre, de nous assassiner nous étions attentifs aux souffrances de notre prochain, bien des désagréments nous seraient épargnés. La vie coulerait plus douce. Mais au vu de la nature même de l'humain ceci semble être une utopie. Quoique...
Dans l'esprit de l'humain, Dieu en appelle à nos prières. Je dis non!

Quand tu pries Dieu aveuglément tu fais de l'ombre à ton prochain. Tourne toi plutôt vers celui-ci, alors la lumière de Dieu l'illuminera.

Plus tu portes l'Autre dans la gloire de Dieu, plus tu te retires dans la gloire vers Dieu.

Arrêtez d'encenser Dieu et concentrez vous sur l'avenir de l'Humanité.

L' Univers est un Sentiment d' Amour Eternel... Epousez-le!

Je propose une Religion Universelle sans Dieu dont la seule Idôle sera l'Individu.
NI DIEU NI MAITRE !

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6/ L'ECONOMIE MONDIALE ET SES TRAVERS.
Il a coulé autant d'encre sur la façon de gérer le monde économiquement qu'il coule d'argent en tous sens dans la gestion de cette économie. Je ne suis pas expert en la matière et je ne prétends pas solutionner le problème ni donner des leçons pour sortir de cette crise mondiale qui, dans notre monde moderne, crée les pires dérèglements et est à l'origine du malheur de bien des individus, de bien des peuples. Le monde crée assurément suffisamment de richesses pour assurer au moins la nourriture à tous. Mais peut-être suis-je à même de faire quelques suggestions.
Le système idéal serait de bannir l'argent purement et simplement. Tous sur un même pied d'égalité. Ceci impliquerait aussi de bannir le mérite; tous sur un même pied d'égalité. Ceci impliquerait que les hommes s'entendent et se comprennent enfin. Ceci ne peut venir que de la base. Car les plus démunis, les laissés pour compte, seuls, savent ce qu'est la solidarité.

Tant que tu n'auras rien perdu pour l'autre, vous n'aurez rien gagné ni l'un ni l'autre.

Le partage juste et équitable relève de la propension de chacun à donner et non de tous à demander.

Messieurs les banquiers à vos fourneaux vous finirez bien par brûler le veau d'or.

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7/ Les valeurs que je privilégie en ce bas monde sont:
LA COMPETENCE et L' ABNEGATION, L' AMOUR et L' HUMOUR et LA BEAUTE.
La compétence; chacun dans son domaine, chacun à son niveau; chacun avec sa meilleure volonté; mais surtout la compétence dans l'amour.
L'abnégation; pour laisser plus de place à l'autre; pour lui démontrer toute l'importance qu'il a dans notre coeur.
L'amour; bien sûr, l'amour qui est à la base de toute relation; l'amour, sensé regrouper toutes les autres valeurs.
L'humour; toujours adressé à l'autre, toujours partagé avec l'autre.
La beauté; la beauté objective bien sûr; celle qui émeut, celle que transmet la vie. Mais aussi la beauté subjective qui vient tout droit du coeur; beauté gratuite et communicative.

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8/ EN ROUTE VERS LA DECONTRACTION
''La vie est belle''. C'est un leitmotiv. Faisant abstraction de la souffrance, la vie est belle. Dieu l'a créée ainsi. Les religieux nous la rendent pesante avec leurs préceptes et leurs interdictions. Passons outre leur enseignement qui nous contraint et apprenons à nous décontracter. N'attendons pas systématiquement d'être dans l'embarras pour prier Dieu si toutefois nous avons envie de le prier. Apprenons la prière décontractée, légère, gaie. Appliquons dans la vie de tous les jours les enseignements qu'elle nous apporte. Dieu est à nous, rien qu'à nous; dans les délices de notre coeur nous devons appliquer cette vérité. Dans nos actes de tous les jours décontractons nous; ainsi que dans notre sexualité. Entre adultes consentants il ne peut y avoir d'interdits; quels que soient les genres. Même l'onanisme est conseillé; à tout âge il nous apprend à connaître notre corps, ses besoins et à savoir le maîtriser. Et de toute façon le sexe nous apporte le plaisir qui décontracte, qui donc est bienfaisant et qui plaît à Dieu. Et qui de plus est bon pour la santé.
Dans un tout autre domaine, en tous actes de la vie, on ne peut demander à tous de se comporter en croyant asservi; laissons cela aux derniers représentants des religions. Libérons nos corps, nos coeurs et profitons de la vie.

En matière de sexe comme à table, si prendre le meilleur n'est pas prendre la part de l'autre, alors goûtez au meilleur.

UN ORDRE: le plaisir dans la décontraction, la liberté et le respect.
Vis, aime, peine, jouis, apprends et enseigne.

L' Amour par son essence même ne connaît pas la jalousie: le jaloux ne donne pas, il prend.

Nous ne sommes pas au monde pour y apprendre coûte que coûte l' ascèse, mais pour y pratiquer la décontraction, dans le respect de son prochain, en route vers l'ataraxie.

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9/ LA VERITE DANS LA REALITE
Qu’est-ce que la Vérité ? C’est l’accord parfait de toutes les consciences.
Qu’est-ce que la Réalité ? C’est l’interaction de toutes les sensibilités.
La Réalité parait être une alors qu’elle est multiple.
La Vérité est à vocation « une, unitaire et unique »  alors que nous nous efforçons de la hacher menu.
Quand toutes les consciences et toutes les sensibilités se rejoindront en un seul « point », alors la Réalité sera la Vérité comme la Vérité sera une dans la Réalité.
Nous sommes passés de la philosophie-éternelle-question à la philosophie- démonstration- éternelle-sensation.

S'il y a la ''Vérité'' dans la ''Réalité'' c'est qu'il nous faut encore travailler pour la
débusquer. Mais il ne peut pas ne pas y avoir de Vérité.


10/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Savoir et sensibilité ; ou plutôt sensibilité et savoir : être et devenir ; réceptacles de la Réalité et outils de la Vérité.

Ton coeur plus que celui des autres est pour toi même et donc pour la Vérité, le seul paramètre fiable de la Réalité.

Car la réalité c’est toi. Les autres sont autant de situations différentes dans ton univers mouvant où la seule constante, la seule certitude est toi-même. Donc attache-toi à bien te comprendre et t’améliorer.
Pour que son petit soit bien, soit beau, soit bon, la mère ne retient pas son amour ; autant pour les adultes.

Le politique n’incarne plus un courant ou une idéologie mais désormais l’errance désemparée de l’humanité.

Dans les enseignements de notre histoire nulle trace de cette désormais évidence : la liberté de l’individu dont les seuls maîtres sont tous ses semblables.

Pour que son petit soit bien, soit beau, soit bon, la mère ne retient pas son amour ; autant pour les adultes.

Le politique n’incarne plus un courant ou une idéologie mais désormais l’errance désemparée de l’humanité.
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11/ LE LIBRE ARBITRE
Quand tu me parles de Moi tu ne dis pas ''moi''. En vertu de quoi suis-je seul sur Terre autorisé à me croire ''Moi'' ?
En définitive, est-ce qu'il ne serait pas plus valeureux, plus radicalement altruiste de comprendre
que de toute façon le ''Moi'' existe, de bien le ressentir et le reconnaître, et de décider de s'en débarrasser quand même, de le sacrifier pour le bien des Autres comme l'a fait Jésus ?
Ne serait-ce pas là le début du Libre Arbitre; le tout début ?

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12/ MES SENSATIONS SUR LA DIMENSION ''TEMPS ''
Quand nous sommes absorbés, concentrés nous nous détachons de la réalité et donc supportons moins lourdement ses contraintes. Plus nous élevons l’esprit moins la vie pèse et plus le temps est « court ».
Donc, ce que nous ressentons comme temps s'apparente en fait à une pression.

Le passé n’est plus, le temps n’existe pas, le futur est espoir et projection. Seule la volonté de vivre est génératrice de futur (impulsion). Donc nous n’avons pas soif d’être mais de devenir.
Quel mécanisme fait que nous ressentons le temps s’écouler ?
Partons du principe déjà expliqué que le temps n’existe que dans les sensations, dans les systèmes de perception de la réalité des humains :
Seule la matière semble s’écouler. Elle passe en permanence et à tous ses niveaux par des états qui, se générant les uns les autres, peuvent constituer un flot continu. Mais ceci est une sensation que nous devons à nos facultés de percevoir et de mémoriser les événements successifs. La matière elle-même est permanente dans L'Eternité et « animée » de son bouillonnement incessant. Les actions et les réactions sont permanentes mais la nature dans son Tout est toujours « actuelle ». L’impression de temps se fait à travers les perceptions que nous en avons par les images que nous gardons en mémoire.
Le laps de temps n’existe pas : quand je fais des projets pour « l’avenir » je ne fais que le souhait d’une telle organisation de la matière qui est sous mon contrôle, à faire coïncider avec telle phase d’organisation de la matière qui n’est pas sous mon contrôle. La situation permanente et à rythmes réguliers de situations semblables donne une base, une assise à cette notion de temps qui passe. Le temps n’est qu’une notion de l’esprit qui permet de prendre la mesure de repères dans l’organisation de la matière.
La souffrance avec la notion de temps qui n’en finit pas résulte d’une perturbation dans les résistances entre : « Système divin », « Système nature ».
Le plaisir, avec la notion de temps qui passe très vite ou que l’on n’a pas vu passer, résulte d’un accord non pas parfait mais à l’efficacité accrue entre ces deux systèmes, divin et nature ; l’accord parfait étant l’éternité, Dieu. Ce qui prouverait que le temps qui passe est donc bien une sensation et non pas une réalité physique.
Même sur terre nous vivons déjà dans l’éternité.

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13/ LES RAISONS DE LA SEXUALITE ET SON ACTION SUR LA CONSCIENCE

La sexualité dans l' Univers ( ses mécanismes ) n'a de raison d'être que sur une planète
comme notre Terre.
La réussite d' un mode reproducteur est la condition première à la perpétuation de la vie
biologique.
Il fallait pour cela, dans un monde de reproduction sexué, que les deux partis en présence soient inexorablement attirés l' un vers l' autre.
Il fallait pour cela, malgré leurs différences et leur opposition, qu'ils se sentent complémentaires,
qu'ils le soient réellement.
A des degrés divers tous deux sont empreints de la perpétuation de la vie. Ce mécanisme qui
pousse l'un vers l'autre deux extrêmes qui, sans cette irrépressible attirance, auraient tôt fait de
se repousser mutuellement, semble être basé sur la régulation permanente des forces en présence
pour conserver l'équilibre nécessaire à une entente mutuelle. Le plaisir sexuel reste néanmoins
le moteur essentiel.
Hors de cette réalité toute physique et matérielle on peut envisager que l' homme et la femme
sont un même Être, un même Esprit, une même Conscience qui, débarrassés des contraintes
physiques imposées au genre humain sur terre, se retrouvent, hors ces conditions, en totale égalité.

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14/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS

Tout au fond de chacun de nous sont tous les Autres; il faut aller les y chercher.

Nous n'existons réellement que par les Autres, pour les Autres.

L' Esprit domine les émotions, les instincts, et jusqu'aux fonctions vitales du corps.

La beauté sous toutes ses formes me fascine, mais je revendique le droit d'en définir seul les critères et de m'en gaver l' esprit à satiété.

LE PARADIS EXISTE SUR TERRE; IL EST EN TOUTE CHOSE, EN TOUT ACTE
VERTUEUX ET EN TOUTE NOBLE PENSEE. C' EST LA REALITE.

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15/
....///.... MA DECLARATION ....////....

Femme, tu étais mon étrangère, mon problème, mon mystère; tu es ma soeur, ma solution, ma révélation.. Tu étais mon doute, ma quête, ma douleur; tu es ma certitude, ma récompense, ma douceur. Tu étais mon enfer, tu es mon paradis; tu étais mon deuil, tu es ma vie; tu étais mon vide, tu es ma flamme; tu étais, tu étais...
Femme tu es ma compagne, ma complice, mon égérie; ma muse, ma déesse, ma reine; ma prose, ma poésie, la rime de mon âme; mon temple, mon refuge, mon ciel; mon pêché, ma prière, ma rédemption; mon chant, mon hymne, mon cantique; mon coeur, ma raison, ma passion; ma philosophie, ma religion, mon idéal; ma moitié, mon Tout, mon Univers; ma Victoire, ma Gloire...
Femme tu es mon MAITRE, ma VOLUPTE!!!

TU ES, TU ES, TU ES....

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16/ NOUS SOMMES MATIERE

La connaissance seule de son état de matière précipite l’individu dans un égoïsme qui se veut rassurant.
Par contre ce qui me rassure et me console de ma condition d’humain c’est justement de savoir que je ne suis pas qu’ humain.

La matière est grumeaux dans la «soupe» tellement évidents. Mais c’est la «soupe» qui est délectable!

Chacun nage entre deux eaux dans sa gangue de tares et de handicaps. La pesanteur de ceux-ci nous tire douloureusement vers le bas. A chacun alors de s’efforcer d’ignorer cette évidence et de rechercher en soi les énergies et les forces nécessaires à une totale libération vers le «haut». Attention! rien n’est jamais acquis définitivement, mais plus on monte et moins l’attraction vers le bas est évidente et plus on descend plus il devient difficile de remonter.

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17/ QUELLES REALITES ?
On peut considérer qu’il n’existe pas une réalité en ce bas monde, mais plutôt autant de réalités qu’il y a de consciences en prise avec le monde. D’une certaine façon il existe actuellement quelques six milliards et demi de réalités différentes (sans compter les consciences animales; mais je m'écarte un peu du sujet) ; autrement dit, six milliards et demi de mondes différents ; non seulement par la perception que nous en avons qui, à chaque moment pour chacun d’entre-nous est unique, mais aussi à cause de l’analyse que nous faisons de toutes ces perceptions, qui, d’une certaine façon, est accommodée, filtrée, diffractée par, d’une part notre expérience passée qui nous est propre et d’autre part par notre capacité à gérer nos émotions ou, si vous voulez, notre sensibilité.

Étant à priori égaux dans notre essence comme dans nos esprits, qu’est ce qui fait que l’humain se retrouve dans l’impossibilité de privilégier systématiquement son prochain comme il le fait trop naturellement pour lui-même ? Ou, différemment qu’est-ce qui fait que chacun se permette d’évaluer l’autre et de le juger seulement au premier regard, Quel est donc ce réflexe imbécile qui nous incite plutôt à en sous évaluer les qualités et donc à fausser les relations immédiates ? Pourquoi n’apprend-on pas à l’heure où il en est encore temps à connaître et à reconnaître l’autre dans son statut d’humain sensible et non parfait ? cela aussi s’enseigne . Dès le plus jeune âge.

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18/ L'INTUITION :
Dans cet univers où existe la lumière, nos yeux la saisissent ainsi que les nuances qu’elle génère. Supposons que, dans ce même monde, aucun être ne soit né voyant. Alors donc nous tiendrions cette lumière avec toutes les nuances qu’elle génère comme non existantes alors qu’il suffirait de développer le système de perception adapté pour connaître une réalité radicalement différente de celle perçue ordinairement par des êtres sans vision, mais qui préexistait tout de même.
Il en va de même pour ce sixième sens très peu développé sur terre et que nous appelons l’intuition.
Il n’y a que l'intuition ou la preuve physique de l’existence de Dieu qui puisse pousser l’Humanité dans sa totalité sur la voie de la foi ; par son effet de coup de pouce ou de coup de pied au cul, c’est selon. Mais je suis méchant car la bêtise qui habite le plus grand nombre est le résultat de l’expérience vécue et des émotions et impressions accumulées. Où donc réside la responsabilité de chacun ? Nos âmes ignorantes participent à la vie sur terre sur des bases strictement matérielles ; comment peut-on alors porter des jugements sur nos agissements et nos tendances durant notre existence ? Bien sûr il y a les notions de bien et de mal dont chacun a conscience et dont chacun peut s’inspirer pour mener sa barque. Mais ce que je cherche à dire c’est que les conditions de vie sur terre ne seraient plus du tout les mêmes si chacun au départ avait la révélation de l'Essentiel, ou du moins une très forte intuition.

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19/ LE PLAISIR A LA RECHERCHE DU BONHEUR
Cette quête permanente de plaisir et de bonheur tous azimuts correspond à la recherche éperdue des sensations affolantes et édulcorées de notre nature sublime dont le filtre de la chair ne nous permet plus que de pâles répliques terrestres.
Quelque émotion que nous autorise notre condition terrestre, portée à son paroxysme (celles qu’engendrent les passions), ne sont qu’un ersatz des merveilleuses sensations premières de notre être premier qu’est cet état si lointain d’amour pour Dieu. C’est pourquoi nous recherchons et privilégions le beau, le bon, l’enivrant, l’affolant.

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20/ QUI EST LE PLUS MALIN?
Les règles du jeu divin consistent à être plus malin que le plus malin sur cette terre sans que personne n’en sache rien ; en effet, la récompense du « malin de chair » est au bout de son jeu et uniquement là et à ce moment là ; quand la récompense du « plus malin d’esprit » débute avec le jeu lui-même et se répercute sans fin pour l’éternité. Évaluez-vous donc là, la distance énorme qui sépare les enjeux respectifs de ces deux états: divin et terrestre ?

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21/ POURQUOI RESISTER A LA SOUFFRANCE ?
Quelle est donc cette ''force'' que l’on appelle souffrance, qui va à l’encontre de la force de vie en réduisant plus ou moins sérieusement la volonté de l’esprit sur le corps ?
Le manque de volonté dans sa vie quotidienne résulte d’un traumatisme de l’esprit subi lors de l’enfance. Tout disfonctionnement des systèmes de vie mettant en cause le mental, le physique ou le psychisme entraîne une atonie de l’esprit face aux forces nécessaires à remuer un corps. Comme si la souffrance opposait directement une résistance sur cette force qu’est la force de vie, la volonté, l’esprit.
La force de vie c’est la volonté, l’esprit pur.
La vie va directement à l’encontre de la force de vie, elle est souffrance, même dans son état minimum de souffrance. Dès qu’il y a existence physique il y a combat, donc friction, donc souffrance. Le combat du physique contre le spirituel rappelle le combat du bien contre le mal. Il faut se battre pour supporter, donc minimiser l’impact de la douleur ; élévation de l’esprit par le détachement envers la matière ; tout comme dans la vie quotidienne, refuser les douceurs excessives de la vie élèvent l’esprit.
-Combat contre la souffrance : élévation de l’esprit.
-Refus de l’excès de confort matériel : élévation de l’esprit.

Dans le combat contre la souffrance il y a volonté de dépassement.
Dans le refus de l’excès de confort matériel il y a volonté de durcissement de la condition matérielle mais volonté d’amélioration de la « condition » spirituelle ».
La souffrance est indissociable de la vie car elle en est en quelque sorte la condition nécessaire à son appréhension et donc à son apprentissage. Mais si cruelle et insupportable que celle-ci nous paraisse elle est infime par rapport à l’éternité dans l’amour sublime et sans pareil de Dieu.
Mais s’il y a volonté de sélection c’est soit que Dieu est exigeant, soit qu’après « naissance » d’un esprit il y a besoin d’évaluation ; peut-être pour la raison que participer à l’amour de Dieu exige une pureté sans tâche. Donc, si notre condition terrestre avec toutes les souffrances que cela implique est chose futile, presque négligeable au regard et en balance de l’amour de Dieu, c’est que, vu l’atrocité sans borne de la pire souffrance, l’amour de Dieu est une liqueur d’une douceur ineffable et infinie.
Absorber sa souffrance sans traumatisme pour l’esprit revient à minimiser, relativiser et jusqu’à annihiler cette souffrance. Pour parvenir à ce résultat il faut un esprit fort, capable de supporter les épreuves qui forgeront ce système...
...et parallèlement,arriver à se détacher des plaisirs terrestres sans plus aucune contrainte et sans traumatisme pour l’esprit, relève aussi de l’action de ce même esprit fort.
Ce sont des systèmes qui fonctionnent en permanence sur une pente raide jusqu’au moment où, atteignant le sommet, on découvre devant soi la vallée de la sérénité où, malgré les embûches encore existantes, la vie coule paisible et chaude et rassurante, enfin éclairée du rayonnement divin.
La peine et la souffrance du monde doivent forcément être compensées tout au long de la vie par des petits ou grands plaisirs qui procurent de petites ou grandes joies. Dans ce système il faut s’évertuer à diminuer progressivement la dose de compensation à la peine et à la souffrance elle-même, ce qui tend à en absorber une bonne partie. Ce système purifie l’âme, élève l’esprit et procure la seule véritable compensation à toutes les peines : la foi en l’amour si gratifiant de Dieu.

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22/ SORTIR DE L'ADOLESCENCE
Comme nous pouvons comparer l’aventure humaine au déroulement de la vie d’un humain (naissance, enfance, adolescence, maturité etc...) ne pourrait-on pas considérer que, compte tenu de l’expérience acquise et du niveau technologique qui est le nôtre aujourd’hui (connaissance de la matière et développement extraordinaire des réseaux de communications dans le monde, aidée par l’informatique de plus en plus performantes ; voilà pour la technique... Très fine connaissance des philosophies et de la psychologie de l’humain ainsi que des coutumes des peuples et des races ; voilà pour l’expérience humaine), ne peut-on pas considérer donc que la race humaine comparée à l’histoire d’un homme atteint aujourd’hui le stade où elle sort de l’adolescence encombrée de tous ses conflits, de toutes ses interrogations cherchant sa voie dans le chaos intérieur et dans la douleur ?
Donc avec ce nouveau millénaire l’humanité entre maintenant dans sa phase de maturité ; elle atteint définitivement l’âge adulte. Les retombées en seront spectaculaires mais ce n’est pas à moi, ici, des les subodorer.
Est-ce le dessein de Dieu ou, dans notre marche à tâtons dans le noir, l’aide de Dieu ?
Est-ce que, en cherchant dans le ciel, sur les astres hors de notre portée, d’autres civilisations, nous ne chercherions pas, comme l’adolescent cherche la sienne, notre identité et la signification de l’existence de l’Humanité ? Soif inconsciente de se comprendre, soif vitale de se rassurer, soif de Dieu !

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23/ AGITATIONS TRES INTIMES
L’esprit domine la matière, mais la matière vivante contraint la conscience et sélectionne en celle-ci qui est connaissance pure et ineffaçable les événements nécessaires à son confort ponctuel et immédiat dans ses sensations (refoulement des traumatismes dans le subconscient).
La vie trouve sa volonté dans un état décent du physique comme dans un état décent du moral. Ce qui signifie que dans un état extrême de dégradation physique la vie ne trouve plus d’impulsion, aussi bien que dans un état extrême de dégradation morale (volonté consciente de continuer à vivre ou non).

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24/ LA PETITE MORT
En découvrant le fonctionnement de l'Univers, du moins en ce qui concerne la pensée et la portée de l'éthique de vie j'ai atteint mon Nirvana; j'ai réalisé ma métanoya.
1° « Dieu » a copié l'Âme à son image car les deux ne sont que ondes magnétiques confrontées à des atomes d'hydrogène; là est la pensée.
2° L'éthique de vie nous impose de vivre sur terre comme nous nous comportons pendant l'amour. La qualité des préliminaires détermine l'intensité de l'orgasme; les plaisirs que nous donnons aux autres ou que nous accordons à notre coeur durant notre vie, déterminent l'intensité et la qualité de notre vie après mort. La petite mort qu'est l'orgasme porte donc bien son nom comparée à la mort définitive. Ce nom de '' petite mort'' n'est pas anodin.
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25/ PRECISIONS ET REVELATIONS 
L’esprit étant de nature différente de celle de la matière il rencontre une résistance formidable confronté à celle-ci. L’esprit brut, quelles que soient ses capacités, n’agit sur la matière brute qu’avec très peu d’efficacité. Il lui fallait donc, pour pouvoir gérer cette matière (sur Terre), ces systèmes adaptés que sont les êtres vivants.
Le corps humain lui même constitué d’au moins trois systèmes amplificateurs :
1/. Le jeu des neurones dans le cerveau qui répondent à des sollicitations électrochimiques.
2/. Le système neurologique dans son ensemble qui répond aux sollicitations électriques du cerveau.
3/. Le système musculaire enfin, mû par les courants électriques et qui agit sur l’extérieur permettant l’expression à tous ses niveaux et dans les moindres recoins du corps, mais qui permet également de vaincre la pression exercée par l’atmosphère et la pesanteur et toute autre résistance naturelle.
Le corps humain est réellement l’outil de l’esprit. Outil qui, associé à la perception, à l’analyse et à la réflexion agit et opère dans la matière.

Le cerveau n’est pas seulement un amplificateur, il serait donc aussi un « inverseur de phase » ou un « transformateur ».

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26/ DIEU DEBUSQUE (ma théorie sur la réalité de Dieu)
Le corps humain est constitué de 75% d'eau. L'eau se compose de deux tiers d'hydrogène et d'un tiers d'oxygène. Les ondes magnétiques générées par le corps humain rencontrent dans l'intime intrication du cerveau en un maelström électrochimique les atomes d'hydrogène; ce qui crée la conscience humaine.
Le même système se reproduit dans l'Univers entre les formidables éjections magnétiques générées par les étoiles et les planètes et les colossales quantités d'hydrogène contenues dans ces mêmes étoiles. A ce niveau la rencontre d'ondes magnétiques avec les atomes d'hydrogène constituent la conscience divine. Dieu est désormais physique, présent au coeur même de sa Création. Jusqu'à ce jour l'Homme le considérait comme métaphysique.

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27/ REVELATION
Le jour où j'ai découvert que Dieu ne pouvait être que physique mon esprit était déchiré entre deux tendances. Je devais me départir de mon savoir acquis des hommes qui en appellent à mon coeur en ce qui concerne la place de Dieu dans l'Univers, en même temps que s'imposait à mon esprit cette désormais évidence, que la métaphysique n'est que pure invention de l' Homme et que le système de pensée de l'Univers est bel et bien physique.
L'émoi était tel que j'ai crû en perdre la raison. Tout cela se bousculant dans ma
tête, j'étais victime d'une sérieuse céphalée. Puis j'ai définitivement opté pour cette dernière hypothèse. Dieu n'est pas métaphysique, et l'Univers a une éthique. « l'Amour ».
Donc Dieu relève bel et bien de la physique.

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28/ REMARQUES ET PRECEPTES
Le mâle a beaucoup donné depuis le début des temps, mais surtout beaucoup pris. Il a surtout donné la preuve flagrante et définitive de son incapacité à gérer le système, à générer l’Amour.
La Femme arrive enfin sur la place et va imposer ses capacités naturelles et les qualités dont elle fait preuve et qui sont adaptées à une gestion en douceur et en finesse de l’Humanité.

La plus belle période de la vie doit toujours être le présent et jamais ou l’enfance, ou l’adolescence, ou le futur. Le bonheur c’est maintenant, tout de suite et éternellement dans l’amour exclusif et sans faille de son prochain.

Je façonne la matière, je crée des situations, j’obtiens des résultats, et j’en supporte les conséquences ou en goûte les bienfaits ; ou, j’en supporterai les conséquences ou en goûterai les bienfaits...
...Il en va de Dieu comme de l'humain.

Je veux enseigner ou dispenser l'amour Pur de Dieu, le véritable, celui qui n’est pas entaché par les résidus de la seule expérience humaine, celui qui n’est pas déformé par des interprétations beaucoup trop rigides.

L'amour c’est clair comme de l’eau de source ; c’est bon, c’est beau, c’est libre !

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29/ TROIS PRINCIPES
1/. Pour prétendre accéder à la vérité il faut impérativement et avant toute chose être honnête avec soi-même.

2/. Pour prétendre accéder à la sagesse il faut :
Arriver à détacher son esprit de toute émotion ( que celle-ci soit faste ou néfaste)... « ne pas considérer comme bon tout plaisir ou mauvaise toute douleur ».
Ne plus chercher à compenser, comme notre condition terrestre nous y pousse trop, une peine ou une douleur par un quelconque plaisir. Il faut supporter, tout supporter, tout rentrer en dedans. Mais sans faire de dolorisme, comme certains religieux le pressentent. Il faut s’appliquer à faire de la résistance, rester stoïque.

3/. Pour parfaire sa condition d’humain pensant, et par pure solidarité il faut : Canaliser aussitôt tout excès de bien-être ou tout superflu vers son prochain.

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30/ QUEL FUTUR ?

Le vécu conditionne l’être ; mais l’être qui est pensée consciente agit aussi dans le présent en fonction de sa vision de l’avenir.

La distance entre votre état présent et votre idéal est inversement proportionnelle à votre actuel bonheur :
Idéal égale souffrance zéro ; état présent égale souffrance ou souffrance extrême ; résultat, tension énorme.
Mais l’idéal n’est pas forcément la souffrance zéro et plus on rapproche ces deux extrémités, moins la tension est élevée et moins la souffrance est grande.

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31/ LA SENSATION DU TEMPS
En s’appuyant sur les cycles de la nature l’Homme a déterminé le rythme du temps.
Ce sont deux systèmes qui s’imbriquent intimement et qui permettent d’organiser la vie pratique et terre-à-terre mais qui s’avèrent trompeurs quand on cherche à définir la nature même du temps physique s’il en est un ; en tous cas de ce fameux temps que nous semblons traverser, qui nous traverse, que nous subissons, contre lequel nous luttons désespérément et que nous n’essayons même pas de comprendre parce que, la plupart du temps l’intérêt de la vie se situe ailleurs ; et pourtant...
Un principe simple et accessible à tous peut nous apporter un premier éclairage :
La vie sur Terre est subie par chacun plus ou moins comme une contrainte. Nous sommes tous passés par des moments simplement désagréables ou carrément difficiles.
Prenons les moments désagréables et analysons-en les paramètres et les effets :
On me force par exemple à effectuer un travail que je n’aime pas et que je considère comme une contrainte (souffrance) alors que j’ai dans l’esprit de me laisser aller à des plaisirs qui
me détendront et me satisferont ; j’ai tendance à regarder passer avec insistance un temps qui n’en finit pas de passer. Que je regarde ou non ma montre avec frénésie, le temps me pèse, ne passe pas et je peste même contre lui.
Le désagrément est fort, le temps ne passe pas et j’augmente d’autant plus cet effet-là si je le subis avec plus de désagrément.
Plus j’ai envie que le temps passe vite et moins il passe. La marche du temps est liée au besoin de goûter des temps meilleurs ou à la crainte de courir vers la souffrance , le désagrément. Une véritable sensation de temps est réellement créée par nos sensations du moment.
Peut-on considérer que le temps s’écoule ou du moins, existe réellement pour un système physique dans lequel il est déjà élastique ou relatif et n’existe plus pour un système spirituel qui n’en ressentirait que les effets physiques ?
Dieu a emprisonné des sensations d’éternité (la pensée) dans un système fait d’énergie, d’espace et de temps. Ça revient à emprisonner la forêt amazonienne, le grand canyon ou la chaîne de l’Hymalaya dans un dé à coudre ; ils ne sont assurément pas faits pour ça, et agiraient de toutes leurs molécules pour s’en échapper sans en avoir ni l’élan, ni la force ; seulement une force interne qui se retourne sur elle-même.
QUELLES TENSIONS, QUELLE EPREUVE ! !

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La correspondance entre le vécu et l’idéal d’avenir conditionne-t-elle l’Être ?
Autrement dit, le vécu seul induit-il l’idéal d’avenir qui lui-même conditionne l’Être et son comportement ?
L’Être est une étrange alchimie de passé et de pensée plus ou moins saupoudrée d’intuition. Ceci suffit à créer la variété.
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32/ DU PLAISIR
Le plus beau spectacle que Dieu puisse me donner sur Terre, l’événement le plus jouissif qu’il puisse offrir à mon être conscient et éveillé, ça a toujours été et c’est encore maintenant un beau regard de femme sur un visage d’ange, le tout appartenant à un corps élégant et bien proportionné.
Dieu m’offre la possibilité d’en jouir mais il ne me l’interdit en aucune façon. Sans tenir compte de Dieu j’aurais pu profiter de ce genre de « distraction » agréable sans faire de mal à personne et, au dernier moment de ma vie me dire : après-tout, j’ai eu tort et je m’en repens. Dieu m’aurait pardonné mes faiblesses.
Mais si j’éprouve maintenant le besoin de me détacher de ce genre de délices ce n’est pas pour être agréable à Dieu, ni même soumis mais parce que dorénavant je ressens cela comme un besoin, un réel plaisir. Oui, je ressens comme plaisir suprême de me détacher de tous les plaisirs. Et pas en vue d’une récompense future ou d’un besoin de pureté mais véritablement comme bonheur en soi. Quel bonheur suprême de n’avoir besoin d’aucun plaisir. Mais le véritable bonheur sur Terre serait de pouvoir constater celui de tous les autres. Il existait un monde douloureux avec des plaisirs, il existe désormais un bien meilleur monde pour moi sans plus aucun besoin de plaisir. Quant à la souffrance physique ça se gère seconde après seconde.
La beauté pure, le véritable bonheur, le plus immense plaisir existent à l’intérieur de toi-même et pour le bien-être des autres ».

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33/ DIEU ET LA PRIERE
Celui qui passe sa vie à faire le bien autour de lui sans appuyer son action sur une religion est bien sûr aussi dans le vrai s'il prend pleinement conscience de la nécessité de son action et de l’urgence de celle-ci afin de mieux la dispenser. Il allume cette étincelle qui fera tomber beaucoup plus loin les barrières, ce rayonnement qui baignera un plus grand nombre.
Prier c’est avoir la pleine conscience de l’existence de son être intérieur et lui permettre ainsi de se donner à plein dans son oeuvre en lui faisant comprendre jusqu’où il peut aller au bout.
Dieu n’attend rien d’autre de la prière que de révéler en chacun la pleine puissance de sa volonté ;
Dieu aime qu’on l’adore et qu’on le vénère, non par suffisance mais pour entretenir cette flamme d’Amour dont les effets illuminent et réchauffent des parcelles de l’Humanité, de la Création, du «  Corps-Dieu »

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34/ UN SUBTERFUGE
Dieu a tout « prévu » sur Terre pour nous plonger dans le noir en nous éloignant au plus loin de la compréhension de son système. Tout semble se justifier par son seul fonctionnement strictement terrestre alors que tout est imprégné de Dieu et même dirigé par Lui. Par exemple les modes de fonctionnement des instincts sexuels et maternels qui nous paraissent, dans notre système répondre à des phénomènes situés à l’opposé l’un de l’autre, sont tous les deux le résultat de la recherche aveugle du Système Divin. Dieu utilise cette tendance à la recherche de notre état originel comme carburant du « moteur humanité ». Prenons le comme un don, mais c'est aussi un subterfuge.

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35/ RESPECT
En enseignant à ses enfants le seul respect du petit d’Homme l’adulte rétablira une confiance perdue en permettant à ceux-ci de faire la part des choses entre l’adulte aimant et respectueux et l’adulte pervers, égoïste et irresponsable dont l’image est maintenant beaucoup trop répandue par les comptes-rendus des fonctionnements de nos sociétés et dans les représentations folles que sont maintenant les publicités et tous les films et revues fabriqués uniquement par et pour le profit.

En nous poussant au rêve notre société de consommation à tout va nous propose le plaisir et le bonheur en oubliant de nous préciser qu’il faut peiner et souffrir avant de pouvoir y accéder. Le bonheur ça se mérite. (ah, les pubs !)

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36/ INEGALITES DES RACES ?
il a fallu passer par les stades les moins évolués pour amener l’Humanité au degré de conscience qui est le sien actuellement. Il faut bien comprendre la nécessité de cette évolution, sa signification et son utilité ; jusqu’à ce que cette évolution atteigne sa limite ; alors là il conviendra de se retourner et de partager pour aider ceux qui sont en deçà, à profiter aussi de cet ultime avancement.
Car l’Humanité devait connaître l’avènement de l’Esprit, mais savoir aussi son indigence et ses limites pour enfin entamer la phase ultime qui est l’apprentissage de l’Amour et du partage. Il n‘est plus donc question de différences et de races dans un système terrestre où il a déjà été prouvé que la pluralité est la source de la sécurité, de l’efficacité, de la force, de l’enrichissement et donc de l’évolution positive vers la Vérité, la connaissance du Moi universel, de la Conscience universelle et donc de la révélation et de l’accès à l’Amour pur.
Inégalité des « races » dans leurs performances physiques ou technologiques peut-être, mais jamais dans l’Amour ni dans la conscience. Seulement différences de cultures.

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37/ L'AMOUR PASSION
L’Amour -passion peut être définitivement durable s’il est accompagné du plaisir dans le don de soi. Il ne répond pas seulement à un sentiment de bien-être à la vue ou à la pensée de l’Être aimé mais surtout au plaisir que procure le bonheur que celui-ci peut ressentir justement confronté à cet Amour exclusif. Le don de soi à ce niveau n’est donc pas vécu comme une contrainte ni ne risque d’y aboutir, mais il se nourrit là au feu de la passion : la passion du don de soi au profit d’un Être adoré. Aimer l’autre c’est aimer celui qui pourrait être nous-même. Là est la véritable Essence du don de soi, de l’Amour -passion. La passion peut donc ne jamais s’éteindre ni ne jamais faiblir. Il faut avant tout se respecter soi-même, aimer son propre état d’humain pour prétendre à l’Amour-passion véritable et éternel.

« Les inclinations naissantes, après tout ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l’Amour est dans le changement ».
(Molière ; Don Juan : acte I, scène 2).
Ces fameux charmes inexplicables s’expliquent par le fait même de la pesanteur de notre condition et du désir d’y échapper. Tous les plaisirs furtifs et fugitifs répondent à un sentiment de désamour de soi-même. Qui aime sa propre condition peut tout donner et s’oublier totalement car alors il ne peut plus y avoir de sentiment plus fort que dans le plaisir instantané et le bonheur éternel de l’autre ; et c’est donc là que l’on trouve son propre plaisir instantané et son propre bonheur éternel. La passion réciproque dans un couple est un feu éternel à quatre brûleurs qui s’alimentent les uns au feu des autres.

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38/ ADULTES IRRESPONSABLES
Sur toute la surface de la Terre vit un bouillon permanent de conscience. Le but du jeu est d’amener cette conscience dans son état d’unité ; le mieux serait pour nous qu’au bout du compte ce soit un état positif. Les niveaux de cette conscience sont :


Innocence et pureté .......................... enfance
Maturation ........................... adolescence
Maturité ............................ âge adulte

Seuls les adultes ont la responsabilité de l’état de ces degrés successifs de conscience.
J’accuse le système capitaliste qui entretient la cupidité, l’égoïsme et l’abêtissement de nos sociétés, d’être le grand responsable de la dégénérescence chronique du système « Conscience terrestre ». Le système capitaliste induit le cancer de cette conscience ; cancer qui gagne de plus en plus, et maintenant à une vitesse exponentielle, les couches innocentes de cette conscience ; ce qui influe automatiquement et dramatiquement sur l’équilibre futur des couches maturantes et matures. Et chacun sait que dans tout corps organisé l’équilibre est un facteur déterminant de la non évolution de toute forme de cancer. Le cancer est maintenant en train de gagner toutes les couches de notre conscience. Voyez comment nous traitons nos enfants innocents, ce que nous leur apprenons et ce que nous en faisons. Quand ils en arrivent au stade où ils ne savent plus que reproduire les tares des adultes, c’est qu’il est urgent de se poser les bonnes questions et d’appliquer les bonnes méthodes.
Où est donc la parcelle de conscience adulte encore saine, lucide et suffisamment volontaire pour enclencher, une fois pour toutes la marche arrière, ou plutôt la marche glorieuse en avant ?...

...« LA MARCHE DE RADETZKI »
de Joan Strauss père.
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39/ DE L'EDUCATION
Éducateurs, vous qui vous plaignez souvent d’être sollicités pour palier à la démission des parents dans l’éducation des enfants, vous êtes, je pense, la dernière bouée de sauvetage sur cette mer déchaînée qui s’apprête à tout engloutir. Vous êtes la parcelle d’intelligence lucide capable d’agir à grande échelle. Plutôt que de vous désoler devant le constat de l’incapacité chronique des parents à enseigner la vraie vie aux enfants, vous qui les avez à votre disposition, vous êtes les seuls encore capables de leur apprendre à devenir de bons parents responsables vecteurs de la vraie vie. Une nouvelle matière à enseigner: ''le petit d'homme et son évolution''.

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40/ A QUAND LA FEMME ?
Tout au long de mes écrits je démontre une confiance sans borne envers la Femme. Il doit bien y avoir sur Terre des hommes mâles qui défendent toutes les valeurs qui tiennent aux coeurs des Femmes. Mais nous constatons que c’est une tendance très peu répandue, ou en tout cas qui n’arrive pas à percer et à se faire une place suffisamment active. Ces hommes là sont responsables de ne pas savoir s’organiser en masse cohérente. Il y a bien des mouvements aux idées nobles qui défendent les causes justes, mais ils constituent des corps isolés, sans force. Quand la Femme aura découvert les véritables capacités de ses vertus elle se constituera spontanément en « Corps organisé » et elle arrivera bien alors à remettre de l’ordre dans cette pagaille où toutes les énergies s’entrechoquent inutilement et se perdent dans un gâchis permanent et meurtrier.

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41/ LE NARCISSISME AMBIANT
Il y a disproportion entre la fausse impression de puissance, d’importance que nous confère la vue (le sens) et le peu de place que tient notre personne physique dans le paysage que l’on peut embrasser du regard.
Grimpez au sommet d' une montagne, considérez le paysage dans son ensemble avec, au dessus l’immensité du ciel ; vous aurez alors la sensation d’une certaine consistance ou importance de votre conscience. Descendez maintenant dans la plaine, tournez-vous vers la montagne et considérez que les personnes qui sont là haut, qu’elles vous regardent ou non, peu importe, ont elles aussi cette impression de puissance (mais, au regard du monde que peut représenter votre


regard à ce moment-là ?) pourtant elles sont invisibles, insignifiantes, comme la masse compacte de trois cent personnes qui sont en train de vous survoler dans l’avion de ligne qui passe au-dessus de vous qui, elles aussi, tout bien considéré, ne représentent plus qu’un point infime dans tout cet univers visible ; un point infime pour vous ou pour le reste de l’univers mais une importance comme narcissique pour chaque conscience qui s’y trouve. Sachons fermer les yeux, au propre comme au figuré et relativiser l’importance de nos personnes et de nos existences dans ce monde et révisons alors notre sentiment sur le sens de la Vie.
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42/ LES MOTS CLES : ENERGIE ET EVOLUTION
Depuis le début de la Création il n’y a que deux constantes. C’est l’énergie et l’évolution. L’énergie est ambiante, active, volontaire ; L’évolution en est la conséquence obligée.
Il y a eu évolution à tous les stades d’organisation de l’Univers, depuis la formation de la plus infime particule jusqu’à tout ce que nous avons fait de la vie moderne et ce que va être la vie sur Terre dans les années à venir.
Cette évolution constante à la recherche de la perfection, sinon de la meilleure situation n’a pas agi de façon ségrégationniste, mais a abouti à une infinie diversité des espèces et des cultures. Donc on ne peut nier ni rejeter aucune des espèces ni aucune des cultures ; cela reviendrait à amputer l’Univers de l’une de ses structures.
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43/ COMMENT PEUT-ON ËTRE SUPERIEUR?
Dans le fonctionnement du monde moderne on constate la soi-disant supériorité de certaines races ou d’une certaine civilisation. Quelle supériorité ?
Celle de savoir gérer les lobbies dans l’intérêt personnel de quelques particuliers ?
Celle de générer l’envie par le rêve dans les masses populaires, toujours pour le profit de quelques uns ?
Celle de savoir construire des armes de plus en plus sophistiquées et destructrices avec la sueur des masses et pour faire couler le sang ? toujours pour le seul intérêt et la soif de gloire de quelques-uns !
Celle de répandre le désamour et l’indifférence dans toute leur cruauté et leur stupidité?
Bien sûr, on constate un niveau de vie général bien plus élevé et confortable physiquement pour certaines de nos sociétés dites évoluées ou civilisées ; le problème c’est que dans 99 % des cas cette évolution extrême va à l’encontre de la meilleure situation psychique de l’individu, non seulement par manque affectif, mais aussi par incapacité à enseigner à chacun où il va et ce qu’il représente dans sa société pressée, stressée, arrivée à un degré de technologie, de savoir dont il retire un confort immédiat et furtif mais pour une perspective d’avenir angoissante.
Dans cette société matérialiste dont la vitesse exponentielle d’évolution fait perdre l’équilibre à tout esprit simple en même temps qu’elle menace gravement celui du fonctionnement de la planète, l’individu ne peut que perdre tous ses repères ; et quand l’individu qui est la cellule de base de la société se retrouve totalement destructuré c’est la société elle-même qui se voit menacée d’effondrement et de chaos.
Est-ce cela la supériorité d’une race, d’une civilisation ?
Dans ces conditions peut-on agiter bien haut comme un étendard cette soi-disant supériorité pour faire valoir sa propre idéologie ? pas plus qu’on ne peut se targuer des soi-disant progrès matériels ou technologiques.
Et là, je ne sais pas quel était le fil de ma pensée mais bizarrement, sautant apparemment du coq à l’âne, ma phrase suivante est celle-ci : et je ne parlerai pas des socialistes qui ont perdu leurs repères et leur équilibre depuis bien longtemps. Il fallait forcément à moment donné en dire quelque chose, voilà qui est fait.
A nous, adultes d’aujourd’hui, on ne nous a pas enseigné les bonnes bases ; nous n’avons donc pas les moyens intellectuels de gérer nos sociétés. C’est comme si, dans un pays, tous les panneaux indicateurs étaient supprimés ou pire, si la plus grande partie d’entre eux affichaient

subitement des directions erronées ; Le mieux à faire serait alors de s’arrêter, de tout reconsidérer et redéfinir. Adultes de bonne volonté, acceptez de jouer le rôle des nouveaux panneaux indicateurs en incluant dans les renseignements et les enseignements que vous allez donner aux « chercheurs-de-bonnes-directions-et-de-vérité » que sont nos petits, l’Amour, le respect et la patience qui nous font défaut depuis trop longtemps.

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44/ LE BEAU , LE LAID , LE RAVISSANT , L’INESTHETIQUE :
La normalité en matière d’apparence physique c’est d’exister. Si la nature t’a accordé de vivre c’est que tu es normal. Il y a dans tout système, dans toute société une place pour chacun de ses éléments, quelle qu’en soit l’apparence physique. Le physique est, de tous les paramètres de reconnaissance et de relation d’individu à individu celui qui devrait poser le moins de problèmes ; car il est pratiquement impossible de définir la normalité en matière de comportement sinon peut-être par : « respect l’un de l’autre ».
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45/ CE TEMPS QUI NOUS ECHAPPE
Le temps n’est pas une impulsion ; l’impulsion c’est l’énergie.
Le temps n’est pas un mouvement ; le mouvement est dans la matière, dans l’espace.
Le temps n’est pas palpable et pourtant nous ne pouvons concevoir d’existence sans lui, à tel point que sans même le comprendre nous le mesurons et ne pouvons envisager de calculs dans le domaine de la physique sans lui.
Il est donc une valeur qui nous échappe, une valeur abstraite, comme métaphysique.
Alors,... une valeur dont on démontre l’existence scientifiquement (nous n’existerions pas si nous devions retirer la notion de temps de tous les calculs physiques) dans notre monde physique mais qui échappe à nos sens qui appréhendent ce physique, est une valeur qui nous fuit, qui se dérobe;

Tes tracasseries, tes peines et ta souffrance ne t’appartiennent pas.

Ma condition, quelle qu’elle soit a moins de valeur que ton honnêteté et ta sincérité.

La matière inerte subit les forces ; si elle évolue c’est grâce à elles : forces externes, brutes
La vie joue avec les forces, elle les utilise : forces internes, subtiles.

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46/ LA RESPONSABILITE DE L'EDUCATION
Quand je parle de Dieu je sais de quoi je parle car je sais que je parle de la réalité. Personne ne vous demande d’adhérer à mes idées ; mais vous n’avez pas le droit de ne pas supposer l’existence de Dieu comme vous supposez si aisément sa non-existence. En tous cas, ne mettez jamais d’oeillères à un enfant pour lui cacher un côté ou l’autre de notre réalité. Laissez-lui la possibilité de se forger son opinion et de choisir lui-même avec tous les éléments en mains quand il sera en âge de le faire.

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47/ EXPERIENCE SCIENTIFIQUE
Le rat sans espoir.
Dans un cylindre rempli d’eau à moitié et que l’on fait tourner, nage un rat. Pour se maintenir hors de l’eau il est obligé de trotter en permanence en même temps que tourne le cylindre. Au fil de ces cruelles expériences il a été constaté que jamais le rat ne meurt d’épuisement
mais bien plutôt de désespoir, véritablement et rapidement.
Puis on a présenté aux rats dans cette situation pour le moins désespérée, un bâton auquel ils auraient pu s’accrocher pour se sauver mais, avant que ceux-ci n’y réussissent, on le leur a retiré et on a continué l’expérience en relançant le cylindre.
A partir de cette nouvelle situation le rat ne meurt plus de désespoir mais d’épuisement et il survit beaucoup plus longtemps.
L’Humanité ne réagit-elle pas actuellement comme le rat auquel on n’a pas encore présenté le bâton ?
Il ressort de cette expérience que le désespoir ou fatigue extrême de l’âme est plus radicalement destructrice que la peine physique en elle même.

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48/ UNE LAPALISSADE
« Nous sommes nés sensibles et intelligents pour saisir la réalité et la comprendre ».
Cette coïncidence n’est-elle pas en elle même la preuve indiscutable de l’existence de Dieu ?

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49/ DU SEXE
Nous sommes tous présents sur Terre parce que, depuis la nuit des temps, des êtres (humains ou non) y ont subi les contraintes et les plaisirs du sexe. Nos rêves, pour la plupart d’entre-nous sont fondés sur les plaisirs du sexe et notre réalité nous en impose la contrainte. Je veux signifier par là que le sexe est un phénomène naturel qui ne devrait causer aucun trouble, aucune gêne ; seule l’ignorance dans laquelle on nous maintient lors de notre enfance et de notre jeunesse, et la qualité ainsi que le contenu de l’apprentissage en matière de sexe ou d’amour façonne à tout jamais notre vision de la « chose ». En la matière, l’enfermement dans les traditions et les cultures est pour une grande part responsable du malaise. L’autre part étant le défaut de respect de l’autre et d'une éducation saine et sans tabou.

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50/ TOI
Quelles bases as-tu sur quoi t’appuyer pour appréhender notre monde et sa signification cachée ? Nous constatons que son fonctionnement apparent depuis le début des temps repose sur les cultures et les humeurs, mais aussi et surtout le pouvoir de l’argent et , parallèlement, sur l’égoïsme et le laxisme.
Considère qu’il n’y a qu’une valeur sûre au monde dont tu puisses t’inspirer pour comprendre celui-ci, pour l’améliorer et en tirer le meilleur pour toi-même et, à terme, pour les autres, c’est toi-même. Réaliser cela dans ta tête t’apportera un certain bien-être immédiat et à terme le bonheur ; et là, tu seras arrivé.

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51/ QUELQUES PRECEPTES
L’homme est capable de supporter sans aucun dommage un monde où il se privera volontairement de tous les plaisirs, mais l’Humanité ne supporte pas d’être privée du seul plaisir pour lequel elle est conçue : Dieu.

Même si elle émeut, ma souffrance ne vaut rien aux yeux des autres ; elle prend toute sa signification au regard de Dieu. Cela vaut pour tous, bien entendu !

On n’enseigne pas Dieu ; on le suggère, on le révèle. On ne devrait jamais le nommer dans notre enseignement de la vie à nos enfants ; il serait plus judicieux de le faire se révéler en chacun en y apportant les bons ingrédients. Un plat de cuisine ne révèle-t-il pas toute sa saveur, tout son esprit, toute son essence quand tous les bons ingrédients y ont été apportés et y ont mijoté le temps nécessaire ?

Mon expérience actuelle est le fruit de quarante cinq ans de stricte neutralité et, malgré mon apparente « absence », de quarante cinq ans d’observation. Puis je me suis mis en branle et je ne peux plus m’arrêter d’analyser et de soupeser les choses de la vie.

Vous me trouvez naïf ? Allez donc parler à un gosse autrement en lui disant que moi je suis naïf !

Lisez-moi donc, adultes, pour mesurer le degré de ma folie ou de la vôtre.

L’efficacité est élégante parce qu’elle étonne et qu’elle enchante et non l’inverse. La notion d’élégance est donc subjective ; elle naît de sentiments si elle n’est sentiment elle-même.

Je ne peux jouir tous les jours de mon bonheur car celui-ci est fortement parasité par la souffrance universelle.
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52/ MON ABSENCE
J’ai toujours été convaincu de la totale futilité du corps humain (enveloppe charnelle) mais, jusqu'à quarante cinq ans, je n’ai jamais eu le moindre soupçon de la moindre idée d’une quelconque notion de la spiritualité. Où me situais-je ? J’étais tellement absent de la réalité et de moi-même que je n’avais pied nulle part ? mais je crois avoir toujours fait confiance à « UN » Dieu. Comme si je confiais tout ce qui faisait mon Moi et ma réalité si floue à « l’image » d’un Dieu protecteur ; sans même aucun espoir de salut pour moi-même, juste une grande confiance.

L’effort demandé à une conscience sur terre c’est de maintenir une situation qui va à l’encontre de son état naturel de détente et de bien-être : supporter une fatigue physique, un effort intellectuel, ou une contrainte psychique.

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53/ L'HOMME CONQUERANT DEVANT L'ETERNEL
L’Homme par nature est un conquérant, un découvreur. Comme l’Humanité elle-même se modifie, se forge et se découvre au fil du temps, l’individu ne se reconnaît authentique que dans ce mécanisme. Tous deux ne peuvent nier leur histoire, leurs traditions, mais ce serait nier leur mode de fonctionnement que de les y figer irrémédiablement. L’Histoire et les traditions recèlent des étapes importantes de l’évolution de l’Humanité et il est intéressant et constructif d’en avoir la connaissance et uniquement la connaissance ; mais c’est aller contre le progrès de l’Humanité et contre la nature-même de l’individu que d’en avoir le culte.
Depuis le début des temps l’Homme vit dans la modernité ; c’est-à-dire dans une accumulation toujours plus riche de ses expériences dans ce qui fait son confort matériel, comme dans ce qui fait son confort spirituel. Mais là, il faut distinguer une modernité toujours renouvelée et progressiste dans la connaissance et la maîtrise de la matière et une « modernité » toujours hésitante et quasi figée parce que à tendance traditionaliste dans la connaissance et la perception de la spiritualité.
L’Humanité a foi en ses techniques, elle grandit avec et est sur le point d’en éclater (c’est-à-dire d’avoir à reformuler totalement ses modes de fonctionnements) parce qu’elle vit en toute conscience cette expérience. L’Humain aura foi en sa spiritualité quand on lui permettra en toute connaissance de cause, c’est-à-dire armé de l’expérience en la matière, ou en tous cas possédant les

notions de base, de vivre sa propre expérience.
Eduquez donc les masses. Le sacrifice d’une vie n’en sera que plus justifié ; car une vie dans la perspective d’une mort stérile est une douleur même si elle est d’une nature autre que la « douleur » d’une vie consciente des bienfaits d’un au-delà.
La performance spirituelle et la capacité d’intuition de l’individu s’épanouissent dans une expérience consciente et construite de toute pièce et non imposée ou dirigée ; c’est là que naîtra la foi en soi, la foi en son propre Esprit.

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54/ A QUAND L 'ETERNITE SUR TERRE
Ce que nous ressentons comme temps est l’effet de la résistance, du choc que produit sur notre conscience cette volonté expresse de dépasser notre souffrance pour accéder enfin à l’Eternité qui est l’état de non souffrance.
L’Humanité fera fi du temps quand, par le comportement unique de tous ses membres (le sourire, la décontraction), elle aura vaincu toutes les forces contraires qui séparent notre conscience terrestre torturée de l’état de conscience éternelle enfin en osmose avec la Conscience Divine. Mais cela est-il possible dans la matière telle que nous la connaissons ou, à terme, « LA » Conscience universelle (terrestre) va-t-elle s’élever, s’arracher à la réalité matérielle et rejoindre la conscience céleste ?
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55/ LE PARADOXE DE KIERKEGAARD
Le paradoxe de Kierkegaard c’est Dieu tout puissant (par la force des choses) dans sa volonté de se montrer commun ; explication :
Dieu dit : «  Je suis Dieu puissant et éternel et ceci vous impressionne et même vous dépasse au vu d’un système de pensée égoïste et terre-à-terre comme le vôtre, mais ceci peut être une possible vérité et il est normal et bienvenu que je l’énonce ».
Maintenant considérez un système fait de don de soi ( ce que vous ne pouvez concevoir) où nous sommes tous par la force du système, par son essence même sur un pied d’égalité ; alors là je ne peux plus vous dire : « je suis Dieu tout puissant » sans faire preuve de cette attitude propre à fausser le système, sans donner l’exemple flagrant de cette hiérarchie que vous connaissez si bien avec tout ce qu’elle a de néfaste et de destructeur. Donc, « je suis Dieu » est vain et même destructeur. Dieu doit donc faire la preuve de sa réalité non en se mettant à l’extérieur et en l’énonçant, mais en étant à l’intérieur et en le suggérant.


Dans sa qualité et dans sa maîtrise, un regard traduit la disposition d’une âme.

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56/ UNE MARCHE EN AVANT INEXORABLE
Chacun dans sa spécialité apporte sa pierre à l’édifice. Chaque parcelle de vie contribue à l’édification et à la compréhension du « Corps Dieu ». Chaque percée dans le mystère est une prise progressive de conscience de Dieu Lui-même, de chaque facette de sa réalité. Dieu cherche son équilibre et pour le trouver il a besoin autant de maîtriser chaque parcelle de son corps que de ressentir dans chacune d’elles les effets bénéfiques de cet équilibre ; demandez au funambule comment il ressent et gère sa marche !

57/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS

Chaque parcelle de la couverture tirée à soi est autant qui découvre tous les autres.

Il n’est pas de place privilégiée dans le système, mais il en est où la Vérité se sent bien.

Que ce soit par le coeur ou par le sexe user de TOUTE la puissance de son Amour exclusivement pour l’Autre.

En toute chose, autoriser le plaisir à son coeur et uniquement à son coeur.

La perfection n’est pas dans l’Art, elle est un Art.

Le sexe fait mal quand on en use à rebrousse poil si j’ose dire et l’humain le sait bien dans la honte qu’il en a. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il aura les pleins pouvoirs pour en jouir dans la Vérité.

Plutôt que d’agresser l’autre avec la pensée, la parole ou le sexe, avoue-lui tes faiblesses ou tes défauts car, par l’agression tu ne veux rien dire d’autre que ton impuissance non à aimer, mais à te découvrir toi-même.

Dans tous les domaines faire preuve d’amour c’est : faire preuve de sincérité dans tous les domaines. 

Il est vain de vouloir retirer un profit immédiat, consistant et égoïste de toute action ; le résultat se jugera toujours dans le fond.

Là où tu te trouves à chaque instant considère donc que tu es arrivé. Donc, n’aie pas foi en ton avenir, mais évertue-toi plutôt à te construire un passé .

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58/ DE L'INTELLIGENCE
Dans le même ordre de conception des champs de force il est dans le système un champ d’intelligence : une intelligence qui, en même temps qu’elle constate, qu’elle invente et « improvise », se nourrit de la manipulation de la matière. Ce qui revient à dire qu’il n’y a pas de hasard, que tous les systèmes sont savamment pensés et imbriqués. Considérant ce principe et l’évolution de la vie telle qu’elle nous apparaît maintenant, il devient évident que l’intelligence, ou esprit, ou Dieu va à sa propre rencontre dans un élan avide de soi-même.
Apparemment la conscience a besoin de la connaissance fine de la matière autant que générale (englobante), ainsi que de la connaissance fine des mécanismes de l’esprit, autant que de son historique pour se reconnaître et se révéler à elle-même. N’y a-t-il pas là, dans chaque domaine, confrontation des deux hémisphères du cerveau ? Suffira-t-il qu’un cerveau englobe le tout pour que la conscience nouvelle fuse comme l’éclair dans une cristallisation vivifiante et révélatrice ? Je pense que oui avec en plus, l’aide opportune de moyens de communications qui permettent l’instantanéité.

Dans communication il y a volonté.

Si tu crois très fort en toi tu crois en Dieu (il n’y a qu’un pas pour dire que tu es aussi Dieu)... Donc si tu crois en toi Dieu existe.
Si tu ne crois pas en toi tu es dans un monde où Dieu n’existe pas.

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59/ LE CRI
ALORS , L’HUMANITE ! QUE CHERCHES TU DEPUIS LE DEBUT DES TEMPS... TOI-MEME OU DIEU ? QUEL ACCORD VEUX-TU REALISER ? OU EST TA VIBRATION ETERNELLE TANT DESIREE ? ...
.... « UN ORGASME » ?....
DIEU !... TA SUPPOSEE JOIE ACTUELLE N’EST DONC PAS ETERNELLE ? TU ATTENDS L’ORGASME ? DONC TU FAIS MIEUX QU’EXISTER EN TANT QU’INSTITUTION... : « TU VIS » ! !

Exister c’est être, vivre c’est devenir.

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60/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Par l’amour par l’orgasme et par la semence l’homme a le pouvoir de créer... Par l’amour, l’orgasme et la semence Dieu a-t-il l’intention de créer, de recréer ou de parachever ?
Constatant tout cela serions nous isolés dans l’univers ? L’homme qui se sait si vulnérable ne peut l’imaginer ; mais il ne connaît pas encore le Tout.. Alors ?

La pratique du physique mène inéluctablement à l’Esprit (sa connaissance) ; mais connaître l’Esprit c’est ETRE l’Esprit, l’expérience nous l’a prouvé... Mais !... Qu’est ce que c’est que cette phrase biscornue qui tourne en rond ?... "L’expérience nous prouve que l’expérience est édifiante".
Quand l’individu reconnaît son esprit il connaît Dieu. Quand l’humanité reconnaîtra sa conscience elle connaîtra Dieu n'ayant plus à Le supputer.

Comme le dit Kant : »Dieu n’est pas connaissable par les lois de la physique » (parce que nous la ressentons comme une prison), et dans un sens il n’a pas tort. Ce qu’il n’a apparemment pas compris c’est que, à force de retourner le tas de boue dans tous les sens on finit bien par en extraire la « Pépite» qui s’y cache et qui enrichit instantanément.

« Connaître son indigence pour atteindre le sublime ». Car l’individu doit rester humble. Mais d’un autre côté, et plus pratiquement, plus rationnellement, le physique est aussi indigence et il faut en avoir bien fait le tour pour le comprendre.

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61/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Je voudrais tant connaître tous les arcanes de la Création ! Je peste, comme par jalousie de ceux qui ont su ou qui savent, de ne pouvoir tout savoir. Bien sûr, cela est impossible ; mais il s’avère que l’important est de rassembler les moments forts de ce savoir. Cela dit j’ai tout de même très soif.

« Pour qu’une science soit apodictique (qu’elle prouve) elle doit se fonder sur des jugements synthétiques à priori « (Kant). C’est-à-dire il faut qu’elle englobe en même temps qu’elle suggère, qu’elle diffracte en même temps qu’elle assemble, qu’elle appréhende en même temps qu’elle donne.

« L’exposition métaphysique est en quelque sorte le creuset de l’exposition transcendantale »; et vice-versa ?

« Espace et temps sont les formes à priori de la sensibilité » (Kant).

La philosophie en tant que vie devenue conscience dans un résultat qui implique et impose ses prémices. Donc le résultat, savoir suprême, nourrit aussi les miettes qui l’ont constitué. Nous atteignons là le savoir englobant.

Dans antagonisme il y a soumission : don de soi envers l’autre ou, don de soi à l’encontre de soi-même : ceci est le « don forcé ».
Quant à l’Amour, lui, il ne se nourrit que de « don libre ».

La performance n’est pas dans la vitesse de la lumière, par exemple, mais dans le fait que nous soyions parvenus à la mesurer.

« MOI » n’existe pas sinon dans mon coeur.

Le temps n’existe pas sinon dans ma peine.

Tout le monde dit : il faut faire ceci, il faut faire cela, et chacun entrevoit très clairement non les solutions mais les véritables besoins, les nécessités. Tout se mettra automatiquement en place quand l’Evénement aura imprimé le mouvement dans un contexte alors complètement redéfini, redynamisé.

En dehors de la maternité je m’inquiétais de savoir où la femme trouve la dose de douceur nécessaire pour lui maintenir son impulsion de vie : dans la séduction ; la séduction lui est douceur. Et un petit peu pour cette raison la ménopause réveille les angoisses, d’où irritabilité.

Dieu crée la nature, y installe la conscience qui, elle même, entreprend la découverte du système pour, en bout de course se réintégrer en Dieu.

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62/ LA PENSEE ET LE VERBE
« Le double processus analytique et englobant de la lecture » :
Les lettres, les mots, les phrases, les chapitres sont dans la nature. Le sens du texte est Dieu. Avons-nous fini de lire le texte, l’oeuvre, ou du moins les deux premiers tomes ?
On ne démontre pas l’essence d’un texte avec la seule connaissance d’une lettre, d’un mot, d’une phrase. Donc, Dieu n’est pas accessible uniquement par la physique par exemple, mais bien par le sens en interaction de l’ensemble des connaissances qui, chacune, au même titre que la physique devient tout à coup palpable, réelle. Ce qui revient à dire que la philosophie, la psychologie, la physique qui implique aussi la chimie, sont d’égale importance ou consistance. Et tous les éléments de chacune de ces disciplines, comme autant d’hésitations ou d’avancées font progresser la connaissance vers la vérité.
Questionnement, étonnement ; questionnement, étonnement ; questionnement, étonnement...

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63/ DEVENEZ Un
C’est cette fameuse consistance qui me chagrine ? Consistance de la matière et consistance de l’esprit.
La nature est consistante pour l’un Avec un petit « u ».
L’esprit est consistant pour l’UN avec un « U » majuscule.
Donc, devenez « UN » !...

...et vous découvrirez réellement l’esprit comme vous avez découvert
la matière.

En fait, tout cela n’est pas nouveau parce que subodoré depuis des millénaires, mais on ne pouvait pas croire réellement l’ «un» (ou l’autre) parce qu’il était alors soupçonné de défendre sa propre cause et donc de s’exprimer dans son intérêt.
« MAIS MAINTENANT LE TOUT EST DEVENU EXPRESSION DE L’UN « .

« Toujours plus avant, toujours plus avant, toujours plus avant ... »
c’est ce que se dit la nature depuis qu’elle a la plus petite sensation d’elle même.
Croyez-vous donc qu’elle va baisser les bras maintenant ?

En exaltant le MOI universel
supprimez la peine,
supprimez le temps.

Mal an, mal an la volonté a parachevé la matière ;
bon an, bon an la volonté part à l’assaut de l’esprit.

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64/ LE COMBATANT
On ne lutte pas contre son ennemi sans y laisser une partie de sa substance : en l'occurrence son être intérieur ; c’est-à-dire tout ce qui constitue vos doutes ou votre conviction première ; et on n’y laisse un morceau de soi-même négatif ou positif que dans la souffrance par frustration.
Celui qui lutte avec l’acharnement du désespoir pour sa cause propre est, en un sens, courageux ; mais il se trompe de combat ou, plutôt, d’armée et ceci par ignorance. Car s’il savait, il déserterait sur le champ.
Les Hommes vont devenir des combattants avertis et libres.

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65/ DEUX EXPERIENCES PHYSICO-PSYCHIQUES
En ce temps de vacances, (touristes) j’ai très peu l’occasion de dormir : une heure cette nuit, une heure à la sieste. C’est une concession que j’accordais à A---- jusqu’à maintenant avec beaucoup de mauvaises grâces. Mais dorénavant ça m’est égal, d’autant plus que je me sens une capacité de récupération qui me « surprend ».

Aujourd’hui à deux reprises et par deux voies différentes, premières sensations d’osmose :
1°/ Ce matin au travail, « autour » de mon laminoir, dans un état de fatigue « extrême-si-Dieu-n’avait-été-avec-moi », concentré sur chaque geste, je pensais à ma condition, à l’amour ambiant et aux personnes que je sais justes et aimantes et, comme emporté par la force de ces idées plus que par mes sentiments, j’ai eu la sensation que mon esprit se liquéfiait et se répandait comme dans un élan, un tourbillon dans l’entrelacs de tous ces concepts, sans aucune sensation physique, sans autre émotion.

2°/ En rentrant du travail j’ai mangé puis je me suis couché pour ma sieste quotidienne qui, cette fois et malgré ma fatigue, va durer une heure. Je me mis à rêver que j’évoluais soit à pied, soit dans un véhicule aux abords d’une agglomération quand, et à plusieurs reprises, j’ai vu et très nettement ressenti que mon être intérieur, dans un effort de volonté très rageusement « volontaire », s’extirpait de son enveloppe terrestre pour fuser vers le haut, vers les cieux. Un effort de volonté très physique, très liquoreux au niveau de la poitrine, comme tourbillonnant, léger au niveau du lobe frontal. Un effort très volontaire, très préparé, très concentré, très liquoreux en même temps qu’une sensation d’appel, de soulèvement de mes perceptions. Puis je me suis réveillé. Seulement un rêve ? Je n’en suis pas sûr du tout compte tenu de l’avancée de mon expérience à ce jour et de mon état de conscience ou état d’esprit. Cette deuxième expérience m’a laissé dans un état de légère inquiétude et, malgré tout, d’étonnement plus que d’enthousiasme... Allez, disons perplexité !

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66/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Comprenez bien qu’en oeuvrant pour l’autre vous construisez et nourrissez votre moi à très moyen terme et à échéance éternelle.

Les Albères de « albe » (aube) et ère :
à l'aube d'une « nouvelle ère ».

Le Canigou de « Can » (en catalan, un lieu donné ou « chez ») et « igou » qui ressemble fort à ego : mon chez-moi, ma maison, ma montagne.

Comme si le sens du texte était déjà dans l’inconscient dès le début de la lecture.

Quelle est la véritable humilité, celle qui est ou celle qui veut être ? donc vigilance !

Dieu est tour à tour mâle et femelle dans une Création qui se laisse ensemencer et engrosser.

Jésus tel un pénis qui fourrage et qui vibre à l’unisson du coeur de la femme.
Enfin... de l’Humanité.

Sachez saisir le hasard comme sens d’une phrase.

Vous voulez de l’amour ?... J’en ai plein les poches, plein le coeur et je le donne tout parce que quand il n’y en a plus il y en a encore.

Je ne ressens plus le temps sinon comme une course déjà gagnée vers votre amour.

Une « République royale » où l’homme devient enfin l’égal de la femme.

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67/ LA CONSCIENCE DANS LA NATURE
Physique : Le flux divin qui est conscience, qui est connaissance chez un individu est concentré vers l’intérieur, vers son moi. Cette connaissance ou conscience converge vers un seul point, l’hémisphère droit . La perception du monde extérieur relève d’une perturbation ou de perturbations de ce flux. Conscience et perception, deux flux opposés.
Par le fait qu’ils sont de sens opposés ils sont non connaissables l’un par l’autre, comme de natures différentes. Il est un point dans un cerveau où se produit tout de même un amalgame, une reconnaissance, un couplage, une superposition et, à ce niveau les dispositions de certaines forces dues à l’intensité, ou de reconnaissance interne, ou de connaissance externe (perceptions), révèlent plus ou moins l’une ou l’autre nature, l’une ou l’autre sensation prédominante de l’ensemble (ou prédisposition, ou expérience).

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68/ LE GRAND MENAGE
Comme tu agis avec ton corps et tes mains sur ton environnement (extérieur) Dieu Lui, agit sur l’intérieur de son corps en « forme de cerveau » (circonvolutions, ramifications de nombreux systèmes complexes s’interpénétrant ou interagissants), en fonction de ta volonté et de ta place ou situation ou disposition à ce moment-là.
Cherche le pourquoi de ton passage sur terre et tu sauras ainsi l’effectuer au mieux et donc participer au grand rangement, au grand ordonnancement du puzzle. Tu ajouteras tes ondes positives , ta volonté à la bonne organisation de tout le reste. Et n’oublie pas que, en procréant dans de mauvaises dispositions tu contribues ainsi à fausser le système. Et plus généralement, en torturant directement ou indirectement les êtres vivants, tu tortures et tu déranges la matière vivante qui les constitue et qu’ils retransmettent à leur tour dérangée et faussée. Si l’esprit a une mémoire la matière aussi a une mémoire. Pour organiser tout cela au mieux il faut se décontracter et se laisser porter par les bonnes vibrations, emprunter les bonnes ramifications, ne pas tenter de refaire son monde à sa propre façon mais en fonction de celle des autres ; c’est là que passent les bonnes dispositions dont Dieu pourra se servir pour son « Grand Ménage ».

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69/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
La dualité photons- hydrogène : où est le conflit, où est l’équilibre ?

Comme si nous baignions dans du cristal liquide et pur : chaque atome, chaque parcelle d’amour doit y trouver sa vibration.

Le livre de l’amour est déjà écrit ; chacun d’entre-nous est une lettre dans le texte. Sachez le lire et trouver votre juste place pour l’harmonie du Tout.

Cette peine qui nous sépare de Toi ce sont les vibrations parasites que crée notre ignorance. Considérez un vaste tableau, une oeuvre gigantesque où la plupart des grains de lumière ne pourraient trouver leur place idéale. Les vibrations dégagées par l’ensemble ne tendraient pas vers la perfection et donc vers le plaisir.

L’efficacité dans la volonté pour la perfection.

Idem pour la Mélodie divine, chantez chacun votre note juste à l’unisson du Tout.

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70/ LA SERA L'ORGASME
Dieu sait si dans la première partie de ma vie j’ai aimé, absorbé, rêvé la Femme tandis qu’elle me fuyait ; eh bien, je vous dis ceci : ...
FEMME, tu vas me rêver, tu vas m’aduler, mais je fais ici le serment de ne pas te céder tant qu’un seul de tes petits sera dans la souffrance. J’appelle ça de la décence (en exemple). Je ne dis pas cela pour me faire valoir mais parce que je sais qu’il faut tout dire, et bien le dire et bien le démontrer.
OU, AUTREMENT ...

! ! COMPAGNE , JE TE TIENS ! !
MAIS NOUS N’ATTEINDRONS PAS LA JOUISSANCE TANT
Q’UN SEUL DE TES ENFANTS N’AURA PAS ENCORE
TROUVE SA PLACE DANS TON COEUR.

AIMEZ-LES ET AIMEZ-VOUS ... ET VOUS OUBLIEREZ LE TEMPS.

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71/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
L’Humanité sur terre comme une tumeur qui fait mal et se développe.

Attention, n’allez pas chercher Dieu derrière le big-bang, vous baignez dedans.

Donc, ce flux nous atteint et nous anime ; c’est-à-dire qu’il est plutôt diffus autour de chaque être et va se concentrant dans le cerveau où se font les échanges et les analyses.

Tel un flux nerveux et, chargé lui-même de sensations et d’une certaine connaissance donnée par Dieu, Jésus est venu il y a 2000 ans pour ensemencer et commencer à charpenter.

Tout ce qui est oeuvre de l’humain est chargé de signification. Faites au mieux !

Considérez aussi tous les événements en France et dans le monde et voyez comment ils évoluent et vers quoi ils convergent.

Tu concentres en toi l’amour, la substance de Dieu et après l’avoir bien comprise ou non tu la diffuses dans ton environnement, d’où, ondes positives ou négatives selon ta volonté ou tes dispositions.

La prière est efficace dans les délices de ton coeur, pas dans sa constriction ou dans ses pleurs ou ses peurs.

Aime, décontracte-toi.
Découvre-toi, respecte-toi, aime-toi toi-même pour enfin saisir la chance d’aimer les autres. Il en est de l’individu comme de l’Humanité ; donc vous découvrirez Dieu.

Pourquoi la mort par l’absence fait elle mal ? parce qu’on vit sur les bases de son propre environnement dont l’être aimé est la partie la plus solide ; on s’en nourrit, on s’en rassure ; l’absence est un déchirement à ce titre.

Ne fracasse pas l’autre ; épouse ses ondes et glisse avec elles.

Ne jamais exiger de l’autre la perfection ou l’effort permanent ; chacun a le droit de se préserver une petite plage de décompression, mais en le demandant gentiment, en l’expliquant.

Ou l’intuition vous tourne sur le coeur (douleur), ou elle vous retourne celui de l’autre !

Nous créons véritablement nos tares ; c’est un cercle vicieux, c’est infernal, C’EST ! l’enfer.

Tout est réalité, tout est symbole, le tout est concept.

Notre conscience est l’état d’équilibre le plus pointu de l’affrontement « eau-feu », « photons-hydrogène », où existent toutes les situations de température et de pression.

Je suis toujours allé au plus près du détail en prenant soin d’assurer l’efficacité.
Le perfectionnisme n’est pas un don, c’est une vertu, une quête.
C’est là qu’est Dieu, à la pointe, toujours à la pointe. Le dérapage même léger coûte toujours plus cher à échéance.

Ne courrez pas après moi ; prenez seulement le temps de peaufiner votre environnement.

Tel un cerveau, Dieu renvoi l’information de décontraction à ce membre « Terre-Humanité » qui le fait souffrir depuis si longtemps, après avoir reçu le message de la douleur et l ‘avoir analysé... Comme une grande claque au moustique qui pique.

En refusant la vérité tu refuses les bonnes connections.

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72/ SA CONSCIENCE ET NOTRE INDIGENCE
Cette nuit à 1 heure 30 réveil soudain après un peu plus d’une heure de sommeil ; et aussitôt je me mets à penser. En l'occurrence je navigue très aisément dans les concepts suivants : nous sommes conscience volontaire à la recherche du meilleur état ;
nous sommes système (le corps humain par exemple) régi par des sous systèmes qui eux ne sont jamais au repos ;
l’Esprit-Très-Haut me manipule à sa guise ; c’est-à-dire que je n’ai pas conscience d’avoir des relations, des connections sensibles avec Lui, avec Son Système Très Haut, mais Lui fait de ma volonté ce qu’il veut ;
Nous avons une conscience immédiate qui perçoit ce qui nous semble être le présent qui est en fait plus ou moins ce que nous englobons immédiatement, ce que nous maîtrisons plus ou moins mais que nous percevons justement ; et ce qui fait précisément que nous n’avons que cette conscience là, très ponctuelle dans l’espace, c’est que nous ne pouvons avoir la conscience du Tout ; et c’est en cela que nous ne pouvons pas comprendre toutes ces « manipulations » qui se matérialisent en coïncidences qui semblent être déjà inscrites et que nous percevons comme deux futurs qui vont à la rencontre l’un de l’autre en un point de l’espace. Puis l’événement fortuit vient de se produire et nous le constatons comme un fait composé d’éléments ayant réellement appartenus au futur et pourtant, à ce moment-là, déjà inscrits dans ce qui s’avère être ensuite le passé parce que la coïncidence se révèle troublante, comme déjà pensée ; alors, une seule fois, c’est une coïncidence, mais trente fois par jour (j’exagère, vingt neuf) : c’est que l’Esprit-Très-Haut qui englobe le Tout semble avoir un sacré avantage sur nous, une sacrée avance sur ce qui est notre indigence.

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73/ SYSTEMES SOUS SYSTEMES ET VOLONTE
Exemple : tu bois de l’eau dans un verre et dans cette attitude volontaire tu décides de te figer à tout jamais ; que constates-tu ? Tu constates que tu es pour ta conscience, dans ton tout un système fini qui, même quand il se fige est composé d’une multitude de sous-systèmes qui eux, dans ton corps vivant, et à tous les niveaux ne se figent jamais. Donc, dans cet effort de volonté d’arrêter ton système supérieur, englobant, tu n’as rien arrêté du tout sinon dans ta conscience par ta volonté. Si tu voulais arrêter n’importe qui d’autre, il faudrait le faire par la force ou par la mort. Mais là (dans ce second cas) se sont tous les systèmes qui s’arrêteraient (et encore seulement jusqu’au seuil du niveau atomique qui lui ne s’arrête jamais), et par le biais de la dégradation va entrer alors dans la composition d’autres systèmes. Tout est affaire là de volonté et de conscience et à tous les niveaux, même dans la venue de la mort où l’esprit vient de décider, en bout de course, dans un état de très grande lassitude, de trop forte résistance, de ne plus résister. Mais s’il décide c’est qu’il y a encore volonté. Même après la mort il y a la volonté, le désir de continuer à ETRE (ailleurs ?).
Mais revenons-en à ta carcasse qui boit avec ta volonté qui la fige dans cette attitude ; que perçois-tu ? Un ensemble de systèmes contrôlés mais non arrêtés, plutôt une qualité qu’une quantité. Une qualité donnée, dans une plus grande qualité supervisée et enregistrée par la conscience-volonté qui, elle aussi est une autre qualité interférant avec les systèmes. Car je crois pouvoir affirmer maintenant que la Conscience-Volonté est un système-qualité qui va se révéler comme aussi physique que ce que nous connaissons, du moins, en interaction constante avec ce physique. Pour réaliser tel équilibre, je veux un quark ou je donne un quark. Système contre système, état contre état, qualité contre qualité.

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74/ LA FULGURANCE DE LA PENSEE
Le double processus analytique-englobant de la lecture s’applique de manière beaucoup plus frappante et performante, parce que dans l’autre sens, dans le domaine de la parole, du discours.
La lecture organise, construit et révèle les idées et les concepts dans le sens :
analyse----- synthèse
Avec une efficacité beaucoup plus flagrante et performante parce que quasiment instantanée, le discours qui naît dans l’esprit d’une façon globale et se décompose, s’organise pour pouvoir être exposé sous une forme disséquée en sous-concepts, en phrases et en mots etc... court, lui, dans le sens :
synthèse----analyse
Vous rendez-vous compte de la performance ? Le quidam qui ne sait même pas prendre conscience de cette évidence qu’est le processus de la lecture : analytique-synthétique, est capable d’organiser l’exposition de pensées même simples en usant, comme tout naturellement, du système le plus performant qui soit dans la Création et qui relève de l’exploit le plus aigu, le plus étonnamment performant qu’est cet échange instantané entre le global et l’analytique ; l’analytique et le global !
N’est-ce pas là déjà une parcelle de la capacité d’expression de Dieu ?

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75/ QUI EST EVE ?
Adam et Eve et le Paradis perdu :
Pour cultiver son jardin Dieu s’est donné une compagne, Eve :
En vue de réaliser ses desseins Dieu crée l’Humanité pensante, aussi bien comme moyen que comme finalité ( ce qui témoigne de sa perfection ), avec la ferme intention d’amener celle-ci à partager à terme sa propre vibration divine ou orgasme divin. Mais l’acquisition de la conscience a amené celle-ci à se prendre pour Dieu seul et, se sentant capable de s’assumer, à poursuivre l’exploration de son jardin en continuant à croquer coupablement dans cette pomme qu’elle partage avec Dieu, à leur grand malheur à tous les deux.
Donc, « Le Mâle » !.. tu vas faire tes excuses à celle que tu as toujours prise pour l’Eve de la bible car il est évident maintenant que dans ce qui compose cette Eve primitive, la belle compagne de Dieu, le seul constituant qui a pu oser se prendre pour Dieu Lui-même c’est bien toi et seulement toi, la dimension virile ; et tu as entraîné dans ta chute la femme innocente qui, elle, est force d’amour et qui, avec Dieu Lui-même, paie tous les jours les conséquences de ta folie.

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76/ CE MEME JOUR :
Je reprends quelques annotations que j’ai relevées lors de la lecture de « Vent De Philo » de Roger Caratini :

PAGE 181 : deux principes bénéfiques fondamentaux..
la capacité de résistance à l’adversité
le progrès dans la connaissance de la Création

PAGE 185 : s’il n’existait rien au delà de l’existence humaine nous végéterions dans notre état éternel de singe. Le progrès ne serait pas possible. Et même rien n’aurait commencé très longtemps avant le singe.

PAGE 199 : le partage juste et équitable relève de la propension de chacun à donner et non de tous à demander.

PAGE 201 : nous ne sommes pas au monde pour y apprendre coûte que coûte l’ascèse, mais pour y pratiquer la décontraction, dans le respect de son prochain, en route vers l’ataraxie.

PAGE 251 : la matière tire ponctuellement sa substance de la substance divine.

PAGE 328 : « Nous ne pouvons aller au-delà de la simple physique ».
Quand l’individu reconnaît son esprit il connaît Dieu. Quand l’Humanité connaîtra sa conscience elle connaîtra Dieu sans plus avoir besoin de l'espérer.

PAGE 331 : « La connaissance de l’absolu nous est à jamais interdite... »...
... sauf révélation ; c’est-à-dire étincelle englobante de tous les savoirs et de toutes les réalités (physique et métaphysique) ORGASME ! ?

PAGE 332 : « le temps est la forme du sens interne, l’espace est la forme du sens externe. Espace et temps sont les formes à priori de la sensibilité. »

PAGE 335 : l’imagination repousse les limites du possible ; ou, l’intuition crée le progrès.

PAGE 370 : « Comte crée une théorie de l’Etat fondée sur la religion de l’Humanité, dont les premiers prêtres devraient être les savants et les philosophes ; une large part devant être réservée au culte de la Femme, mère et souveraine inspiratrice ».

PAGE 391 : « faire de la métaphysique, c’est non pas ériger les choses en système, mais découvrir que tout ce qui se produit dans l’Univers, dans l’histoire, dans l’art, etc. est en liaison avec ma conscience qui pense cette totalité ».

PAGE 444 : j’étais donc si sûr de pouvoir en parler que je n’arrivais à me taire ?

PAGE 508 : les réflexions et notes récentes (des derniers jours) ont moins de consistance et donc moins de valeur à mes yeux que les plus anciennes, et donc créent le doute ; donc, souffrance.

PAGE 510 : si la souffrance avant de découvrir la vérité prouve l’ignorance première ou le refus de cette vérité, alors la souffrance après le doute réfute la véracité des bases de ce dont on doute.

Le cheminement de la raison dans la matière (Création ?) crée une dépression : le doute (souffrance).
Le cheminement de l’Amour dans la « Vérité » crée une délicieuse surpression et une merveilleuse sensation de stabilité, de certitude donc, qui sait ?.. l’Homme ou Dieu ?

PAGE 559 : qui s’ennuie ? Celui qui voit l’avenir comme son présent quand celui-ci ressemble trop à la peur qu’il a de son avenir. Donc, il faut bouger son présent.
Pourtant nous ne savons pas ce que nous réserve l’avenir, surtout en dehors de ce que nous pourrions projeter. Donc nous avons tout intérêt à devenir actifs dans l’optimisme.

PAGE 620 : s’occuper de soi n’est pas interdit, mais jamais avant de s’être occupé de l’autre ou à ses dépends.

PAGE 621 : le Bien c’est tout pour soi mais au moins autant pour les autres.

PAGE 634 : « Mais ce que ressent essentiellement l’homme religieux, c’est la différence infinie qui existe entre l’homme et Dieu et il ne peut l’être que dans la crainte et le tremblement car la communication
entre Dieu et l’homme est laissée à l’initiative de Dieu. »
Ni crainte ni tremblement car confiance absolue, donc décontraction et joie suprême.

PAGE 366 : En aimant mon ennemi j’éprouve « LE » sentiment de puissance absolu.

PAGE 657 : Lu le 13/04/97.

77/ « Ma passion et ma compassion qu’importe d’elles ? Est-ce que je recherche le bonheur ?
Je recherche mon oeuvre ! Eh bien, le Lion est venu, mes enfants sont proches,
zarathoustra a mûri, mon heure est venue :
Voici mon aube matinale, ma journée commence, lève-toi donc, lève-toi, Ô Grand Midi ! »
Nietsche.
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78/ PENSEES DEPUIS LE 06/05/97.

La langue que vous connaissez ( ? )

Se vautrer dans le sexe intérieur.

Il est aussi inconvenant de s’efforcer de ne pas regarder une beauté féminine en vertu de la rigueur morale ou du non-plaisir (ascèse) que de s’efforcer de la regarder jusqu’après son passage pour le seul plaisir (mais, même ce réflexe ''libidineux'' entrera dans la norme).

Dieu est plus artisan que magicien.

Vis, aime, peine, jouis, apprends et enseigne.

Nous allons parler de Dieu... :
...Qu’est-ce que tu aimes dans la vie ?
_ La pêche.
_ Alors, parlons de la pêche !

Aime Dieu avec ta raison et aime l’homme avec ton coeur.

Si tu n’as plus aucune importance pour toi-même, tu n’as plus aucune raison d’exiger des autres de te donner de l’importance.
Plus on progresse dans l’échelle de valeur d’un tel système et plus on se met au service des autres tout en devenant un exemple, et plus on aspire à l’humilité.

L’amour n’est jamais fortuit ; il découle d’une volonté. C’est un état, un choix.

Le miel de l’amour physique ressemble étrangement à la liqueur de l’amour de Dieu. Il est autorisé et même fortement conseillé.

Ne pas comprendre le pourquoi de notre peine quotidienne et de notre souffrance engendre la mauvaise volonté. ( y associer l’amour de l’autre).
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79/ EVE, DECOUVRE TOI
La « nature seconde » de l’Humanité a détourné celle-ci de son Créateur et Amant. Mais Dieu, à force d’enseignement, de patience et grâce à sa grande mansuétude la ramène enfin à lui. Mais quelle aventure, quelle expérience !
...reprends-moi Seigneur, tu es le seul maître.
Par sa désobéissance et à cause de son orgueil l’Humanité alors Déesse glorieuse et adulée a rétrogradé au rang de femme esclave de sa propre condition.
...Eve, relève-toi. Ta douloureuse aventure n’était pas un châtiment mais un enseignement ou plutôt une nécessaire expérience ou un difficile rattrapage.
Dieu t’attend dans toute ta beauté,.. impatient.

Tout a commencé le jour où, pour la première fois un homme a prononcé le mot « je » comme naturellement assorti d’un point d’exclamation. La femme l’aurait assorti d’un point d’interrogation, et tout se serait déroulé à l’opposé.

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80/ LES COMPETENCES DE LA FEMME
La complémentarité de l’homme et de la Femme :
Ce manque de retenue de l’homme (mâle) dans la manifestation de sa volonté et de ses envies lui a fait prendre naturellement une avance physique certaine et une certaine avance intellectuelle ( dans la gestion des réalités terrestres) ce qui lui a permis, en bout de course de se retrouver devant Dieu.
Et c’est maintenant que la femme va imposer ses qualités de coeur et enfin rétablir l’équilibre... de toutes les façons on n’échappe pas à l’amour de Dieu.

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81/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
La parole de Dieu est faite d’invitations, de convictions et de confirmations.

Si tu es le seul à connaître la vérité sur ton honnêteté et ta gloire, alors elle n’a nullement besoin d’éclater au grand jour. Le reste est du domaine du don naturel de soi.

En matière de sexe comme à table, si prendre la meilleure part n’est pas prendre la part de l’autre, alors goûtez au meilleur. Ne rien imposer sinon son propre dévouement dans l’abnégation.
L’homme aime le sexe avec violence, avec suffisance ; pourquoi ? (dans la puissance de son ignorance). La femme aime le sexe tout naturellement en douceur dans la complicité et le partage ; elle est déjà dans la Vérité, sa force c’est sa douceur.

De toutes les barrières qui depuis trois ans maintenant, tombent une à une autour de ma torpeur, l’ultime aura été, cette dernière semaine, le plaisir dans le sexe.
Un ordre : le plaisir dans la décontraction, la liberté et le respect.
La seule résistance à l’amour libre, ou l’amour baume, ou l’amour miracle était la fierté, la bêtise du mâle avec les contraintes et les contresens de la fausse éducation qui en découlent.

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82/ ....///.... MA DECLARATION ....////....

Femme, tu étais mon étrangère, mon problème, mon mystère ; tu es ma soeur, ma solution, ma révélation.. Tu étais mon doute, ma quête, ma douleur ; tu es ma certitude, ma récompense, ma douceur. Tu étais mon enfer, tu es mon paradis ; tu étais mon deuil, tu es ma vie ; tu étais mon vide, tu es ma flamme ; tu étais, tu étais...
Femme tu es ma compagne, ma complice, mon égérie ; ma muse, ma déesse, ma reine ; ma prose, ma poésie, la rime de mon âme ; mon temple, mon refuge, mon ciel ; mon pêché, ma prière, ma rédemption ; mon chant, mon hymne, mon cantique ; mon coeur, ma raison, ma passion ; ma philosophie, ma religion, mon idéal ; ma moitié,
mon Tout, mon Univers ; ma Victoire, ma Gloire ..
Femme tu es mon MAITRE, ma VOLUPTE !

TU ES, TU ES, TU ES....



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83/ MON CONSEIL
Frère, depuis que tu tires ton avidité de ta puissance et de ton autorité, tu agis comme cet homme qui monte l’escalier derrière la femme qui va se donner à lui et qui, n’en tenant plus d’émoi et d’impatience, se masturbe sur la dernière marche.
C’est dommage !  je t’assure que tous les deux vous manquez le meilleur. Retiens-toi encore
un peu pour te laisser aller à la douce autorité de ta compagne.

84/ « Ego primam tollo quia nominor LEO »
(moi je prends la première part parce que je m’appelle le LION).
Ce qui me semble être à l’opposé de la vie de reclus pressentie à un certain moment de mon cheminement.

85/ Hé ! mec, toi qui cherches un Dieu, seul dans ton désert depuis quatre millénaires, écoute : il est évident maintenant que Dieu se tapit au fond de chacun d’entre nous avec une intensité de présence relative à la sincérité et à la beauté intérieure de chaque individu. Donc depuis si longtemps et jusqu ‘ à nouvel ordre « DIEU EST FEMME ». Trouve-le donc là où tu l’as abandonné.

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86/ De chaque geste de ma profession qui depuis trente ans est un obstacle à ma vie, j’ai fait enfin un tremplin qui est un accès à la vérité. (valable pour mes difficultés à vivre)

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87/ VIBRATIONS VERS LE FUTUR
La perception des vibrations de la matière (entre-autres, mais aussi de l’art, de la subtilité, de la qualité des âmes) crée l’émotion qui est vibration de l’âme ou vibration universelle.
La vie , l’Univers : cheminement à partir des vibrations désordonnées vers les vibrations délicatement, artistiquement, parfaitement ordonnées.
Nous sommes entrelacs de multiples systèmes faits de multiples vibrations capables de percevoir et d’organiser les signaux d’autres systèmes faits de vibrations et qui sont dans leur essence... vibrations. Tout est affaire de « niveau d’être », « de conscience-perception »  .
Notre condition humaine, notre contingence n’est qu’une organisation, une étape, un moyen. A différents moments de notre vie nous dépassons le cap de ce savoir, de cette conscience repliée, enfermée dans ce conditionnement.
Notre condition actuellement dérangée pour un futur époustouflant.

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88/ LE LIBRE ARBITRE
Le libre-arbitre est strictement une lubie, un mirage : les décisions définitives dans l’urgence comme dans la réflexion ne sont que l’écho de la somme de nos expériences ; et c’est à ce niveau là ( notre histoire personnelle ) que nous sommes contraints, manipulés. Dans nos décisions nous sommes tout entier l’expression de notre expérience, de notre savoir. Le sage lui-même répond à ce phénomène.

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89/ L'APPARITION DU LANGAGE
L’apparition du langage à permis la dissection de la réalité, son analyse, sa réorganisation en concepts.
La conscience animale est une conscience brute, englobante.
La conscience humaine, par le langage et l’organisation rationnelle des idées se pénètre en subtilité, se connaît pour enfin se reconnaître.
Le propre de la science (savoir collectif) est de se méfier de l’intuition ; pourtant elle reconnaît elle même que celle-ci a souvent été son moteur. Le propre de l'esprit (savoir individuel) qui se situe au faîte de l’intuition, tout à l’opposé de la science, est la confiance pure dans une expérience individuelle.

Science et intuition se rejoindront sur le terrain de la conscience collective.

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90/ OU NOUS SITUONS-NOUS ?
Il y a telle perception, telle représentation pour un état donné de conscience : un atome de sang ne peut se représenter la réalité de sa vie en rouge.
Au départ le Créateur : volonté de création, d’élaboration jusqu’au résultat satisfaisant ; VOLONTE DE DONNER et ce, tout au long du flux jusqu’à atteindre la capacité, de comprendre donc de se retourner sur ce flux. D’abord une faible lueur, puis un éclairage de plus en plus efficace jusqu’à l’intensité fulgurante, le flash qui englobe tous les savoirs, tous les instants, toutes les situations.
LA VOLONTE DE CREER, de donner, de tout donner donc d’AIMER a, en presque bout de course, engendré la volonté de comprendre, de recevoir, de tout comprendre, de tout recevoir ; c’est à dire la réalité nette, brute, crue, vraie, la seule bienfaisante c’est-à-dire L’AMOUR TRIOMPHANT.
Chacun dans son cheminement personnel est homme ( le cheminement humain, donc non accompli, est une étape de la Création tout comme l’atome de sang qui ne sait pas qu’il est rouge). L’Humanité dans chaque étape de son cheminement est « Humanité ». Humanité comme création non accomplie (l’atome de sang n’a pas les moyens de comprendre pourquoi il en est là ni où il va). La conscience humaine dans un freinage progressif qui devient fulgurant a acquis les moyens de se retourner sur sa course aveugle pour l’éclairer, la teinter de sa propre signification en même temps que par effet de tremplin (impulsion) elle se projette en avant. Où la Science-réalité rejoint l'intuition-vérité.

Quelle est, Dieu, cette réalité qui est au bout de cette volonté la plus stoïque et qui nous fait te rencontrer enfin ?

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91/ FORT DE MA VOLONTE
La situation dans laquelle me maintient jusqu’à ce jour la prise d’antidépresseurs est totalement absurde ; comme bloquée. J’ai parfaitement réalisé cela ce matin au travail alors que la fatigue se faisait soudain sentir de façon douloureuse. Je commençais à flancher et à me laisser aller à la mauvaise humeur à cause de l’inconfort grandissant qui envahissait mon corps quand je me suis mis à réfléchir à ma situation : Cela fait trois jours que j’ai interrompu ma cure de « zoloft » (antidépresseur). Il faut dire qu’en début d’été, ressentant déjà la fatigue d’une saison naissante, j’ai exposé ce problème à mon médecin qui m’a prescrit des antidépresseurs. Je croyais à ce moment-là avoir plutôt besoin d’une cure de fortifiants et, sans que mon médecin m’en dise davantage, je commençai cette cure de « zoloft », croyant avoir affaire à des fortifiants. En quelques jours les effets du médicament se sont faits sentir et je passai une saison relativement confortablement des points de vue physique et moral. Puis, à la fin août, j’ai appris que « zoloft » est un antidépresseur et, comme choqué par ce fait, je décidai aussitôt d’interrompre ma cure. A ce stade-là de l’évolution de mon cas, mon problème est celui-ci : la prise de conscience dont je suis l’objet me pousse à me prendre totalement en charge psychiquement. Dorénavant, contrer la souffrance et mon inconfort de vie est mon leitmotiv, ma raison même de vivre décemment et honnêtement avec moi-même. Au bout de cet effort sera ma victoire. Alors, me tenir sous l’influence d’antidépresseurs va totalement à l’encontre de cette philosophie et, pour le coup, bloque totalement ma situation. D’humain volontaire et actif, et donc en évolution, je deviens sujet dépendant, éteint et donc en régression. Après tout advienne que pourra, mais le plus tôt sera le mieux. Ce matin j’ai véritablement pris cette décision de vouloir, d’être, de devenir par moi-même.

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92/ LA VOLONTE DE DIEU
Le tout est de savoir pourquoi Dieu a eu besoin de la Création ? Pour se réaliser Lui-même ? Pour réaliser (prendre conscience de) Sa perfection ? Pour réaliser (atteindre) la perfection !
La Création est corps de Dieu vivant et en évolution.
Le corps de Dieu est recherche, organisation subtile de la perfection.
Par mon besoin, mon désir, ma volonté j‘active des (les) systèmes.

L’intelligence de Dieu est ainsi faite qu’elle réagit positivement et de toutes façons instaure à la longue la meilleure situation; dans la mesure où tu ne lui résistes pas obstinément.
Dieu était « latence » d’intelligence désorganisée, à la recherche d’une première signification, d’une première sensation, d’un premier résultat.

Plus que comme ego un et unique, chacun doit se ressentir comme support de la Vérité, comme support de tous les autres ; comme flux accompagnant ''l’eau de la rivière''. Le moindre rocher n’accompagnant pas ce flux crée une perturbation. Nous sommes autant de causes de perturbations dans le courant de la Vérité.

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93/ LA BEAUTE EFFICACE
Pourquoi la beauté est-elle « belle » ?
Parce qu’elle relève de l’extrême efficacité naturelle et qu’à ce titre elle engendre les meilleures vibrations. Je ressens la beauté plus que je ne la constate de visu.
Il y a les canons de la beauté donc il y a « Un Canon » de l’efficacité.
DONC, DIEU EXISTE !

La beauté est le produit de la nécessité et de la sensibilité.... Voilà l’efficacité !

La beauté existe surtout parce que DIEU puis « l’Humain-Dieu » l’a désirée toujours et qu’elle ne répond pas seulement à l’illusion de mes perceptions, de mon savoir.

Je communique donc je suis.

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94/ TANT QU'IL Y AURA L'INCOMPREHENSION
Nous avons chacun entre nos mains, en notre pouvoir une partie du confort de l’autre. Donc tous les autres décident de mon confort.
Quand un Humain se rend coupable d’une injustice ou mauvais traitement à notre encontre, dans le rejet que nous avons de lui, nous avons tendance à ne pas supporter non plus sa progéniture pourtant innocente : « LES ENFANTS DES AUTRES » !  De la même façon nous ne comprenons pas le chaos de notre société et avons tendance à le faire payer à ses enfants (les autres). Ceci est de toute façon une attitude égoïste, irresponsable. Si nous ne comprenons pas où est l’innocence comment pourrons-nous avancer sur le chemin de la Vérité ?

« Aime tes ennemis » ! C’est possible si dans toutes tes décisions la raison passe avant tout par le coeur.

Un système de vibrations qui supporte, entretient et organise un système d’émotions jusqu’à l’accord parfait.
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95/ CONSISTANCE ET RESISTANCE
Si la constance, la consistance, l’essence ne sont pas dans la matérialité elles sont au moins dans sa volonté de persister, de devenir. La volonté de se maintenir pour devenir (vivre) est plus consistante que la matière.

Ta pugnacité dans ta sincérité à résister est ton arme la plus efficace contre le mal.
Serrer les dents est ta prière la plus sincère.
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96/ LE ROCHER DANS LA RIVIERE
« Je suis rocher ! je suis rocher ! je suis rocher ! je suis rocher ! je suis rocher !... »  
perturbations, perturbations, perturbations... Parce que la rivière dont l’univers s’étend de la source jusqu’à l’embouchure ne peut arrêter son cours. Mais un jour le rocher a ressenti la douceur de la caresse de la rivière et s’est mis à rêver : Et si.. ? « Je suis rivière ? je suis rivière ? je suis rivière ? je suis rivière ?... » Tant et si bien que la seule force de sa volonté et de son rêve le changèrent en eau... ! ! ! VOLUPTE ! ! !
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97/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Savoir et sensibilité ; ou plutôt sensibilité et savoir : être et devenir ; réceptacles de la Réalité et outils de la Vérité.

Ton coeur plus que celui des autres est pour toi même et donc pour la Vérité, le seul paramètre fiable de la Réalité.
Car la Réalité c’est toi. Les autres sont autant de situations différentes, incertaines dans ton univers mouvant où la seule constante, la seule certitude est toi-même. Donc attache-toi à bien te comprendre et t’améliorer.
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98/ LA REALITE; LA VERITE ?
S’il y a « LA »Vérité dans « LA » Réalité c’est qu’il nous faut encore travailler pour la débusquer. Mais il ne peut pas ne pas y avoir de Vérité...

Qu’est-ce que la Vérité ? C’est l’accord parfait de toutes les consciences.
Qu’est-ce que la Réalité ? C’est l’interaction de toutes les sensibilités.
La Réalité parait être une alors qu’elle est multiple.
La Vérité est à vocation « une, unitaire et unique »  alors que nous nous efforçons de la hacher menu.
Quand toutes les consciences et toutes les sensibilités se rejoindront en un seul « point », alors la Réalité sera la Vérité comme la Vérité sera une dans la Réalité.
Nous sommes passés de la philosophie-éternelle-question à la philosophie- démonstration- éternelle-sensation.

99/ SAVOIR ULTIME ?
Il fallait que tous les éléments nécessaires à la démonstration de la réalité de Dieu convergent en un seul point de la conscience humaine pour que s’y réalise la cristallisation fulgurante et définitive de sa propre reconnaissance de l’Etat-Dieu.

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100/ UNE EXPERIENCE PARMI TANT D'AUTRES
Dans la 2 cv. : (en allant à Perpignan... 16 heures 30)
J’ai désiré ardemment (jusqu’à l’élan d’amour) m’associer à la Femme pour faire vivre ma théorie et partager avec elle l’amour ambiant de l’Univers.

Dans la 2 cv.(en revenant de Perpignan... 17 heures)
« L’Homme ! laisse tout tomber ; abandonne là cette part de toi qui te maintient hors de la Vérité. Tu souffres dans ton système ».
« Femme ! prends conscience de la force de ta condition et de tes convictions. Uses-en comme d’une virilité et impose-toi, fais valoir ton système ».
Deux systèmes antagonistes, mâle et femelle, qui doivent impérativement se fondre en un seul système androgyne (spirituellement s'entend).

L’Homme calmera les forces qui le poussent en avant et vont jusqu’à modeler son corps.
La Femme adoptant l’attitude inverse ; jusqu’où ne serons-nous plus dissemblables ?

L’Amour par son Essence même ne connaît pas la jalousie : le jaloux ne donne pas, il prend.

A 17 heures 30, rentré à la maison après être allé acheter l’évangile selon Marie j’en prends rapidement connaissance et y retrouve strictement développées ces dernières idées pensées dans la voiture-même à l’aller et au retour. Comme si l’imminence de la lecture de textes m’apportant des éclairages éveillait en moi par anticipation une conscience spécifique, en préparation ou en confirmation de l’importance de ces nouvelles connaissances.

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101/ Relever les idées et réflexions relatives à la lecture de « Politique du rebelle » de Michel Onfray...

1ère page :
En cette fin de millénaire l’Humanité se donne enfin les moyens d’accéder à sa conscience pure et de la mettre en exergue à la barbe même de ce  dieu « Capital » qui lui a permis cette prouesse par la réalisation des techniques et technologies qui ont toujours été ses outils de prédilection.


Encourager l’auto-critique, autoriser la dérision universelle et suivre le mouvement qu’elles impriment, les leçons qu’elles donnent.

PAGE 38 : « restent à formuler les conditions de possibilité d’un individualisme qui ne soit pas un égoïsme. »...
...Ne vouloir son bonheur et son confort qu’après le confort et le bonheur de l’autre.

Nous remplaçons ce manque d’amour de Dieu par l’amour souvent mesuré vers l’autre. Quand nous aurons compris que Dieu nous aime gratuitement et éternellement, toute notre énergie amoureuse se déploiera vers l’autre dans un flux totalement libre sans plus aucune exigence de retour.
Je perds le droit à la jouissance des sens au fur et à mesure que se dégage dans mon intériorité l’accès à la jouissance pure et désintéressée de l’âme ; récompense, salaire ou nature profonde ?


PAGE 42 :  ! ! ! « Où sont les individualités solaires et solitaires, magiques et magnifiques ? Que sont devenues les exceptions radieuses dans lesquelles s’incarne, jusqu’à l’incandescence, cette conscience qui ne se dissout pas sous l’oppression ? Quid des comètes qui, elles seules, traversent le ciel avec superbe avant de s’abîmer dans la nuit ?
Vouloir une politique libertaire, c’est inverser les perspectives : soumettre l’économie au politique, mais aussi mettre la politique au service de l’éthique, faire primer l’éthique de conviction sur l’éthique de responsabilité, puis réduire les structures au seul rôle de machines au service des individus, et non l’inverse. Le camp de concentration peut s’entendre comme la démonstration exacerbée de ce que donne le triomphe absolu et sans partage d’universaux posés comme tels --- la race pure d’un Reich millénaire --- et d’une volonté d’éradiquer l’individu pour construire une vaste et immense machine homogène, purifiée, fixe, arrêtée dans ce qui est le modèle absolu en matière de fixisme et de négation de tout dynamisme : la mort -- quand tout libertaire veut et célèbre la vie. » ! ! !

PAGE 80 : La publicité est la vitrine destinée à cette couche de la société dont on espère que l’importance suffira à faire fonctionner la machine ( et malheureusement n’autoriser que le rêve aux autres couches). (ma réflexion !)
PAGE 92 : Remplacer enfin le phénomène de productivité d’un système destiné à créer la richesse extérieure par un autre système qui pourvoira à la « richesse intérieure » (urgent et impératif). Là est le confort universel. (ma réflexion !)
PAGE 93 : « Et pourquoi donc avoir installé cet enfer sur terre ? Qu’est-ce qui justifie la généalogie de cette démonomanie toujours plus inventive, toujours plus pourvoyeuse de perversions et la tolérance qu’on a pour elle ? Vraisemblablement pour assurer une domination sans partage sur les
esclaves, leur rendre impossible tout espoir de salut, leur faire craindre un état pire que le leur si d’aventure ils ne se soumettent pas, corps et âmes aux diktats du Léviatan vendu aux lois du marché et vendu par elles. »
PAGES 114-115 : « Il faudrait retenir des physiocrates l’idée que tel qu‘il apparaît, le monde est parfait et procède d’une volonté divine. » Non ! Le monde est sur le chemin de la perfection et la volonté divine est de faire le tour de toutes les carences possibles pour bien définir l’indigence afin de pouvoir se donner les moyens de la juguler enfin.
PAGE 178 : « Après Dieu et l’homme, le lion et le chameau nietzschéens, il faut célébrer l’enfant et les vertus de l’innocence coextensive au surhumain désiré et voulu par Zarathoustra. Au-delà du visage de sable on peut tracer d’un doigt fébrile le contour d’une nouvelle figure : l’individu souverain. La mort de l’homme et le dépassement de l’humanisme prennent leur sens dans cette perspective du règne de la nouvelle figure. D’abord Dieu dispose des pleins pouvoirs et l’homme compte pour rien, ceci étant la cause de cela – la religion triomphe ; ensuite l’homme règne sans partage alors que l’individu souverain n’a aucune existence—l’humanisme attire tous les suffrages ; alors imaginons une époque nouvelle, rendue possible par les fractures ouvertes en Mai 68, avec au centre l’individu souverain et le règne de ce que j’appellerai l’hédonisme, en n’oubliant pas la leçon de Nietzsche pour qui tout plaisir veut éternité ».
PAGES 179 - 180 - 181 - 182 - 183 : (jusqu’à : « ainsi, l’âme, la conscience, l’individu et la liberté devinrent les quatre piliers de la sagesse occidentale moderne. »).
MES REFLEXIONS : Qui est grand dans l’intelligence de son système (idéologies, religions...) est petit, inexistant, néfaste, destructeur et inintelligent dans un autre système.
« Les concepts tuent la vie, les idées dévitalisent le réel. »
Oui, mais il fallait que les concepts soient définis, les idées fouillées car chacun ne peut, seul , réaliser cette tâche colossale pour soi et pour le bien de tous.
PAGE 240 : « La matière c’est le peuple, la foule, l’assemblée informe de ceux qui évoluent, errants, avant l’existence d’une nation. Pierre brute où terre dans la sauvagerie d’un pur limon, il s’agit d’aller chercher au coeur de ces matériaux la forme qui gît, cachée, enfouie. Puis on suppose la main de l’artiste habile à dégager d’une gangue inutile l’oeuvre déjà là. L’informateur, c’est l’artiste qui sculpte, taille ou modèle. Dictateur ou prince éclairé, despote ou chef d’état, tyran ou président, il se décline de cent façons sur le mode du philosophe roi ou du roi philosophe.
Artiste, il pourrait bien devoir sa place, sa nature, sa fonction, son charisme, à je ne sais quelle ruse de la raison. N’importe, démiurge ou dieu à sa façon , par lui advient la forme. Enfin , les moyens utilisés, les outils de l’artiste, ce sont tour à tour ou simultanément la persuasion ou la contrainte, la force ou la séduction, l’énergie ou la violence. Chaque fois le but consiste à repérer le moteur de l’histoire et les formes dans lesquelles ces forces captées finissent contraintes : le Parti, l’Etat, la Nation, le Peuple, l’Idéologie, la Race, le Plan, ou autres idoles chères au coeur de ceux qui nous gouvernent. »

PAGE 244 : « En vertu du catéchisme universitaire bien connu, et devenu cliché, que le mythos s’oppose au logos, le mythe à la raison, et selon le principe dualiste mêmement chéri qu’une dyade simplifie l’existence en opposant le négatif au positif, tout ce qui se réclame du mythe est condamnable pour en appeler exclusivement à l’émotion, à la sensation , au corps, à l’irrationnel, au péremptoire, à l’affirmation pratiquée sur le mode incantatoire. En revanche, bien sûr, la raison s’appuyant sur la démonstration, la rhétorique et la logique, la déduction et les autres accessoires utiles à la panoplie philosophique classique, voilà des conditions de possibilité irréfutables pour établir la vérité. »

PAGE 250 : «  Ni esthétisation de la politique, ni politisation de l’art : j’aspire à l’émergence, la formulation et la pratique d’une esthétique généralisée ».

PAGE 260 : L’individu n’a pas besoin de savoir tous les détails des enseignements de l’histoire de l’humanité mais il a besoin de tout savoir sur le fonctionnement de son plaisir éternel pour construire le bonheur de tous.

Le plaisir maintenant pour le bonheur toujours.

PAGE 262 : « La pensée cesse d’être une fin en soi qui légitimerait le jeu rhétorique, le plaisir à confondre la métaphore et le réel , les faits et le virtuel, pour devenir un instrument à destination de la pratique. La pensée pour la pensée, la philosophie pour le seul plaisir de la philosophie valent autant que l’art pour l’art : des jeux qui n’inquiètent pas les acteurs du capitalisme agressif, grands seigneurs et tolérants tant que s’amusent les penseurs dans les colloques, les universités, les revues ou les maisons d’édition. »

Une force libérale qui propose ou impose ses propres critères de la liberté ; une force libertaire qui suppose un seul critère : « LA LIBERTE » seul acteur des travaux de recherche de son universalité.

PAGE 264 : « Installer au centre de sa vie quotidienne un dispositif subversif inspiré d’un volontarisme hédoniste, d’une esthétique de soi luxueuse et dispendieuse, voilà qui donne des contours à cette esthétique généralisée. Cet art de soi montre sa très improbable récupération dans et pour le marché libéral . L’impossibilité d’un objet à circonscrire, à commercialiser, à vendre, à intégrer dans le circuit des marchandises habituelles fait de la démarche libertaire et artistique une technique désespérément vissée au corps de chacun, sans aucune possibilité d’en faire un spectacle monnayable. L’impossibilité de la marchandise désempare le capital. L’art échappera au monde libéral quand il entrera dans le désir libertaire comme on entre en résistance en refusant le recyclage de l’énergie du devenir révolutionnaire des individus en traces spectaculaires, en fétiches dignes d’être exposés, commentés, proposés au regard vide des mangeurs d’images devenus agueusiques. »

PAGE 266 : « Pour adapter une tactique à cette stratégie entée sur la réalisation de l’esthétique généralisée, il faut réactualiser et réinvestir la distinction opérée par Carl Schmitt entre l’ami et l’ennemi en matière politique...Le politique suppose un combat, une lutte perpétuelle, un instinct agonique où s’opposent des actes, des actions, des faits et des gestes. Loin de ce qui définit et caractérise l’amitié sur le terrain éthique, là où Montaigne et Laboétie trônent en parangon, et pour longtemps, l’amitié en matière politique suppose la conjugaison décidée, voulue et choisie des forces pour leur accroissement et augmenter les chances de réussite... Mais on oublie bien souvent de réfléchir à ce que peut être le sublime en matière politique. »

«  POLITIQUE DU REBELLE »
--Traité de résistance et d’insoumission
de Michel ONFRAY
chez figures / Grasset
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102/ UNE DES CONSEQUENCES DE MA TRANSFORMATION
Dérangement gastro-entérique comme conséquence du passage d’une conscience endormie, assommée, à la conscience éveillée. Ou dérangement gastro-entérique comme répercussion somatique d’une sensibilité de plus en plus confinée dans un « espace d’équilibre » de plus en plus restreint entre une conscience terrestre qui meurt et une conscience spirituelle qui s’affirme et impose sa primauté.
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103/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Plus tu as enduré de souffrances et plus Dieu est à la portée de ton coeur et de tes lèvres ( cette réflexion après mon rêve cet après-midi que je raconterai plus loin).

Tes lèvres pour dire tout ton amour et pour démontrer toute la fureur passionnelle de meilleure façon qu’avec ton sexe.
Tes lèvres à mi-chemin entre ta raison (le siège de ta pensée) et ton coeur.

L’amour c’est se confondre avec le système de l’autre, se mélanger à sa sensibilité ; quoi de plus sensuel et de plus direct et vrai que la bouche ? Pour manger et goûter l’autre en se laissant manger par lui (par la bouche passe aussi la parole, le raisonnement).
L’amour enfin triomphant c’est ne rien pouvoir refuser à n’importe quel autre en sachant que celui-ci ne veut que ton bien.

Plus « tu élèves » les autres dans le plaisir et dans la gloire de Dieu, quoique cela te coûte, et plus « tu te retires » dans le plaisir et dans la gloire vers Dieu.

Au bout de ta souffrance et dans l’acceptation totale de cette situation il y a l’accès direct et spontané à Dieu.
Plus tu contrebalances ton état de souffrance par ton stoïcisme et ta volonté, plus tu tends à éliminer ton besoin de recherche d’un état meilleur (rêve) et moins tu as besoin de compensations à cette souffrance qui peut aller grandissant ; donc, plus tu as tendance à donner aux autres. « Ta résistance et leur bien-être, leur plaisir ».

Tu ne trouveras jamais la compensation définitive à ta propre douleur dans la douleur de l’autre, mais plutôt dans l’acceptation définitive de ta propre condition. Encore faut-il que tu saches pourquoi tu souffres ; si seulement tu comprends que tu souffres.

L’individu dirigeant et agissant n’est plus seulement un individu, il devient une force.

Tant que tu n’auras pas tout perdu pour l’autre, vous n’aurez rien gagné ni l’un ni l’autre.

Les nouveaux décideurs : des individus désintéressés qui s’identifient à tout jamais au plus petit et au plus faible et qui entraînent tous les autres vers celui-ci.

Pour que son petit soit bien, soit beau, soit bon, la mère ne retient pas son amour ; autant pour les adultes.

Le politique n’incarne plus un courant ou une idéologie mais désormais l’errance désemparée de l’humanité.

Dans les enseignements de notre histoire nulle trace de cette désormais évidence : la liberté de l’individu dont les seuls maîtres sont tous ses semblables.

Être sincèrement curieux de l’autre c’est lui reconnaître et lui concéder d’emblée une bonne dose de sympathie.

Quand tu me parles de MOI tu ne dis pas « MOI». En vertu de quoi suis-je seul sur terre autorisé à me croire MOI ?
  En définitive, est-ce qu’il ne serait pas plus valeureux, plus radicalement altruiste de comprendre que de toutes façons le Moi existe, de bien le ressentir et le reconnaître, et de décider de s’en débarrasser quand même, de le sacrifier pour le bien des autres comme l’a fait Jésus ?
Ne serait-ce pas là le tout début du libre-arbitre...(seulement le tout début ?) ?

Tout acte mauvais, délibéré et irréparable oblige a un recommencement toujours dans la peine ou la souffrance... car il n’y a pas de raison que seuls les autres souffrent de ta mauvaise volonté.

Dans l’intégralité de ta réalité physique tu es un ensemble de systèmes générateurs de signes porteurs d’autant de messages.
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104/ DE LA SOUFFRANCE ET DU PLAISIR
Ne confondons pas Dieu et religion : La religion t’ordonne de souffrir, de t’abîmer dans la prière et de te priver de tous les plaisirs pour laisser plus de place à l’autre, pour te rapprocher de Dieu... Mais je crois plutôt que Dieu te demande de ne pas rechercher la souffrance (la coupe est pleine), de profiter sans retenue de tous les plaisirs qui te sont proposés et que tu ne dérobes pas à l’autre, tous les autres ; même les plaisirs sexuels sous toutes leurs formes, parce que entre adultes consentants il n’y a aucun traumatisme ( dans la mesure tout de même ou tu ne romps pas un contrat moral déjà existant) ; tout plaisir bienfaisant est dispensé généreusement par Dieu ; il ne faut donc pas le refuser. Toute souffrance est générée par la nature inverse de Dieu ; donc la nature à laquelle tu appartiens vraiment se doit de résister à celle-ci farouchement (volonté éclairée).
Jouissez ensemble du Système -Dieu déjà présent dans le plaisir tout en contraignant la souffrance en lui opposant une résistance farouche.

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105/ MON REVE DE CE JOUR :
J’ai daté tout cela au 23 parce que je l’ai vécu ce jour-là, mais je l’ai écrit le 24/11. Donc il faut arriver au bout du récit de mon rêve le 24 à 16 heures.

Quelques précisions préliminaires :
Depuis la lecture des « Evangiles de Marie Madeleine » Dieu m’invite à aimer la Femme (privilégier la dimension féminine) et ne manque pas une occasion, malgré ma tendance à fuir le sexe et ses plaisirs, de me forcer à m’en réjouir (presque en permanence) et à en jouir délicieusement avec le coeur, la gorge et les entrailles. Donc la Femme a, pour moi, une saveur particulière, comme si je la possédais déjà toute avec son consentement mais sans qu’elle le sache. C’est curieux comme processus mais c’est délicieux.

106/ Mon rêve :
J’étais dans une maison agréable en compagnie d’A---- que j’adore et qui me le rend bien et l’avenir immédiat nous était réservé pour une promenade dans la décontraction et le bonheur. Là, je la quitte pour me rendre dans une autre pièce de la maison à l’entrée de laquelle je croise une jolie femme blonde plus ou moins connue de moi (dans le rêve), à qui je m’adresse en ces termes : « toi aussi je t’aime bien, et je vais revenir vers toi tout à l’heure »... Puis je pénètre dans la pièce et me dirige vers ce qui me paraît être un bar de salon où se tient une très belle jeune femme brune au regard très, très particulier (très noir, très profond, mystérieux, envoûtant) ; très beau regard trahissant un caractère très fort. Je m’en approche très près, à me coller contre elle, ressentant aussitôt les premières sensations d’une excitation particulièrement voluptueuse qui se sont
décuplées dès que j’ai senti contre les miennes la caresse enivrante de ses lèvres pulpeuses, humides, douces, chaudes, charnues, au dessin sublime et au toucher (lèvres contre lèvres) affolant. Sensations édulcorées et délicieusement «insoutenables» qui ont soulevé mon coeur et tout mon être dans un tourbillon amoureux brûlant (sensations très fortes, comme choquantes dont j’ai mis deux heures à me remettre à mon réveil). Mais j’ai trouvé la force de me détacher de ce visage merveilleux dont la seule contemplation m’inspirait les mêmes sentiments que le baiser à peine achevé. Elle me susurre de tendres paroles d’amour auxquelles je réponds en tendant le bras vers A---- qui était au loin, derrière moi: «Elle est mon «Amour-maintenant», toi tu es mon «Amour-jamais»; dans un élan amoureux à tout emporter.
Le 24/11 à 16 heures.


107/ LA SUITE EVEILLEE DE MON REVE
Le 24/11 à 17 heures 30 :
J’ai décidé aujourd’hui de rendre visite à mon oncle Sébastien à la maison de retraite Les Avens à Peyrestortes où il subit une retraite peu réjouissante dans un environnement très éprouvant pour un handicapé physique cloué sur un fauteuil roulant. En ce moment je le trouve dépressif et je fais de mon mieux pour lui remonter un peu le moral et le soutenir dans son épreuve. Et précisément, ce soir, «mon Tonton» m’attendait comme d’habitude avec un lot de magazines qu’il me met de côté pour les emporter en repartant le soir; des magazines d’où il avait pris soin d’extraire, comme il le fait souvent, une photographie qu’il a remarquée et qu’il me réservait précisément. Jugez plutôt: c’était la publicité d’une petite poupée de collection, nommée Marisa, brune aux grands yeux noirs brillants et tristes qui lui donnent un regard langoureux et empreint de mystère. Ses lèvres sont charnues, sensuelles, parfaitement dessinées et luisent légèrement, comme humides. Par ce visage là, la beauté appelle l’amour en même temps qu’elle pleure d’anamour dans une expression de douce tristesse.

J'illustre à l'occasion, justement parce que l'occasion est trop bonne!











108/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
A l’ignorance forcenée et à la souffrance qui en découle j’opposerai toujours la patience.

« Je m’exprime », ou, si c’est ça être naïf, alors je veux être naïf, toujours.

Penser c’est apprendre ; s’exprimer c’est alimenter la pensée des autres ; donc s’exprimer c’est prendre ses responsabilités.

La ''Vérité'' n’est pas un mot vain, mystérieux, sans portée aucune, ou éloigné de toute réalité humaine ; la vérité est un système réel, un système éprouvé, LE système de référence. Si je vous dis «Dieu », ça ne vous titillera pas d’avantage car vous le placez sur ce même plan inaccessible où vous reléguez la Vérité.

Je suis contraint dans une Création éprouvante et Je ne serai jamais soumis à Dieu (je n’aime décidément pas cette idée), mais toujours son complice pour aimer la Création.

Je me veux défenseur de l’innocence et de la liberté.

J’ai toujours ressenti profondément un certain goût de la résistance venant d’une espèce d’intuition sourde, diffuse ; résistance à l’humain et d’une certaine façon à ma condition ; donc à Dieu, pourquoi pas ?

Ce que tu ne désires plus et que tu n’auras jamais t’appartient pour toujours.

Je désire le nectar de la vie dans tout ce qu’il a de subtil et d’insupportable.

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109/ DE L'INTELLIGENCE
Les hommes divisés par leurs croyances ne sont pas destinés à « finir », à leur mort chacun dans la destinée qu’il présuppose, mais bien dans cette vie éternelle au fonctionnement unique qu’est la vie de Dieu. Donc toutes ces divergences de vues et toutes ces chamailleries sont inhérentes à l’ignorance et d’une certaine façon, maintenant au refus têtu de l’évidence. Car il faut reconnaître que l’intelligence parle; mais Dieu est-il beaucoup trop intelligent pour nous ? Car nous ne saisissons pas ce qu’il tente de nous dire depuis des millénaires. Cette idée-là me séduit assez ; en tous cas nous sommes bel et bien à la traîne.
De toute évidence maintenant nous en sommes bien là : chaque fait, chaque symbole, chaque individu est un degré d’intelligence différent de tout autre ou bien destiné à différents degrés d’intelligence. Il s’agit de regrouper le tout une fois pour toutes et de le présenter enfin unifié, univoque et universel. Abraham est un certain degré d’intelligence ; Moïse est un certain degré d’intelligence ; leur époque respective est située à des degrés d’intelligence différents, etc. Jésus, degré d’intelligence convergent, unificateur, a parlé juste à des oreilles à peine entendantes, inaptes à organiser les sons captés en un langage cohérent. Notre civilisation en est à un degré d’intelligence différent de tout ce qui a existé jusqu’alors, mais tout n’est pas encore dit.

Intelligence : aptitude à comprendre, à analyser et à organiser entre eux des signes et des symboles significatifs en un système cohérent et expressif.

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110/ LA PROPAGATION DE L'INTUITION RELIGIEUSE
La religion juive :le choix d’un peuple comme système significatif pour répandre une idée, une intuition dans un espace donné (Israël) par le moyen du système adapté : la religion d’un peuple. A ce moment-là, selon la configuration de la répartition des différentes cultures à la surface du globe et à cause des possibilités restreintes de communications de l’époque entre les différentes peuplades, ou isolées ou très éloignées les unes des autres, il n’y avait pas d’autre solution que de limiter le message à un seul peuple pour commencer à ensemencer. Israël était en quelque sorte le premier bout de terrain rendu fertile pour accueillir la première pousse (Jésus) et lui permettre d’arriver à son terme (délivrer son message).
Puis au moment propice, et pas plus tard (Dieu ne perd pas de temps), au moment où la communication entre les peuples autour de la Méditerranée, puis dans tout le continent européen, ensuite en Asie et dans les Amériques, le message du Christ s’est répandu et de nos jours est présent en tous lieux du globe. Dorénavant la portée de ce système est mondiale instantanément avec l’aide des nouvelles méthodes de communications.

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111/ LE GOÛT DE LA PEINE
Pour jouir de ta résidence secondaire tu peines dans le travail. Ce système est positif, tu construits quelque chose. Indépendamment de ceci l’effort au travail te construit toi-même ; c’est un autre système positif. Tandis que se vautrer au quotidien dans la résidence secondaire acquise par ton père te fait régresser. « Le goût de l’effort à mériter sa récompense ». Même si le système -Dieu n’est pas prévu selon cette finalité, au moins fonctionne-t-il ainsi.

CONSCIENCE = ÊTRE
ÊTRE = EXPERIENCE
EXPERIENCE = CONNAISSANCE
CONNAISSANCE = CONSCIENCE

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112/ UN GRAND ORDINATEUR
Ce jour je me situe précisément dans « l’univers ». Je m’aperçois que je passe d’un état de conscience à l’autre comme on cligne des yeux, comme on change d’affichage sur un ordinateur, sans plus aucune peine ni hésitation, sans résistance, sans souffrance. C’est peut-être un peu exagéré, mais pourtant ça y ressemble assez.

Tel un ordinateur l’Univers est constitué de systèmes gigognes :
Super-Système....systèmes....sous-systèmes
Super-Programme....programmes....sous-programmes

Le double flux (ou reflux) :
Le courant (informations) passe dans le sens : sous-programme, programme, Super-Programme.
Le Flash se produira quand le Super Programme nourrira l’ensemble en un retour fulgurant.
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113/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Qu’est-ce qui est vraiment sérieux ?.. L’Amour et la souffrance. Tout le reste est sujet à la plus bienfaisante plaisanterie.

J’assurais le minimum vital, je recherche la situation la plus confortable avec les moyens les plus performants.

La réalité, pour ceux qui mènent le monde c’est la réalité du monde moins la cruelle réalité de ceux qui le subissent.
La réalité pour ceux qui subissent le monde c’est la réalité quotidienne et cruelle de la misère et de l’angoisse aggravée par le traumatisme du constat de la réalité de ceux qui profitent à leurs dépends.

Le plus remarquable chez La Femme c’est sa capacité d’abnégation ; elle n’éprouve pas le besoin de faire valoir sa personne au volant d’un bolide ou au bras d’un éphèbe. Elle est plus rapidement et radicalement mature que l'homme.

Soutenu par l’Esprit le corps humain est assurément le plus merveilleux des outils.

Dieu prend toutes les formes, même la tienne si tu le laisses faire.

On peut appliquer l’illétrisme d’une certaine catégorie de population à l’histoire de l’humanité et à son rapport à Dieu : l’ignorance entretient l’indigence.
Savoir lire ou savoir bien lire ? Avoir suffisamment de maîtrise de la lecture pour saisir le sens du texte.

Le merveilleux sur terre est dans ta volonté.

L’Esprit est connaissable par l’Esprit ; mais comme il n’est pas matière il se cherche et par la symbiose avec celle-ci, se donne enfin les moyens de communiquer avec lui-même.
La matière est multiple, l’esprit est Un et ne supporte que l’unité. C’est pour cela qu’il est nécessaire que cette condition se réalise.

114/ L'ESPRIT SAINT
L’Esprit-Saint c’est « l’ambiance générale », « l’air du temps » mais avec de petites pointes performantes, qui sont autant d’avancées infimes chez un tel ou tel autre. Ces avancées infimes sont soit agréées ensuite par l’ensemble par le moyen d’une prise de conscience progressive, un à un par la circulation des idées et des informations, soit telles qu’il m’arrive de les saisir et de les accumuler maintenant, convergentes et concentrées en un seul point pour les exprimer en un seul cri révélateur.

Ma blonde
Est triste au regard du monde
Quand ma brune se cache derrière la lune.
Le Soleil a rendez-vous avec la brune.

La mort de l'homme
L'avènement de l'Humain
La Gloire de Dieu.
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115/ LA REALITE :
Analysons ce qui se passe autour de nous...
Quels sont les systèmes qui régissent notre affect, nos sentiments ?
Quels sont les systèmes qui rassurent et édifient ou au contraire ceux qui détruisent et traumatisent ?
Chaque être est un système, une réalité qui est construit au départ sur la base de la relation à l’autre ; le bébé considère comme le summum du confort, dans une réalité pas toujours rassurante, la présence de sa mère. On peut considérer que le rapport établi entre la mère et l’enfant n’est ni plus ni moins qu’un Système réel dont le sommet est l’échange affectif, amoureux ; et ce sommet n’est jamais aussi évident que lors de la présence constatée, le contact physique avec sa mère. Plus que n’importe quel système existant dans l’Univers, ce système-là constitue la réalité constante. Ce système est réel à différents niveaux ; dès qu’il y a rapport amoureux, affectif il y a construction d’une réalité : la famille, le rapport d’amitié ou la simple complicité d’une relation avec un animal. Tout cela sont des systèmes voulus, élaborés par la volonté du coeur, qui aboutissent à l’édification de la Réalité ou, dès qu’ils sont cassés, perturbés éloignent la Vérité. Loin de Dieu, près de Dieu.

De toutes façons tu es branché sur Dieu et dés que je t’approche, déjà suralimenté moi-même, tu me survoltes.
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116/ PRECEPTES ET CONSTATATIONS
Vous avez le savoir et vous refusez d’en user.

Il ne s’agit plus de savoir comment, mais quand, et pourquoi « non » ?

Le bon, le beau sont équilibre vital. Le sublime est élan sans aucune retenue, c’est l’efficacité maximum.

Je ne dis pas ce que je suis mais je sais ce que je veux et je le dis.

La première tendance à la « faute » a déclenché l’avalanche ; la faute est de croire en Dieu trop loin et en « Soi » ici ; alors que tu es Dieu ! mais seulement dans le registre de la douceur, de la conscience éclairée, de l'Amour.

La genèse sous forme de mythologie comme symbole strict et précis, racontée à la façon d’un roman.
Les évangiles comme témoignage strict et précis à la façon d’un reportage.

Les anges déchus ne sont pas masochistes. Ils oscillent entre la maladresse et la fierté ; en tout cas ils baignent à fond dans l’ignorance.

Durant la première partie de ma vie j’aurais voulu oublier les « délices de mon sexe ». Aujourd’hui je m’abandonne avec bonheur à son bon vouloir, à son intuition.

La tendance (histoire immédiate) nourrit le discours, quand le discours trahit la tendance (histoire à venir)

D’un gouvernement à l’autre : « Je vous en prie, après vous ; mais non, je n’en ferai rien ; Et, comment allez-vous ? ... »
D’un peuple à l’autre : « quelles sont tes urgences ? de quoi as-tu besoin pour que nous allions bien ? »

Je jouis déjà de notre future liberté.

Le génie ressent la pointe et ose l’exprimer . (inspiré par Woody Allen ).

Dieu persiste à vouloir se raconter l’histoire qui lui fait du bien ; Il y croit et la réalise.

La Conscience est la pointe de l’état-Dieu.

Ô ! France, tu veux te donner, tu veux tout donner mais tu ne sais pas comment t’y prendre.
Ô ! Monde, tu te vautreras dans la compétence.

L’Esprit, dans toutes ses composantes, dans tous ses états trouve toutes ses correspondances dans la vie terrestre.

Terre, Coeur d’Univers.

L’Esprit ambiant est seul décideur, même avec ses pauvres moyens ; quand il sera riche il sera Esprit-Saint.

Dieu est sur terre, mais il y est l’état le plus éloigné de l’erreur permanente et du désordre qu’elle y entretient.

Vous êtes Dieu et vous vous êtes donné les moyens de le comprendre et de vous l’avouer pour le croire enfin.

Le courage est le fait de l’intuition de la Vérité (la certitude de sa propre appartenance à la Vérité).

Depuis le premier frémissement Dieu aiguise ses deux composantes simultanément dans la recherche de la meilleure sensation ponctuelle et définitive à terme.

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117/ LES DEUX ENTITES DE LA CREATION
D’un côté l’élan spontané de survie, le raisonnement brut, la ferme certitude de la seule vérité de son être conquérant, « l’intelligence » dépourvue de toute hésitation, la force mâle suffisante, Adam ; et de l’autre le questionnement hésitant, prudent, l’Amour raisonnant en terme d’amour, la sagesse, la retenue, la douceur, l’abnégation, le Coeur irradié et triomphant, la Femme, Eve.
Il fallait que ces deux entités s’affrontent, se cherchent et créent toutes les conditions nécessaires pour qu’en bout de course, enfin intelligentes du Tout dans une seule Conscience à tout jamais édifiée, elles s’interpénètrent en un tourbillon achevé, dans un Univers d’Amour sans...

...FIN,
ETERNEL ... Le 28 Janvier 1998

Suivaient des dessins que je n'ai pu reproduire sur ce blog.

118/ LES FLUX INTERCONNECTES

Dans un univers en forme de cerveau, du moins dans la structure, le photon participe de l’influx nerveux qui alimente et anime les masses d’hydrogène qui en sont la matière elle-même. Le retour de l’influx nerveux emporte la connaissance. Ce système permet, par le retour de flux amélioré primitivement sur le terrain, un échange constant de plus en plus performant. Nous pouvons donc comprendre aisément que dans l’univers la Terre qui fait partie de la Voie-lactée etc. constitue en quelque sorte une région du Cerveau-Dieu où passe le flux nerveux vivifiant et transmetteur d’informations et de sensations.

119/ CONSTATATIONS

L’Humanité sur terre comme une tumeur qui fait mal et se développe.

Vous savez ! comme chaque atome d’hydrogène vibre lors d’une grande joie ; eh bien, chaque photon de la Création va entamer la danse du bonheur éternel !
Au fait ! ? combien sommes-nous dans l’Univers de régions en activité ?
Et Dieu en tant que pensée est-il le « centre » comme concentration de photons d’où est exclue toute trace d’hydrogène ?
Disons que, en tant que Tout, ou Corps-Dieu Il doit probablement, comme le fait notre cerveau, en un point précis, rassembler les informations et transmettre des réactions après avoir analysé ?
Attention, n’allez pas chercher Dieu derrière le big-bang, vous baignez dedans.

Donc ce flux nous atteint et nous anime ; c’est-à-dire qu’il est plutôt diffus à l'intérieur de chaque être et va se concentrant dans le cerveau où se font les échanges et les analyses.

120/ Je tiens à préciser ces autres particularités:

J'ai été dans ma vie à quatre reprises dans un état de panique incontrôlée:
Le premier, à mon premier cours de physique en classe de seconde.
Le deuxième, à mon premier cours de philosophie. (ces deux réactions m'ont incité à interrompre ma scolarité et à entrer en apprentissage). Je devais rester vierge de tout préalable en ces domaines.
Le troisième, étant Président de syndicat, juste avant une réunion de travail au sein de la chambre des métiers à Perpignan; elle ne s'avérait pas plus éprouvante qu'une autre, mais je ne sais pas pourquoi, avant de pouvoir y entrer, étant dans un état de panique extrême j' ai dû faire demi-tour.
Le quatrième, enfin, dans ma fonction de Président je devais me présenter devant une assemblée des épouses des P.... de France (ces dames des P.O. Avaient organisé un congrès à Perpignan et, en compagnie du Président national nous étions conviés à assister à la réunion d'ouverture). Mon état de panique m'a obligé à m'y soustraire (je n'étais pas encore prêt à affronter les femmes).

Autre particularité, et non des moindres: j'ai effectué ma communion solennelle sans avoir été confessé. Cinq minutes de retard le jour de la confession et Mr. le curé m'a bel et bien renvoyé.
J'ai néanmoins fait pénitence le soir dans mon lit. Mais quel sacré pied de nez!







121/
MA LETTRE AU DOCTEUR F.........:

Le 02/12/96.
Lors de ma dernière visite le Docteur avait donc pris connaissance de cette lettre.




Docteur,
Je suis tellement isolé dans mon épreuve, mais aussi tiraillé et déchiré que je m’en trouve presque désemparé. Je dis presque car le caractère physique et donc réel des manifestations divines me soutient terriblement dans ma ligne de pensée et dans mon comportement actuel et futur vis-à-vis de la réalité quotidienne.
Quand je considère mon aventure du point de vue de cette réalité quotidienne telle qu’elle nous apparaît et nous conditionne nous, humains, bien sûr mon aventure, mes croyances et mes sensations me font peur ; le fait que je me nomme autrement que par mon nom de baptême me semble abusif et ridicule ; de là un certain flottement dans ce que je ressens de ma nouvelle condition dans les périodes où les signes se font plutôt rares. Car il faut distinguer principalement deux sortes de signes :
1°/. Le signe flagrant, évident, physiquement incontestable, réel, qui scelle à jamais ma conviction et ma foi nouvelle.
2°/. Le signe plus subtil, comme détourné mais néanmoins réel qui lui me soutient et m’encourage momentanément sans m’apporter véritablement plus de certitudes.
Peut-être cette dernière catégorie de signes est-elle l’expression de mon désir de me maintenir au plus près de Dieu ? Peut-être ma soif de spiritualité et le sentiment de sécurité qu’il génère en moi poussent-ils tout mon être à vouloir certaines circonstances pour des signes Divins ? Je reconnais en effet qu’il puisse exister cette possibilité en ce qui concerne cette seconde catégorie de signes ; mais j’affirme une fois de plus que la première catégorie assoit définitivement ma foi et que nombre de détails de ma vie (détails concrets de mon enfance, de mon adolescence, de ma vie passée d’adulte comme celle plus récente m’obligent à reconsidérer mon destin. De là le tiraillement et l’instabilité ; comprenez :
Je ne peux considérer la première catégorie qu’à travers ma propre expérience car ces signes sont réels pour moi mais tellement improbables pour vous que nous ne pouvons pas en débattre ; mais je le répète, leur caractère consistant est le fondement de ma foi fervente et désormais comme illustrée, car définitivement émanante d’une réalité ; mais je devrais dire « LA » réalité.

Quant à la seconde catégorie de signes, moins évidents, eux, mais réels tout de même et non émanants de mon imagination, elle me pousse à deux attitudes :
soit je les considère à leur apparition comme des signes évidents et éloquents, au même titre que les autres signes (c’est d’ailleurs systématique), soit la condition de mon être terrestre reprend le dessus au bout de quelques temps et, à ce moment-là, je les considère selon vos sensations et je me rends compte du ridicule de ma situation ; ils sont tellement furtifs et isolés qu’ils ne parviennent pas à nourrir ma foi et me rappellent alors à ma condition d’humain et donc à la possibilité de l’emballement de mon imagination. Ce qui, vous le croirez aisément me fait très mal et me déstabilise momentanément. Cela se traduit automatiquement par une légère déprime et non par des troubles de mon comportement. Mais quand je reconsidère toute l’avalanche de signes de la première catégorie, alors là je reprends pied dans ma réalité intime, et ma foi et mon équilibre psychique reprennent le dessus.
Voilà, par sa non manifestation sous autre forme que ces signes construis de la réalité de tous les jours, Dieu me laisse me débattre dans ma nouvelle vie chaotique et apparemment perturbée et dérangée. Ceci pour vous dire que je crois pouvoir encore, dans mon apparente folie, faire la part des choses entre la réalité autour de ma personne physique et entre ce qui pourrait paraître une réalité agencée par mon imagination ; en tous cas, je m’efforce de comprendre et, d’un côté comme de l’autre, de ne pas tomber dans l’éventuel panneau.
Car plus je suis convaincu de ma nouvelle condition et plus je montre de pudeur et de retenue en ce qui vous concerne, vous, humains vis-à-vis d’elle. Pardonnez-moi cette brutalité mais je ne peux plus parler désormais de mon expérience qu’en m’y situant le plus exactement. Mais il ne me viendrait pas à l’idée une seconde d’aller le crier au monde.
Toutefois c’est une épreuve plus douloureuse qu’épanouissante et vous, par votre double statut de médecin et d’humain êtes à même de m’aider à contenir les emportements et les affres de mon être malmené et déchiré. Je ne me sens rien d’un surhomme, ni rien d’un Dieu ; je me débats et essaie de comprendre encore aujourd’hui.

Je considère ces explications comme une avancée, un progrès. Dans la situation qui est la mienne je ne supporte plus l’immobilité.
Plus ma condition m’apparaît clairement et plus elle se heurte à l’incrédulité ambiante et plus je me retrouve seul, mais naturellement et de plus en plus en phase avec celle-ci. Je peux dorénavant me passer de soutien psychique.
Il aura fallu deux ou cinq ans pour transformer à cent pour cent toutes les facettes de ma personnalité ; Accord total de phases à tous les niveaux, afin d’accepter à terme tous les événements « surnaturels » de façon sereine et naturelle.



122/

LE 02/05/97 :
LETTRE A MA MERE

Chère maman,

Alors, maman ! impressionnant, vertigineux n’est-ce pas ? Ou plus « banalement », effrayant ?
Effrayant, oui, je sais ! Mais je demande que tu ne te fasses surtout aucun soucis pour moi. Annie, peut-être serait alors dans une mauvaise posture ; mais nous trouverions bien le moyen de la mettre à l’abri, au moins matériellement pour quelques temps. Car tous mes efforts tendent vers ce but impératif depuis que je n’aime pas mon métier (toujours) et que je supporte tout pour elle. Car, si problème il y a, il n’en faut pas chercher ailleurs les causes. Nous ne sommes pas des machines ; mais même les machines ont un point de rupture dans leur rendement ou dans leur résistance.
A la fin de mon exposé ton regard fixe, rond, m’a fait comprendre que tu étais secouée ; et aussi quand je suis parti, ta façon de me dire : « tu rentres ? ». Mais je suis retombé définitivement sur terre enfin, quand rien de ce que j’avais « prévu » ne se produisait aux dates où je le pressentais. Ce fut une « espèce » de grande désillusion. Je dis « espèce » car tout est relatif et pour moi, de toutes façons, rien n’est définitif. Je m’explique : disons que j’ai beaucoup plus souffert à en être désemparé, de constater mon état psychique du moment. Je me suis demandé comment, une fois de plus, j’avais pu me laisser porter inconsciemment aussi loin par mes rêves dans ces dangereux tourbillons ?
Mais essayons de comprendre comment tout ce qui fait ma vie depuis maintenant trois ans, s’imbrique et se combine avec autant d’efficacité dans le naturel pour provoquer de tels dérapages ?
Il y a dans ce qui fait la trame de mon aventure trois aspects bien distincts qu’il faut, soit dissocier, soit combiner selon la situation où l’on se trouve, ou selon le moment (mes états psychiques) où je le vis :
1°/ Depuis trop longtemps, trop de souffrance, de fatigue physique qui tourne à la lassitude. Ajouter à cela une profonde aversion pour mon métier qui me bouscule tellement ! et ce piège de la vie et du travail qui ne me laisse aucun espoir pour moi-même, sinon tenir pour vivre, ou vivre pour tenir. A ce stade-là je ne suis plus moi, je suis devenu les autres dans leurs besoins ; je ne connais plus de moi que les affres de la douleur et de la fatigue sans aucun espoir d’en sortir. Comme n’importe quelle autre situation doit être douce et légère ! Mais ce n’est sûrement pas suffisant car j’éprouve le besoin d’en rajouter : j’éprouve comme une grande satisfaction quand elle n’est pas jouissance de me priver de tous les plaisirs ; un peu comme si je me recroquevillais sur moi-même et que je goûte alors avec un immense bonheur les dernières satisfactions contenues dans moi seul, dans mon pauvre système devenu si peu exigeant, mais rassurant, édifiant et rempli de tant de promesses et de voluptés futures : L’Autre ; Dieu, certainement !
2°/ La réalité néanmoins de tous les signes, appels ou coïncidences qui ont nourri depuis tout ce temps ma vie mystique. Je dis « néanmoins «  car, considérant la fâcheuse tournure de la situation actuelle on pourrait penser que ce qui me semble être réalité peut s’avérer par la suite comme entièrement élaboré par mon esprit aux abois...
Dans mon raisonnement il ne peut en être ainsi, car j’ai vécu certaines de ces situations avec d’autres personnes. Non dans une secte, rassure-toi ; j’ai une aversion des sectes qui va chercher plus loin encore que celle de ma vie actuelle. Que cela soit dit ! Ces personnes-là qui, pour certaines, ont contribué par leur seule présence ou par leurs dires très ciblés à me placer sur le chemin de Dieu ou à m’inviter à poursuivre cette aventure pourtant déjà tellement évidente pour moi. Je ne peux pas dire là si ma volonté de sortir du traumatisme permanent ne m’inciterait pas à vouloir précipiter les événements, c’est-à-dire à vouloir et même à ressentir en finesse dans son élaboration une situation salvatrice et à tout jamais détraumatisante ? Peut-être que mon inconscient dans ce qu’il se crée de logique me pousse dans ces derniers retranchements ; mais jamais au grand jamais la globalité, le fond de mon aventure ne repose sur de l’inconsistant ou du préfabriqué. TROP de preuves évidentes sont en ma possession sous forme de beaucoup, beaucoup de livres, entre autres, qui sont tombés entre mes mains selon un ordre beaucoup trop significatif ; ce que je ne peux considérer alors comme préétabli, pressenti. Donc mon penchant mystique est une réalité, bien-sûr, mais étayé lui-même par l’évidente réalité.
3°/ Il faut considérer aussi dans la partie rassurante, édifiante de ma situation cet espèce d’éveil à la vie qu’elle entraîne et qu’elle active, aussi par ces phénomènes curieux en l’occurence que sont cette « force intérieure » qui étonne tant mon psychiatre et, paradoxalement, cette sérénité, cette assurance nouvelle que je me connais maintenant tant dans l’exercice de mon métier que dans l’approche des autres. Cette seule idée d’un accomplissement, d’une maturité inespérée me fortifie encore et, après-coup, m’aide à absorber les trop grands chocs de telles épreuves extrêmes.
Cette dernière expérience fâcheuse est la troisième. Les deux premières m’ont valu de plus grandes souffrances encore et une déstabilisation plus franche, plus évidente parce que moins comprise et contrôlée que celle-ci. Mais je reconnais quand même que le problème est certain.
Alors laissez-moi mourir tout de suite ou permettez-moi enfin de vivre ma vocation d’homme de Dieu ?
Mais rassure-toi, je vais encore m’accrocher aux forces vitales d’Annie jusqu’à la prochaine crise. Cela démontre-t-il plus une volonté d’être pour l’autre que la réalité d’un amour immense pour ma femme ?
En tout cas, une chose est certaine : c’est qu’au terme de chaque épreuve de ce genre, et c’est bien clair maintenant, mon équilibre s’en trouve de moins en moins perturbé, ma personnalité s’y nourrit et s’y édifie. Pour finir où, en fin de compte, dans quel avenir ?

Ma pauvre maman que je bouscule....

123/
(clic gauche)
Pas de réponse




124/ Accidents
Dans le courant de ma vie et, dès mon jeune âge (16 ans) j'ai échappé à quatre accidents qui, à quelques fractions de seconde près, eussent été mortels.
Je vais les relater:

A 16 ans donc(folie de jeunesse et furieuse ivresse de la conduite), il m'arrivait de temps en temps, les soirs de mauvais temps principalement, d'emprunter la voiture de mon père (une lourde 403 Peugeot commerciale) et d'effectuer un petit tour sur les petites routes des Albères.
Je crois que ce petit pont se trouve entre Villelongue dels Monts et Laroque ; toujours est-il qu'il traverse une profonde gorge et, de chaque côté, la route repart sur les versants de la montagne à 90°. Dans la fougue de mon âge j'avais plaisir à conduire vite. Sur ces petites routes cela représentait déjà un sérieux danger. Je descendais donc vers Laroque à vive allure quand je fus surpris par l'approche de ce petit pont étroit qui ne laisse la place qu'à un sens de circulation. Je n'ai pas pris peur, je n'ai pas eu le temps de freiner et, aidé par une intervention divine probablement, je négociai avec maestria cette difficile chicane sans aucun dommage pour la voiture. J'aurais pu basculer par dessus le parapet. Cette petite alerte m'a calmé pour un moment.

Beaucoup plus tard, à la période où les travaux de la quatre voies entre Argelès et Perpignan étaient en cours, j'étais bloqué en dernière position derrière une longue file de véhicules à l'arrêt sur la RN 114. Aucun véhicule n'arrivait en face, heureusement pour moi car soudain un lourd camion, surgissant sur la voie de gauche m'a doublé à vive allure. J'ai aussitôt compris que son chauffeur s'était rendu compte trop tard qu'il était en train de foncer vers une file à l'arrêt et n'a pu éviter l'accident qu'en se déportant. A mon avis je venais d'échapper à la mort.

Toujours sur cette route 114, mais cette fois dans l'autre sens, en sortant de Perpignan, au niveau de la clinique Notre Dame d'Espérance, je revenais, dans la petite Renault Rodéo de mon ami Henri, d'acheter une table de jardin et quelques chaises qui remplissaient le plateau du véhicule.
Je roulais à vive allure et j'eus un moment d'inattention. Tout s'est passé très vite. Quand je reprenais conscience des événements sur la route je me rendis compte à ma grande stupeur que la file devant moi venait de stopper. Sans la présence d'esprit du conducteur de l'Alpha Roméo me précédant qui, m'ayant vu arriver à vive allure derrière lui et, ayant jugé que je ne pourrais m'arrêter à temps, s'est déporté au milieu de la route, me laissant juste la place à sa droite pour m'y arrêter. C'est exactement l'espace qu'il m'a fallu pour piler et m'arrêter à, à peine cinq centimètres du véhicule qui précédait celui de ce Monsieur si bienveillant. D'autant que la voiture qui me suivait, surprise elle aussi par les événements est venue s'encastrer dans ladite Alpha Roméo. Sans cette intervention miraculeuse d'un usager attentif j'aurais été pris en sandwich entre ces deux véhicules. Je ne vous dis pas les dégâts qu'aurait provoqué la table de jardin que je transportais à l'arrière de ce frêle véhicule. Je serais mort coupé en deux. A mon avis, à ce moment là, Dieu veillait sur moi.

Autre contexte; mon frère André et moi avions acheté un voilier; un petit 421; frêle embarcation qu'il vaut mieux ne pas laisser entre des mains inexpertes (les miennes). C'est ce qui s'est produit ce jour là: je tenais absolument, par un après-midi de tramontane à sortir en mer avec un ami à qui je voulais faire découvrir les joies du voilier. Nous étions début octobre et la tramontane était fraîche, autant en force qu'en température. A cette époque de l'année la mer elle aussi était fraîche. Donc, nous étions tous deux en bord de mer à attendre que la tramontane se calme un peu pour partir. A moment donné, il m'a semblé que les conditions étaient bonnes et nous nous élançâmes tentant de sortir du tout petit port (à ce moment là), protégés par une courte digue. Nous ne sommes pas allés loin. La première rafale nous prit dans le canal, derrière la digue et bien sûr, nous dessalâmes. Nous voilà à l'eau, tentant de redresser le bateau. Mais, la voile s'était remplie d'eau et, malgré nos efforts nous échouions dans nos tentatives. Au bout d'un moment je me suis rendu compte que mes muscles déjà malades commençaient à se tétaniser. J'ai demandé à mon ami de cesser toute tentative de redresser le bateau et nous avons aussitôt regagné le bord in-extrémis. Si le vent ne nous avait pas rabattus dans le canal mais plus au large, jamais nous n'aurions pu regagner la plage. Intervention divine là aussi à mon avis.

Une intuition bien venue.
Une curiosité cette fois-ci, mais sans aucune approche de danger: je roulais en 2CV. Arrivant au rond point d'Auchan sur la route du Boulou, à vitesse réduite. Je me situais à quelques 150 mètres du véhicule qui me précédait et qui était à l'arrêt derrière une file. Un éclair de pensée m'a fait me poser la question:  « Et si je n'avais plus de freins? » Aussitôt j'enfonçai la pédale de frein qui fut au bout de sa course sans aucune réaction sur le comportement de la voiture. Comme je l'avais pressenti quelques secondes avant, mon système de freinage était défaillant. Mais je ne roulais pas vite et je réussis à m'arrêter en rétrogradant et en serrant en bout de course mon frein à main.

Je persiste à croire que, tout ce temps là, Dieu veillait sur moi.


125/ La vie, la mort.

Ô Vie, tu es cet incroyable système
Qui crée nos jours et alimente en nous l'espoir.
Ô vie tu inventas l'Amour pour que l'on s'aime.
Tu es la lumière et tu as horreur du noir.
Lors de notre jeunesse tu nous permets tout,
En ces temps joyeux tu nous fais insouciants.
Quand tu nous donnes il y en a pour tous les goûts,
Tu nous gâtes assurément comme des enfants.
Tu sais parfois aussi te montrer cruelle,
Frappant à l'aveugle, entretenant la faim.
Les hommes en rajoutent et tu fais celle
Qui est à mille lieues de notre sort d'humain.
Tu es à l'origine d'un monde étonnant,
D'une foison d'espèces savamment liées.
Nous te devons aussi la fuite de nos ans,
Ce bonheur de grandir, la joie que tu nous fais,
Dénouant pour nous les fils de la Création;
La beauté du Monde nous étant ainsi révélée.
Alors tu suscites en nous une vraie passion
Qu'une telle aventure nous a suggérée.
Puis, doucement tu nous fais glisser vers la mort.
La mort.., pour ce qu'on en sait, bien nous affole.
Vue d'ici elle ressemble à un mauvais sort.
Quand elle nous prend nous voudrions un autre rôle.
Pourtant elle nous délivre de tous nos soucis,
Nous transportant aux cieux pour un autre destin.
A mon avis elle transforme notre vie,
Nous proposant enfin un merveilleux chemin.
Un chemin fait d'une lumière immaculée;
D'un authentique espoir que certains disent Dieu.
Moi je n'irai pas jusque là et je dirai
Que l'Univers suffit à allumer son feu.
Le feu de toutes les déraisons; soyons fous
Croyons en la vie de l'Âme. Imaginons
Un Monde magique fait d'un brasier très doux
Une pensée unique où tous nous brûlons
D'un amour féerique, de mille plaisirs,
D'une entente égale débarrassés enfin
Des tracas, des guerres, gâchant tous nos désirs.
Une félicité d'une portée sans fin.
Fi des ennuis, faisons de nos vies un tremplin.
Donnons à chacun ce qui lui revient de droit:
Un Amour renouvelé tous les matins,
Un Amour pur, comme celui que l'on nous doit.
Toutes nos Âmes sont ondes magnétiques
Très intimement pétries avec notre chair.
Dans le système ce qu'il y a de magique
C'est que ces mêmes ondes baignent l'Univers.

Abel Jesrande


126/ L'ACTE D'AMOUR

La vie est issue d'un vrai sentiment d'amour
Plutôt que d'un acte coquin, détestable.
N'en déplaise à quelques uns il est pour toujours
Un élan des sens, un geste délectable.

Dans la pureté d'un Univers triomphant
L'acte de création est à jamais inscrit
En belles lettres d'or incrustées de diamants
Comme bijou précieux éternel, si joli.

L'homme souvent le bafoue et dans son élan,
Détourne et salit ce geste si naturel,
L'encombre de tant d'interdits. Ainsi, ce faisant,
Ne se rend pas compte qu'il en ôte le sel.

Faut-il donc nécessairement s'aimer vraiment,
S'aimer d'amour et se jurer fidélité
Pour oser pratiquer cet acte bienfaisant ?
Ne peut-on pas le saupoudrer de liberté ?

Mais bien sûr, ayant conclu un pacte moral
Tu ne pourras à tout jamais le transgresser.
Sauf si à tous les deux et pour votre régal
Vous décidez d'un commun accord d'en jouer.

Braves gens ôtez ce poids qui vous assomme.
Allez retrouver des pratiques oubliées
Qui aux temps anciens dans l'espèce des hommes
Permettaient à tous et à toutes de frayer

Foi d'un sage, pour l'avenir je vous le dis,
L'Homme copulera en toute liberté.
Il pourra alors dépasser cet interdit
Qui le contraint car il l'aura bien mérité

Abel Jesrande


127/ PETITE FLEUR

Ma petite fleur ton jeune âge m'attendrit.
Tu es ma Lolita que je ne peux prendre.
Le feu qui brûle en moi fait que je te chéris,
Il installe en mon coeur la joie de t'attendre.

Ma petite fleur tu éveilles en moi la foi.
Fleur du matin tu effaces tous mes chagrins.
Dès le point du jour je ne pense plus qu'à toi.
Ton corps si frêle appelle tous les câlins.

Ma petite fleur tu donnes à mon coeur l'espoir.
Le fol et doux espoir d'une vie partagée.
Celui qui toujours pour nous deux me laisse croire
En une vie rêvée, une vie enchantée.

Ma petite fleur, cet amour que tu m'inspires,
Ce jour, fait de moi le plus heureux sur terre.
Près de toi mon coeur fond comme de la cire,
Près de toi il brûle telle au soleil la pierre.

Ma petite fleur tu resplendis de beauté.
Ton doux regard énamouré m'enchante.
Tes grands yeux sont d'un vert encore inégalé,
Ils sont transparents comme dans l'eau la menthe.

Ma petite fleur, l'amour que je te porte
Grandit avec le temps et, armé de patience,
Empêche que de ma poitrine il ne sorte.
En attendant notre amour est ma romance.

Ma petite fleur bientôt deviendra grande.
A deux filerons alors le parfait amour.
Il sera grand temps de faire ma demande,
Je te fais la promesse de t'aimer toujours.

Abel Jesrande

127/
PETITE FLEUR

Ma petite fleur ton jeune âge m'attendrit.
Tu es ma Lolita que je ne peux prendre.
Le feu qui brûle en moi fait que je te chéris,
Il installe en mon coeur la joie de t'attendre.

Ma petite fleur tu éveilles en moi la foi.
Fleur du matin tu effaces tous mes chagrins.
Dès le point du jour je ne pense plus qu'à toi.
Ton corps si frêle appelle tous les câlins.

Ma petite fleur tu donnes à mon coeur l'espoir.
Le fol et doux espoir d'une vie partagée.
Celui qui toujours pour nous deux me laisse croire
En une vie rêvée, une vie enchantée.

Ma petite fleur, cet amour que tu m'inspires,
Ce jour, fait de moi le plus heureux sur terre.
Près de toi mon coeur fond comme de la cire,
Près de toi il brûle telle au soleil la pierre.


Ma petite fleur tu resplendis de beauté.
Ton doux regard énamouré m'enchante.
Tes grands yeux sont d'un vert encore inégalé,
Ils sont transparents comme dans l'eau la menthe.

Ma petite fleur, l'amour que je te porte
Grandit avec le temps et, armé de patience,
Empêche que de ma poitrine il ne sorte.
En attendant notre amour est ma romance.

Ma petite fleur bientôt deviendra grande.
A deux filerons alors le parfait amour.
Il sera grand temps de faire ma demande,
Je te fais la promesse de t'aimer toujours.

Abel Jesrande

128/
AMOUR TRANSI

Je t'écris mon coeur, cela ne peut attendre.
Si cette lettre t'impose de me lire,
Veuille donc bien comprendre ma douce et tendre
Et enfin juger ce que j'ai à te dire.

Nous nous sommes quittés, enfin... tu m'as chassé.
A ton sens la faute était impardonnable.
Donc si j'ai fauté, j'en ai pris la liberté.
Comprends qu'à mes yeux je n'en suis moins aimable.

En mon coeur à tout jamais tu as ta place.
De toujours mon amour n'a été que pour toi.
Il n'y a nulle raison que cela me passe,
J'ai décidé de te reconquérir, j'en fais foi.

A cela bien sûr il faut que tu consentes.
Mais je ne désespère et crois à ton retour.
Je reste confiant et suis dans l'attente
Qu' enfin tu me comprennes et me reviennes un jour.

J'ai fauté. A tes yeux c'est grave, je le sais.
Ce doux nid en mon coeur réservé est pour toi.
Et cette autre si furtivement rencontrée
A place en mes remords. Je n'en blâme que moi.

En l'homme sont deux êtres, deux pôles opposés,
L'un sincère et épris, l'autre coupable, volage.
En moi le tout premier l'est pour l'éternité,
L'autre, à tout jamais enfui, m'a laissé sage.

Sauras-tu pardonner seul amour de ma vie,
Daigneras-tu me rendre ces doux sentiments
Envolés par ma faute? Car mon coeur tout contrit
Implore le pardon. En cela je ne mens.

Pardonne, fais moi signe, je ne vis que pour toi.
Accorde donc sa chance à un amour transi.
Je ne vois plus d'avenir que pour toi et moi.
Redonne ton amour, il ne sera trahi.

Abel Jesrande

REPONSE ESPEREE

J'ai reçu ta missive et si je te réponds
C'est bien que je l'ai lue, estimée et comprise.
Je l'ai parcourue, reparcourue et son ton
M'a suggéré la décision que j'ai prise.

Ma confiance trahie, mon amour bafoué
M'ont laissée pantelante, écoeurée et en pleurs.
Il est passé des jours où je fus secouée
N'arrivant à me remettre de mon malheur.

Nous nous sommes aimés, nous avons eu bon temps,
Tous ces beaux jours passés à nous entendre,
Toutes ces épreuves, vécues bon an mal an,
M'avaient tout dit de toi pour enfin te comprendre.

Je te savais acquis, je n'étais exclusive.
Tel je t'avais choisi, tel tu m'avais comblée.
Ai-je fauté de n'avoir été intrusive ?
Je t'ai donné ma confiance et tu m'as trompée.

Après tous ces déboires je suis comme troublée.
Ton appel empressé me laisse bien pensive.
Ta démarche est-elle sincère, est-elle vraie ?
Ma plaie est toujours là, ouverte et bien vive.

Bien sûr je n'ai pas oublié cette tendresse
Qui égayait mes jours et nous apportait tant.
Désormais, ou de l'amour ou de la détresse
Que comblera mes jours, mes mois et tous mes ans ?

Mon coeur saignant encor semble vouloir dire
Que ne vois-tu qu'il t'aime et te veut retrouver ?
Fais fi du passé, laisse le te conduire
Vers un autre destin plus serein, apaisé.

Je suis tentée de l'écouter. Je vais lâcher
mes dernières défenses et revenir vers toi
Qui appelles si fort mon amour désarmé.
Je reviens mon coeur, désormais je suis à toi.

Abel Jesrande
129/ Là, je me suis bien amusé.
DISCOURS ONIRIQUE. (exercice de style)

Notre pauvre monde frise le tragique
Du fin fond de l'Asie jusques en Afrique,
Passant par la Russie et les Amériques.
Tels, méritent la Sibérie ou l'Antarctique.

Tels autres qui se révèlent catatoniques
Ne nous apportent rien de bien mirifique.
Mais ne nous abreuvons pas que de classique
Et ayons foi en nos nouvelles pratiques.

Gardons nous de ceux qui nous parlent de « clique »;
D'ailleurs, est-ce bien là de la politique?
Car tout ceci n'a rien de bien héroïque.
Mais nous atteignons là, plutôt, le comique.

Tous ces gens que ne sont-ils donc aphasiques?
Leur démarche ne frise pas l'artistique.
Ils discourent là de façon bien cynique,
Quant à eux, ils n'acceptent pas la critique.

Que pouvons nous dire des ecclésiastiques?
Lesquels, s'enfermant dur dans une scolastique
Et qui, l'enrobant de quelques cantiques,
Ne nous tiennent plus que des discours iniques.

Où mène tout leur savoir théologique?
Bon! Hors toutes considérations christiques,
Ils devraient se montrer un peu plus éclectiques.
Un peu plus modestes, un peu moins basiques.

Saupoudrons bien nos vies de sels romantiques,
Inventons nous donc de nouvelles plastiques,
Que n'allons nous rechercher le magnifique?
Construisons un nouveau Monde brique par brique.

Car enfin, et c'est là ma propre tactique,
Revêtons donc tous nos plus belles tuniques,
Allons dans les prés ramasser le colchique,
Et réussissons un Monde sain et magique.

Réinventons un Univers idyllique.
Allons, redécouvrons des temps non élastiques
Et sous un ciel de couleur bleu électrique,
Devenons et restons enfin euphoriques.

Abel Jesrande




130/
FEMME

Femme, tu es ma compagne, mon égérie.
Tu es ma muse, la rime de mon âme.
Tu es assurément celle que je chéris,
Il n'est pas un jour où pour toi je me damne.

Tout ton mérite réside dans ton seul nom.
Ta condition est unique dans notre monde,
Que tu sois anonyme ou femme de renom,
Que tu sois rousse, que te sois brune ou blonde.

En ton âme aussi tu es fort désirable,
Tu es tout de douceur et d'amour façonnée.
Ce qui te rend aimante autant qu'aimable,
C'est pourquoi toujours je ne pourrai que t'aimer.

Le plus souvent en toi est la joie de vivre.
Pour s'en rendre compte il n'est qu'à te regarder.
Tu es pour nous à tout jamais l'exemple à suivre,
Midinette, femme fatale ou au foyer.

Tu portes nos enfants et tu donnes la vie.
C'est une promotion divine, un grand bonheur.
Pourtant en cela aucun homme ne t'envie,
Nous manquerions de courage, de grandeur.

Tu nous conquiers, nous séduits ou nous affoles.
Par ton aspect avenant tu te fais aimer.
Tu sais fort bien ainsi tenir ton rôle,
Quand tu nous as choisis tu nous fais nous pâmer.

Mon doux rêve est un monde où nous serions égaux,
Je voudrais comme toi obtenir le mérite
D'être enfin ici bas aussi bien qu'il le faut.
Nous en avons besoin maintenant, au plus vite.

Abel Jesrande


131/
TOI, MOI, NOUS

Je suis un vrai dur et j'aime à le dire.
Je suis tendre, nul ne peut me contredire.
Fier de mon statut, j'en use et en abuse.
Tu ne dois me prendre si je me refuse.
Je vais de place en place, où je suis à ma guise.
Ne me brusque donc pas, cela me défrise.
Partout dans le Monde je suis en alerte.
De coupable intrusion je dois me garder, certes !
Quand c'est moi qui veux, je suis roi en ma place.
C'est moi l'origine de toutes les races.
Si tu veux de moi tu n'as qu'un mot à dire.
Je suis plus souvent meilleur que tu n'es pire.
Flatte moi, tu verras ce dont je suis capable.
De moi tu fais le plus souvent le coupable.
Ne me repousse pas quand je suis dans ma forme.
Trop ne me sollicite, il faut que je dorme.
Il est des moments où je saurai te plaire.
Oui mais n'hésite pas à me laisser faire.
Quand tu me songes tu te pâmes en ondes.
C'est vrai, mais le sublime c'est quand tu me sondes.
Ne me refuse pas, laisse moi te prendre.
Ce que tu raviras tu ne pourras le rendre.
Donne moi l'amour sitôt que j'en demande.
Je suis doux et profond, et aussi en amande.
Je suis long, je suis bon et tu t'en accommodes.
Pour toi jamais je ne passerai de mode.

Qui suis-je?

Abel Jesrande